Forum de FilmDeCulte

Non je ne vois pas l'intérêt.
Là où il faut que ça bouge c'est dans la chronologie des médias et peut-être dans la définition "légale et administrative" de l'oeuvre de cinéma. Mais un autre problème c'est qu'en France le cinéma s'autofinance par la TSA et Netflix, ne passant pas par la salle, y échappe, c'est l'un des gros points de désaccord.

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CroqAnimement votre

Pour moi, il faudrait passer à la synchronisation des médias, qu'on puisse tout sortir en même temps en salles et DTV, mais c'est tellement difficile à mettre en place...

le dossier est tellement compliqué... c'est évident que le DVD est en voie de disparition lente, ce qu'accélère la chronologie des médias, que la VOD et la SVOD même en extension n'est pas encore au niveau de feu le marché DVD des années 90, en raison de celle-ci mais pas que...

Bah c'est surtout que ça va flinguer la salle...

Pour les films Netflix, ne serait-il pas possible de réduire le montant des droits d'exploitation et d'offrir une fenêtre de 2 semaines d'exclusivité aux salles?

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A mon sens - et je postule au poste de ministre de la Culture -, le mieux serait

Sortie salles ------> si moins de dix salles, possibilité après 2 semaines de sortir le film en vente à l'acte vod
(au lieu de 4 semaines ou 4 mois)
3 mois - vente et location de supports vidéographiques, vidéo à la demande avec paiement à l'acte
6 mois - télévision payante de cinéma ayant signé un accord avec les organisations du cinéma
9 mois - télévision payante de cinéma
12 mois - télévision payante (hors cinéma) ou non payante et coproductrice du film
14 mois - télévision payante (hors cinéma) ou non
18 mois - vidéo à la demande par abonnement / possibilité délai 12 mois si films produits sortis en salles
36 mois - mise à disposition en vidéo à la demande gratuite

Complètement conne et incompréhensible cette histoire des deux versions du Desplechin. Et Cannes qui projette la courte alors qu'elle a soit-disant été réalisée à des buts commerciaux... Depuis quand en France on assujettit un auteur comme Desplechin à des durées commerciales ? N'importe quoi. En tout cas je vais essayer d'aller voir la longue.
Bon article de Frodon qui résume le bordel : http://www.slate.fr/story/145569/cannes ... re-dommage

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CroqAnimement votre

Décidément, Jean Labadie devrait prendre sa retraite.

Le plus hallucinant dans tout ça, c'est quand même d'avoir baptisé la version longue "version originale" et la version courte "version française"...

Y a que moi qui vois ça comme quelque chose à voir avec l'élitisme?

c'est d'autant plus étrange que la version longue fait 15 minutes de plus

Oui ça n'a aucun sens...



Plutôt l'impression qu'ils essaient de justifier ce choix bizarre en mettant des étiquettes. Mais c'est vrzil bizarre.

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CroqAnimement votre

Oui, mais ça sent très très fort la réflexion du genre "on va faire une version accessible et populaire pour le grand public qui mate des films en VF et une version compliquée et pointue pour le public intello parisien qui mate les films en VO". Et tous les avis que j'ai lus sur les deux versions vont vraiment dans ce sens, c'est confirmé par ceux qui ont vu les deux.......

Y a franchement de ça, avouons-le.... La durée, c'est juste un faux argument. Les deux Desplechin qui ont le mieux marché au box-office durent 2h30.

Quelques étoiles déjà, de la part des exploitants, notamment le Cantet qui visiblement n'est pas bon :
https://www.lesecrans.fr/cinema/actuali ... tants-art/

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CroqAnimement votre

Alors rapido, pour la compétition

Le Musée des merveilles 5/6
Pour l'instant mon film préféré de la compétition, après une demi-heure d'adaptation au dispositif formel, j'ai été totalement emporté et la fin m'a pris au dépourvu. Très beau film sur la puissance du cinéma, sur New York et sur l'enfance.
Prix possible : mise en scène

Faute d'amour 4/6
Démonstration martelée sur les travers de la société russe contemporaine. Le glacis formel ne favorise pas l'empathie mais la mise en scène est tellement "belle" et forte que l'on a toujours quelque chose à regarder - et à admirer.
Prix possible : mise en scène voire plus haut, le film a beaucoup plus à la presse internationale.

Okja 5/6
Première heure extraordinaire de poésie et d'efficacité, j'aime moins la suite à NY - la satire sur le capitalisme est un peu trop grincante pour moi - mais la fin est à tomber. Là encore larmounette.
Prix possible : rien, c'est un Netflix

La Lune de Jupiter 3/6
Le film qui vieillit pas très bien. Le début est extraordinaire, la première heure tient encore la route, mais après faut reconnaître que c'est n'importe quoi sur le plan narratif comme sur ce que veut dire le film.
Prix possible : la mise en scène on sait jamais, le début fait très "le fils de l'homme"

The Square 4/6
Celui-là, c'est l'inverse. J'étais déçu en sortant, car j'aime bcp Ostlund et je trouve le film trop long, boursouflé à l'égo et à l'envie de faire du grand cinéma anti-bourgeois. Mais il "saisit" quelque chose de notre époque, et il y a des scènes dont je me souviens avec jubilation - la scène sur Justice, la scène de cul, la scène du singe.
Prix possible : L'acteur principal Claes Bang

120 battements par minute 4,5/6
Film remarquablement écrit et interprété, d'une belle pudeur sur son sujet - une chronique plutôt qu'un film à thèse. Après, en tant qu'amoureux de la grande forme, je trouve que la mise en scène est presque trop en retrait, je me souviens plus de phrases que de scènes précises.
Prix possible : Le scénario, les acteurs et peut-être plus haut

Radu Mihaileanu‏ regrette qu'un film Netflix ne sera "disponible qu'aux riches qui peuvent s'abonner".

Quand on lui répond qu'un abonnement Netflix coûte moins cher qu'une place de cinéma, il rétorque "si tu veux choisir le film que tu veux voir et que tu dois t'abonner à Netflix, Amazon, SFR, Canal par an... calcule".

On lui rappelle combien coûte UNE place de ciné plein tarif?

Va, vis et deviens moins con.

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Ah et puis si les adversaires de Netflix pouvaient arrêter de dire que l'on regarde Netflix sur un smartphone....