Forum de FilmDeCulte

Mais l'absence d'explicitation dans le contenu dramaturgique n'empêche pas que ce soit un film non seulement très lisible et structuré, comme tu l'as dit, mais encore très compréhensible dans son propos et sa thèse. Parce que ça reste malgré tout un film à thèse quels que soient les moyens avec lesquels celle-ci est illustrée... En gros c'est pas parce qu'on ne sait pas à quoi correspondent tels ou tels éléments narratifs du film qu'il n'y a pas un propos clair, univoque et explicite.

(en 3 lignes )

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

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Ca va, tu t'amuses bien ? Enfin bon, je suis flatté que tu me juges digne de ton mépris.

Mais sinon, ce texte-ci est clair, structuré, réfléchi, et il a quelque chose à dire. Tu ouvres des perspectives, un dialogue, tu ne te regardes pas écrire. Je regrette d'ailleurs de ne pas connaître 2001 assez bien pour pouvoir y participer. C'est autre chose que le lyrisme précalculé de ton ironie mortifère.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

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Mais point du tout de mépris, simplement un rejet total de ta façon de manipuler l'ironie.
Vico l'ayant prouvé, le style ne fait pas tout, je lis donc tes messages sérieux avec grand plaisir.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Intéressant Jerzy, mais je pense que tu vas un peu loin dans l'analogie avec la musique. Je suis plutôt d'accord avec la qualification dont écope souvent 2001 auprès des critiques: poème visuel et sonore. Poème est bien adapté parce que la poésie, c'est la musique des mots, et dans 2001, il y a les deux: la musique, et le langage cinématographique, la narration. Tu ne peux quand même pas occulter qu'il y a une histoire et des personnages. Après là j'ai l'air de m'inscrire en faux mais je trouve ton analyse pertinente pour le versant "musical".

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De votre inextricable et divertissante lutte je retiendrais ceci : s'il le mépris qui transpire de vos échanges est parfois de l'ordre de l'indicible, sa présence est indiscutable, tantôt pesante, tantôt amusante. Je jugeai autrefois que la paix sur un forum de discussion en ligne se ferait dans un échange libre et respectueux, faisant fi de toute considération condescendante, au delà de simple désaccords (légitimes ou non, peu importe au final).

Hors l'expérience de ma vie en ligne (d'un intérêt considérable, avouons le) m'enseigna à mes dépens que tout échange entre deux personnalités bien définies, s'il peut évoluer dans une direction extatique et élévatrice pour la communauté, peut néanmoins (et c'est un fait indiscutable, une affirmation péremptoire) basculer inutilement au "clash", affrontement deux point zero à l'issue indéniablement stérile.

Mes amis, prenons le problème dans un autre sens. Et si, au final, tout ceci ne nous indiquait pas que ce qui manque au forum (et allons plus loin - osons, AU MONDE) c'est L' A M O U R ?

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"PACIFIC RIM" Massinfect

Ce topic devient chiant.

@MrHobbes : duly noted!

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Bah voilà, vous m'avez coupé...

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

La masturbation intellectuelle est-elle nécéssairement hors sujet? Masturbez-vous bien !

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Mais tout ce que tu décris est le contenu de 2001. Je disais simplement que l'idée d'oeuvre ouverture à une pluralité d'interprétations dites "subjectives" ne correspondait pas à 2001 : le film n'est pas en état d'incomplétude, il ne s'achève pas dans l'"interprétation subjective" qui manifeste du sens (= une lecture) à partir des éléments indécis donnés par le film, tout comme une oeuvre musicale ne s'achève pas dans l'interprétation sémantique qu'on peut lui surajouter. On peut ne rien interpréter des symboles qui le jalonne (en dehors de ceux qui articulent la forme, mais dans ce cas l'interprétation est d'ordre formel, signes d'évolutions, de transformations, de translations), ne rien décider sur eux, et pourtant avoir compris le film, l'avoir saisi comme expérience esthétique spécifique.

Du coup, je ne vois pas trop le rapport avec Rama : Rama reste dans le non-élucidé, il y a seulement un déficit d'explication, mais il n'y a jamais de doute sur la possibilité de cette explication, on reste dans le domaine de l'explication rationnelle et sémantique possible même si elle n'est pas donnée.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Je voyais justement 2001 comme ça, mais à partir de ces symboles-symboles et thématiques qui ne nécessitent pas toutes forcément un background culturel particulier, à part Zarathoustra...-tout en offrant toujours un champ d’interprétation inépuisable, ce que je n'avais pas précisé. (Je vais vite j'avais déjà senti venir la brigade anti-onanisme).

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

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Je pensais que t'aurais capté :
savoir épanoui vs ignorance aigrie

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk