Forum de FilmDeCulte

Une forêt. Deux résistants. Un homme à abattre, accusé à tort de collaboration. Comment faire un choix moral dans des circonstances où la morale n’existe plus ? Durant la Seconde Guerre mondiale, personne n’est innocent.

Loznitsa s'était fait découvrir à Cannes avec My joy, un cinéma déjà franchement austère avec des ruptures de ton brutales. Point de rupture ici mais toujours cette vision très misanthropique d'une humanité qui tire la tronche pendant deux heures, avec un déroulement plus linéaire et ce fameux plan final qui "fait sens", cette qualité qui devient primordiale pour le festivalier en fin de parcours rompu à l'art du coma éthylique. C'est long, c'est chiant, mais ça a un certain cachet. De vrais personnages à la place des ectoplasmes habituels, et un jour ça finira par le faire...
2/6

Projeté l'avant-dernier jour, j'avais pas été hyper sensible à sa beauté brute. Mais le temps a déjà fait son effet et des scènes me reviennent en mémoire - l'ouverture, la fin de l'interrogatoire, la toute fin.

4/6

Est-ce qu'on me voit en figurant derrière Vladimir Svirskyi dans la scène du kolkhoze ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

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-I failed.
-Good. Now go fail again.