Forum de FilmDeCulte

Depuis un certain temps, je me pose la question de savoir si certains réalisateurs toujours vivants, ou pas, avaient réalisé LE film de leur carrière puis d'autres, bons certes, mais pas autant que celui qu'ils avaient réalisé précédemment, en gros, ils ont réalisé leur chef d'oeuvre.

Pour exemple qui parlera à tous, je suis plutôt bon public, voir presque fan de Tarantino, mais, pour moi, aucun de ses films n'atteint la perfection de "Pulp Fiction", temps au niveau réalisation, choix des acteurs, jeu des acteurs, scénario. Les films suivant sont bon, voir très bon mais la magie artistique n'opère pas à ce point. Il me semble même, assez souvent qu'il tente de retrouver l'ambiance de "Pulp Fiction", sans y arriver.

Mon autre exemple serait Guy Ritchie avec "Arnaques, Crimes et Botaniques", il faudrait que je vois son "Carton Rouge" pour être sur de ne pas faire une faute de goût mais son style ne s'exprime jamais aussi bien que dans son premier long.

Du coup, ces deux films sont des œuvres de jeunesse. Est ce qu'un réalisateur est condamné à faire son meilleur film jeune? Ou avez vous des exemples de réalisateurs qui produisent un chef d'oeuvre sur le tard ou en milieu de carrière?

Enfin, petite aparté, il y a ceux qui n'ont fait que du bon, mes deux exemples sans originalité sont Stanley Kubrick et Sergio Leone. Pour le premier, je suis loin d'apprécier tout ses films mais je dois reconnaître qu'ils sont tous à la hauteur les uns des autres.

George Miller a réalisé Fury Road alors qu’il a 103 ans je crois.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Très bon exemple.

Il est moins vieux que ça, mais l'idée est là, d'ailleurs je ne m'étais même pas rendu compte que j'avais vu une bonne partie de sa filmo. Et "Fury Road" est clairement son chef d'oeuvre.

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CroqAnimement votre

Débat vain du fait de la subjectivité (Pulp Fiction serait même pas dans mon Top 3 Tarantino), surtout pour des réals qui ont plus de 10 films à leur actif.

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Certains films font globalement consensus quand même. Autant Tarantino ça se discute (pour ma part je suis team Xavierovitch sur PULP FICTION) autant on pourrait dire, au pif, que CITIZEN KANE est le chef d'oeuvre de Welles, beaucoup te diront que MULHOLLAND DR. serait le chef-d'oeuvre de Lynch, THE HIDDEN le chef-d'oeuvre Jack Sholder...

En fait c'est intéressant d'en parler moins en termes de goûts persos que d'évaluation du "consensus".

Pour Kubrick on dirait quoi ? 2001 ? Pour Hitchcock, VERTIGO je suppose ?

(oui je fais ça pour passer le temps)

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est justement un peu stérile parce que le consensus, en fin de compte, c'est relativement inintéressant. C'est...consensuel.

C'est un peu comme le qualificatif "film majeur/film mineur". Qu'est-ce qu'un film majeur? Un film réussi? Un film très personnel? Un film-tournant dans la carrière d'un auteur? Etc. Entre ce que le consensus, pas forcément connoisseur, peut décréter, et ce que les vrais sachants savent être la vérité, il y a un fossé.

Gardons nos expériences plurielles.

Peace.

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Totalement d'accord avec FF

Oui j'ai failli dire que ça marchait avec les nases genre De Bont, Emmerich...bon Liam avait déjà fait la blague avec Sholder.

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Le Schpountz

Con Air évidemment.

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Netflix les gars, Netflix.

Balle Perdue

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"PACIFIC RIM" Massinfect

J'avais failli préciser qu'il fallait éviter de débattre à propos des réalisateurs tout nazes mais je m'en serai voulu d'empêcher certains de faire la blague (qui aurait quand même été faite).

Du coup, pas de ébat sur le forum, à part en section critique ou dans la partie "personne n'y parle cinéma". J'attendrai le prochain GRF pour parler film avec un mec du forum.

OHLALALA LA SUSCEPTIBILITÉ LÀ

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Netflix les gars, Netflix.

Le Black Robe de Bruce Beresford est censé être un peu ça même si j'ai été un peu déçu en le voyant récemment ; ça n'en reste pas moins un excellent film mais on a le sentiment qu'il aurait pu être plus habité. Mais c'est aussi que l'époque récente est à la surenchère au nom de l'immersion.
Ce qui me fait penser à Richard C. Sarafian qui a réalisé un film inspiré de la même histoire que The Revenant dans le Grand Nord Canadien.
Vanishing Point est considéré comme un chef d'oeuvre qui n'a pas trop d'équivalent dans sa carrière.