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Indiana Jones et le Temple maudit
Étonné qu'on ait pas eu un article de Slate "les millenials découvrent Le Temple Maudit" mais en même temps, l'humour raciste et sexiste du film était déjà dénoncé à l'époque il me semble. J'adore le film pour sa richesse, que ce soit dans l'action ou l'humour (il se passe quasiment toujours deux choses en même temps) ou la thématique (la famille recomposée, l'enfant devant rappeler le père à l'ordre car il fait mal à la mère), je l'aime pour tout ce qui le distingue de précédent, qu'il ne répète pas et je serai marqué à vie par sa noirceur et son "gore"...mais je lui préfère la classe et la solennité du premier et Willie est vraiment insupportable.
Arrête-moi si tu peux
À sa sortie, ça paraissait être un Spielberg mineur mais c'était déjà un proto-Fabelmans et un peu le film de super-héros de Spielberg, le jeune héros découvrant ses pouvoirs, assumant plusieurs identités, séduisant plusieurs meufs un peu simplettes (c'est aussi son James Bond, ouvertement cité dans une scène) et derrèire tout cet apparat ludique, c'est aussi un conte de Noël triste aussi touchant que Christopher Walken dans son meilleur rôle, en loser idéalisé par son fils.
Le Bon Gros Géant
J'accroche pas vraiment à l'univers de Roald Dahl et voir Spielberg verser dans le CGI-land rose/vert fluo de beaucoup de prods enfantines et post-Avatar de l'époque ne pourra jamais me séduire complètement, surtout avec des gags de prouts très infantiles, mais j'aime beaucoup ce que le film raconte de l'art du conteur, de la nécessité des histoires, et le dialogue qu'il entretient avec E.T., réfutant la nostalgie et préfigurant ainsi Ready Player One.
The Fabelmans
Depuis 2011, Spielberg a vraiment mis le focus sur l'importance des passeurs, qu'ils soient journalistes (Tintin, The Post), créateurs (The BFG, Halliday dans Ready Player One) ou politiciens (Lincoln et ses anecdotes), et ça culmine avec cette autobiographie qui n'est pas la "lettre d'amour au cinéma" que la formule facile lui prête mais une étude du pouvoir du cinéma (et de la narration), ce qu'il met en lumière, vecteur de vérité. Que ça prenne la forme d'un témoignage aussi intime et impudique n'en est que d'autant plus fort.
VOTES POUR
CATCH ME IF YOU CAN
et
THE FABELMANS
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