Léo a écrit:
C'est même la partie la plus conséquente de sa rémunération (je parle de cinéma). Alors on peut dire "c'est qu'une question de blé", mais enfin...
Il y a la loi du droit d'auteur, c'est un fait, je ne la réfute pas. Mais autant j'entends qu'un réalisateur en ait besoin pour vivre de son travail, autant la façon dont le fils a envie de capitaliser à plein sur les droits permis par l'héritage son père, excuse-moi, mais ça ne m'émeut que très moyennement.
Léo a écrit:
Tu crois vraiment que les gens en ont quelque chose à foutre, de la logique de l'édition vidéo des films d'Eustache ? Si c'était le cas, il n'y aurait pas eu les appels à l'enregistrement et la mise en ligne sur le net de La Maman et la Putain à l'occasion de sa diffusion télé cet été, puisque l'existence de fichier est une gêne pour tous les éditeurs qui auraient envie de distribuer les films d'Eustache en vidéo.
Mais tu inverses la cause et la conséquence, là. Si y a eu des appels à l'enregistrement et la mise en ligne sur le net (ce qui n'arrive absolument jamais pour un autre film), c'est bien parce qu'il est indisponible, et pour longtemps encore, en DVD ou blu-ray ! Ce n'est une gêne pour les éditeurs que parce que personne ne s'est bougé le cul pour qu'il soit édité avant (pour rappel, le DVD est un support qui a près de 15 ans...)
Léo a écrit:
Mais Criterion ne va pas prendre à sa charge les frais de restauration des films d'Eustache ! Tu es trop naïf !
Criterion est justement connu pour son propre labo de restauration - peut-être pas sur pellicule même, mais au moins numérique. Voir leur récente restau pour le Cimino... Alors certes, comment se répartissent les frais, c'est une autre histoire, mais au-delà des facilités permises par un labo de restau intégré, l'idée d'une restau maousse à effectuer me semble fausse : la copie vue y a peu est extrêmement propre, elle n'a pas/peu de problèmes, elle ne nécessite pas de travail ouf. Et au temps du DVD, un master n'avait pas à être irréprochable, elle aurait pu passer telle quelle.
Encore une fois, j'ai l'impression qu'on rend insurmontable pour le fils Eustache des contraintes que tous les autres ayants-droit ont eu à vivre autour de lui.