Zad a écrit:
L'idée était de faire un petit essai autour du cinéma, ce "passemerveille" comme le dit Ruiz dans La Chouette aveugle. Trois temps métaphoriques : 1. le tournage (mise en scène, rideau, lumières, caméras, reste dans le cadre père noël), 2. le montage (construire, essais divers, défilement, ordre, répétition, et finalement, le déocupage ne va pas, il faudrait tout refaire...), 3. la projection (montrer, le projecteur démarre, et la bobine défile, progressivement, le son pris sur le tournage revient).
Mais à vrai dire, je ne sais pas si cette idée passe à l'écran
En fait j'ai trouvé que l'unité du film autour du sujet n'était pas évidente, que le lien entre les parties n'allaient pas de soi.
La première partie, l'arrivée du père noel avec le type qui fait le commentaire me fascine mais quand ça coupe ça ne dépasse pas l'anecdote finalement.
La deuxième partie est la plus faible selon moi. On sent trop l'idée ou le discours derrière les plans et leur montage, y a un petit côté scolaire. Ca rejoint ce que tu annoces dans ta note d'intention mais c'est peut être trop littéral. Le noeud dans la pellicule par exemple...
La voix du type qui dit que le découpage ne va pas, ça m'a fait rire quand même. Et filmer des gens au travail, ça marche toujours avec moi.
La troisième partie est celle qui fonctionne le plus je trouve. C'est là que s'est fait pour moi le rapport avec le cinéma. Le train, le défilement du sol en guise de pellicule, ça marche très bien visuellement, c'est hypnotique et assez beau au final.
Voilà, je trouve que ça respire peut être pas assez, peut être un peu trop programmatique, mais pour une ébauche y'a de très bonnes choses.