Forum de FilmDeCulte

Le tournage d'un DTV horrifique bat son plein dans une usine désaffectée. Techniciens blasés, acteurs pas vraiment concernés, seul le réalisateur semble investi de l'énergie nécessaire pour donner vie à un énième film de zombies à petit budget. Pendant la préparation d'un plan particulièrement ingrat, le tournage est perturbé par l'irruption d'authentiques morts-vivants...

Ce que le synopsis suggère de méta n'est rien à côté de ce que le film entreprend. Toutefois, il ne s'agit aucunement d'un méta de "petit malin" à la Deadpool, ni de réfléxivité post-moderne. En réalité, on est face à ce que l'on appelle un "métafilm", genre qui implique souvent la mise en abyme et où le film dans le film sert à mieux parler du cinéma lui-même et non à déconstruire un genre en jouant avec ses codes. Et le film dans le film n'est pas forcément celui que l'on croit.

Le moins on sait du film, le meilleur sera l'expérience, même si cette ignorance peut paraître déconcertante dans un premier temps.
Au départ, j'avais un peu de mal à comprendre la bonne réputation du film face au côté ouvertement cheap, avant que certains gags débiles mais géniaux arrivent et lorsque le film entre dans sa deuxième moitié, il parvient sans cesse à justifier tout ce qui peut paraître raté au début. Les mouvements de caméra inélégants du plan-séquence, l'aspect amateur de l'ensemble, même la faiblesse des blagues les plus grossières, tout trouve sens dans une deuxième partie qui détricote ce que l'on vient de voir en montrant l'envers du décor.

Les inégalités dans le rythme et l'humour sont donc pardonnés lorsque l'on perçoit qu'il s'agissait de la mise en place nécessaire à un troisième acte presque encore plus drôle que le premier. Néanmoins, ce n'est pas tant l'humour qui gagne le spectateur mais un vrai sens de la ressource et surtout un amour du cinéma et plus précisément de l'art collaboratif qu'il est. Ode au chaos du tournage, qui n'est pas moins un exercice de survie que de combattre des zombies, qui montre même la place de toutes les petites mains invisibles qui participent à l'illusion, le film parvient même à se faire émouvant sur la fin, lors d'un dernier effort symbolique de l'équipe.

Je vous jure, j'en ai littéralement chialé. j'ai pensé, ému, "mais oui putain, c'est ça faire un film".

Sublime success story que celle de ce film, résultat d'un atelier de comédie et de réalisation tourné pour 24 000 euros par une équipe d'inconnus et sorti initialement dans UNE salle d'art et d'essai de 84 places à Tokyo pour une exploitation de six jours seulement avant de rencontrer un succès en festival, notamment à l'international, et de ressortir au Japon mais également à travers le monde, récoltant...30 millions de dollars.

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Ça sort en salles ce truc ?

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Netflix les gars, Netflix.

J'ai l'impression. Je vois des séances par chez moi. Par contre il va falloir se dépêcher je pense.

Le pire dans tout ça ? Je pensais que c'était le titre français du Sono Sion.

C'est sorti mercredi mais sur genre 6 copies en France.

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Damn.

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Netflix les gars, Netflix.

Je recommande chaudement ce film. Un vrai petit bijou.
Les notes super bonnes (100% sur Rotten Tomatoes par exemple) sont surprenantes car la première demi-heure du film laisse pantois, on se dit qu'on regarde un film raté. Donc il faut passer le cap de la 1ere demi-heure.
Difficile de donner envie de voir le film sans spoiler la suite.
C'est, comme le dit Film Freak, un film à petit budget hilarant, avec des acteurs extraordinaires et une vraie leçon de mise en scène, qui est une véritable ode au cinéma, un hommage à la débrouille, à la collaboration, à l'inventivité.

Que des horaires de merde à Paris, fais chier.

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Netflix les gars, Netflix.

Je confirme tout le bien dit ici, le film est vraiment généreux dans ce qu'il propose d'amour du cinéma, fait de volonté et de débrouille. J'adore ces jeux de mise en abyme, et ici c'est fait fait avec sincérité et humour, on se régale des détails et on a la banane tout le long. L'expérience en salle était vraiment cool, on sentait que le public était majoritairement cinéphile, les rires sur des détails (une perche qui rentre dans le champ, puis on s'aperçoit que c'est l'acteur-perchman qui passe) font plaisir quand ils sont partagés.

4-5/6

Ah ouais très mal distribué même à Paris . Studio Galande et Club de l'étoile, improbable.

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CroqAnimement votre

MK2 bibliothèque si je ne me trompe.

Ah oui, pas indiqué sur Allociné.

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CroqAnimement votre

Quand j'ai regardé il y était.

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Netflix les gars, Netflix.

Oui il y est là, mais il y était pas il y a une heure quand j'ai regardé .

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CroqAnimement votre

LA DROGUE C'EST MAL

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Netflix les gars, Netflix.