Forum de FilmDeCulte

Episode excellent oui. C'est clair que ça propose quelque chose de différent des saisons 3 et 4 plus percutantes, mais j'aime ça perso.

Se lever à 04h30 pour blablabla...

Se lever à 7h30, lire le message de Déjà-vu e blablablabla...

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024

Bon ben c'est fait !

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CroqAnimement votre

Oui assez d'accord avec ça en réalité.

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CroqAnimement votre

La semaine prochaine, insomnie et desoeuvrement.

Moi j'ai trouvé ça très beau, s'il y a des défauts dans cette saison 5 ils ne se trouvent certainement pas dans ces deux derniers épisodes dont la mise en scène franchit un cap, parvenant à conciler puissance et pudeur avec une classe qui a parfois manqué lorsque la série tentait par le passé d'en mettre simplement plein la vue. Ce premier plan, qui donne l'impression que la télé est brouillée avant que l'on se rende compte qu'il s'agit de neige, est l'un de ceux qui inscrit la série au rang des grandes séries cinématographiques. En plus du clin d'oeil au format de l'oeuvre, le plan résume cet épisode où Walt va débrouiller l'intrigue.

Entièrement d'accord en revanche avec le constat d'une saison amoindrie par son étirement, ainsi que sur le côté underwhelming des bad guys de la saison 5 en comparaison de Gus (même si Todd est incroyablement glaçant dans sa psychopathie dissimulée sous la naïveté et la candeur). Pour Jesse, oui, le personnage ne trouve aucun développement dans cette saison, mais qu'y avait-il d'autre à dire sur le personnage, si ce n'est mettre en scène l'enfer qu'est devenu sa vie, tributaire de sa passivité face à la figure du père?

Déplorer ce qu'est devenu Jesse dans la saison 5, critiquer la relative mollesse de la dernière saison, ne sont à mon avis que des symptomes de la structure globale de la série, en parabole: elle commence lentement, connaît ensuite au milieu une intensité rarement vue sur le petit écran, avant de finir dans la douceur du sanglot et de la consolation. Cette structure, très originale, je ne sais pas si elle réellement maîtrisée de A à Z, mais je pense qu'elle est voulue, comme pour illustrer le mot de T.S. Elliot: "This is the way the world ends. Not with a bang but a whimper.” C'est peut-être moins immédiatement télégénique, mais somptueux.

Un peu d'accord avec tout ça.
La série est allée crescendo jusqu'à la fin de la saison 4 et cette saison 5 bancale était peut-être superflue, ou alors mal foutue.
Ce finale est parfait...pour la saison 5. Mais peut-être pas pour la série.

L'épisode a réussi toutefois à me surprendre et à me donner ce que je voulais aussi.


Bref, j'ai jamais été à fond comme tout le monde (mais c'est pareil pour The Sopranos ou Mad Men) donc je suis pas déçu.

Allez, on passe à autre chose.

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Géniale la fin maîtrisée mais un gros truc reste en suspens,

Audiences US début août: 3 millions
la semaine dernière: 6,6 millions
Dernier épisode: 10,2 millions

Un peu pareil, jamais trouvé que la série soit un chef d'oeuvre, sauf sur quelques moments ou quelques épisodes précis. Ici, la réalisation est vraiment bien j'ai trouvé, et surtout tout ce qui touche à la lumière et tout, beaucoup moins artificiel que beaucoup d'autres épisodes, et plus cinématographique. Plein de trucs super biens cités ici et là par vous tous, mais je reste un peu sur ma faim quand même.

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Fin polie, maîtrisée, qui ne prend pas trop de risques. Dernier plan un peu trop attendu quand même.

The Shield reste indetronée !

Excellent article qui nous rappelle des trucs d'anciens épisodes qui ont un sens dans ce finale.
Comme
Massive spoilers inside bien sûr : http://www.buzzfeed.com/ryanhatesthis/18-fun-easter-eggs-in-the-breaking-bad-series-finale?bffb

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CroqAnimement votre

Ué c'est venu le temps des analyses et autres montages.
Au bout de quelques secondes de l'un sur tous les malheurs qui arrivent à Jesse depuis le départ, j'ai préféré arrêter pour pas me "gâcher" une probable révision de la série d'ici quelques temps.


Pour le bilan et grâce à ce final, il est clair que la série est arrivée au top du Drama avec The Shield, Wire, Sopranos, West Wing ou Six Feet Under.
Même si personnellement elle restera en dessous, elle apporte trop de choses que ces dernières n'ont pas pour entrer dans leur panthéon.

Sûr que le manque de profondeur, les facilités scénaristiques et le remplissage donnent une oeuvre finalement loin d'être parfaite.
Mais l'originalité et la personnification de l'univers à travers le sujet ou sa mise en scène, la cohérence rare du tout puis la montée en puissance niveau spectacle sur 5 saisons ont rendu unique ce qui n'aurait pu être qu'une mini série à petit budget.

Sans oublier les performances des acteurs avec un Cranston souvent éblouissant ou des réalisateurs dont l'épisode 12 ou 13 réalisé par Johnson en particulier.

Il y a eu des moments très hauts que seule cette série a su offrir dans ce mélange d'artistique et de pur divertissement.

En espérant que ses "héritières" en prennent les bonnes leçons.