Forum de FilmDeCulte

Non. Tu sous-estimes un peu le budget du Bay.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

J'ai 150 millions de dollars de budget, le film fait 2h08, j'arrive à 1,2 million de dollars la minute (putain).
Je pars sur le "entre 2 et 3 minutes" de deudtens, donc je prends 2,5. J'arrive à 3 millions de dollars. Je convertis en euros.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J'ai encore plus envie de le voir.

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There is no such thing in life as normal

On est davantage sur du 170 millions.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Faut pas prendre mes chiffres à la lettre hein, c'est un calcul fait en 23 secondes entre deux parties de warzone, j'ai meme pas pensé à la différence euros/dollars. C'était juste pour avoir un ordre de grandeur.

Moins cher que les blagues de toto, je pense.

Ah oui là... Je viens de voir le budget Franchement 8 millions ça va.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Nan mais je sais, je déconnais. Après, j'ai une petite idée maintenant, c'est cool, merci. En gros, ça coûte à peu près le même prix de casser des bagnoles que de peindre des jeunes filles en feu.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

C'est un aspect du cinéma qui m'intrigue depuis longtemps, sans que je le critique puisque par exemple, il se retrouve ailleurs sous d'autres guises : le côté exutoire où l'on va casser des bagnoles dans la mesure où l'argent dépensé pour ce faire va être rentabilisé financièrement. Ce côté "dépense improductive" à la Bataille, ou "obsolescence auto-programmée" mais qui n'est pas véritablement improductive en réalité. Juste ultra-capitaliste.
Mais c'est le principe même du cinéma et du spectacle, qui est de rejouer la vie. Autre exemple : tu construis un décor pour le faire exploser et que ça devienne une espèce de spectacle immatériel pour tout le monde, recyclé (ou pas, ça dépend le succès, puis la postérité du film) d'année en année. Philosophiquement, c'est intéressant.

On pourrait rattacher ça à la question du questionnaire Arte posté par Art Core aujourd'hui : "qu'êtes-vous prêt à faire pour réduire votre empreinte écologique" et où l'une des réponses proposées, parmi un panel ultra-restrictif, est "voir moins de vidéo en streaming",

Pas tout compris, mais en tous cas oui j'ai bien recyclé.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Guerrilla-like. Non mais ce que je dis, c'est assez simple, c'est que péter des voitures au cinéma, c'est du gâchis qui se justifie en termes de rentabilité économique : ça n'a rien d'écolo quoi (sauf à considérer que les voitures sont déjà obsolètes, etc, bref le gâchis ne concerne pas seulement le cinéma). Par rapport à l'ineptie écologique que représente le marché automobile, c'est peanuts probablement donc no sweat et je dis ça sans jugement moral.
Je ne parle même pas de Jacques Stival qui apparemment arnaquait des pauvres hères, a convaincu des gens d'hypothéquer leurs fermes pour vendre, par procuration, un peu de rêve, ce qui est un autre sujet.

C'est pas parce que c'est ton topic que t'es obligé de lui répondre, Mass.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ce topic rend les gens singulièrement courtois et enthousiastes. C'est tout à son honneur. Et ça vaut peut-être bien quelques voitures cassées !

John Boorman résumr son métier de cinéaste à quelqu'un changeant money into light. Et il en est d'autant plus conscient qu'il aime filmer les destructions. Mais s'il aime rappeler qu'il a filmé dans la vraie forêt amazonienne The Emerald Forest, il n'aborde pas le fait que pour tourner là-bas, tu impactes un écosystème.

Finalement acheté et lu le bouquin de Ciment sur Boorman. Cool mais l'édition, jolie au 1er abord, est bof, entre coquilles, photos répétés et défauts d'impression.

Evidemment, je ne critiquais pas d'ailleurs mais faisais part d'un vertige économico-métaphysique. Les considérations d'Ivan Illich, décroissantes à l'époque déjà, dont on m'a parlé cinq minutes il y a longtemps, sur le fait qu'un type travaillait je ne sais pas combien d'heures pour pouvoir acheter une voiture qu'il utiliserait beaucoup moins que les heures travaillées (ce qui fait qu'au lieu de travailler pour acheter sa voiture, il pourrait utiliser ce temps pour faire les mêmes trajets à pieds) sont toujours restées ancrées dans mon esprit. Je dois être un zadiste dans l'âme.