Forum de FilmDeCulte

Après LES DIAMANTS SONT ETERNELS, c'est sympa de voir Guy Hamilton se rattraper avec ce premier épisode de l'ère Moore plus sérieux et moins foutage de gueule. J'aime bien l'univers qui mélange traditions mystiques et haute technologie. Si on sent que la série commence déjà à courir après les modes (ici, la Blaxploitation) le mix de vaudou et d'héroïne rend le décorum particulièrement attrayant et vivant. Yaphet Kotto campe un bon méchant, avec d'ailleurs une mort qui n'est pas sans rappeler celle de Goldfinger du même réal (bientôt mon mémoire "Explosion des corps, corps de l'explosion : le cinéma de Guy Hamilton").

Niveau action le film n'est pas hyper généreux mais quand il y va il y va avec quelques petites cascades à la SHERIF FAIS MOI PEUR un peu tristes avec le recul mais sans doute sympa à l'époque et surtout une poursuite en hors-bord plutôt cool malheureusement parasitée par l'insupportable comic relief Sherif Pepper qui semble sorti du précédent film de la saga.

Roger Moore qui fait ici ses débuts en Bond est déjà presque trop vieux (45 ans au moment du tournage). Et s'il apporte un côté plus humain et doux à Bond, il en fait un personnage trop lisse, gentillet, sans le mordant de Connery.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Craig a 52 ans, tourne encore du James Bond et ne donne pas l'impression d'être trop vieux. Plus que l'âge c'est surtout que Moore a un physique de vieux beau qui pardonne pas passé la 40aine. En plus du jeu lisse, c'était un vrai miscast pour le rôle James Bond. Dans ces derniers, le côté séduction est assez risible car on a l'impression d'un papy qui n'a que lever le bras pour faire tomber toutes les jolies minettes.

J’avais le souvenir d’un film honteux, à la limite du nanar. Je m’étais trompé. C’est pire.

Un pré-générique sans Bond (avec un bruitage honteux pour le meurtre d’un membre de l’ONU), une chanson géniale sur un générique moyen (Binder a instauré un style, et c’est tout à son honneur, mais je suis très rarement impressionné par les images…avec la technologie d’aujourd’hui, Kleinman l’encule) et c’est parti pour la grosse honte.

Déjà, choisir de situer la majeure partie du film dans des décors urbains comme New York et la Louisiane, c’est la grosse erreur du film.
J’ai l’impression de voir Dirty Harry. Mais au lieu de Clint Eastwood, c’est Lord Fauntleroy, avec son air de « j’me décoiffe jamais » et sa mouche au coin du nez et ses cigares (Bond, c’est clope). Donc le Lord Vs. Les Noirs (ouh comme j’ai honte pour eux dans ce film…c’est cliché sur cliché, des gangsters de la rue avec leur Pimpmobile –et ça c’est le nom qui est donné DANS le film, c’est pas moi- au Baron Samedi et son vaudou du dimanche) perdu dans Harleem ou la Nouvelle-Orléans.

Live and Let Die, c’est ça. Une grosse blague de 2h.
Live and Let Die, c’est le Bond le plus mou du monde où y a pas une scène d’action bondienne (que des combats, mous) excepté la TROP longue poursuite en hors-bord en plein Sud de l’Amérique avec, comment l’oublier, le Shériff JW Pepper en guise de ressort comique.

Live and Let Die, c’est Shérif, fais-moi peur en fait. Mais surtout (parce que CA c’est vraiment la honte), Live and Let Die, c’est le méchant qui gonfle à la fin avant d’exploser (je passe sur la super-révélation concernant le méchant qui a eu lieu un peu plus tôt – WAH QUELLE SURPRISE !). Ca c’est tout simplement INTERDIT.

Film sans budget ? Pourtant non. Sans idées, c’est sûr. Sans talent, indéniable. Sans intérêt ? Je sais pas. Ca verse pas assez dans le nanar mais c’est parcouru de détails risibles.

Le pire Bond après Moonraker.

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Ouais c'est un des pires, limite je fous moonraker un poil de cul de deudtens au dessus.

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge