Forum de FilmDeCulte

Le titre et l'affiche m'avaient laissé espéré un mini-MARGIN CALL français. Que nenni: c'est un Jean-Marc Moutout movie. Pas de grande tour à la Défense mais un vieux bureau gris à Nanterre, capturé par des panos tièdes aux recadrages hasardeux avec un bougé horriblement numérique. Ca vend pas du rêve et la première moitié du film est assez pénible, malgré l'ambigüité du personnage de Céline Sallette (en mode "Get ready to root for the bad guy"). Ambigüité malheureusement trop peu présente chez le personnage du boss incarné par Lambert Wilson dont l'élément de caractérisation est ---> il ne porte que des cols roulés.

Cependant, le personnage d'inspectrice du travail joué par Violaine Fumeau vient donner de l'impact à la deuxième partie et la rend beaucoup plus captivante. Elle joue bien et y a un truc qui se créé entre elle et Sallette.

Au final c'est bien intentionné mais rarement passionnant.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Tout l'inverse de la campagne présidentielle !!! !!

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Quand je vois les bandes annonces de ce genre de film, je me demande toujours "mais qui va voir ça hormis QGJ?"

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Netflix les gars, Netflix.

J'aime bien Margin call mais toutes les tentatives de films financiers à la française, c'est tellement caricatural.

Pourquoi vous rapprochez ça de Margin Call ?
Pas vu Corporate mais vu la Ba, ça parle plutôt management et souffrance au travail non ?

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Totalement mais l'affiche fait un peu thriller financier.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Cf message de QGJ. Après l'affiche fait méchamment penser à celle de Margin Call.

Par rapport à Violence des échanges en milieu tempéré, c'est comment ?

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There is no such thing in life as normal

Un chouille moins bien, mais ça reste interpellant et intéressant si on aime voir le monde du travail au cinéma.
La mise en scène est inaboutie, mais ça reste prometteur pour un premier film.
Céline Sallette ressemble de plus en plus à Simone Signoret.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

OK, vous m'avez donné envie de le voir.