Forum de FilmDeCulte

Je mets les films en tant que scénariste.



Les Visiteurs en Amérique (2001)
Flubber (1998)
Le Temps d'un orage (1998)
Les 101 dalmatiens (1997)
Bébé part en vadrouille (1994)
Miracle sur la 34e rue (1994)
Denis la Malice (1993)
Maman, j'ai encore raté l'avion (1992)
Beethoven (1992)
La P'tite arnaqueuse (1991)
Une Place à prendre (1991)
Maman, j'ai raté l'avion (1990)
La Vie en plus (1989)
Uncle Buck (1989)
Christmas Vacation (1989)
The Great outdoors (1988)
Un Ticket pour deux (1987)
La Vie à l'envers (1987)
La Folle journée de Ferris Bueller (1986)
Rose bonbon (1986)
Une Créature de rêve (1985)
The Breakfast Club (1985)
European Vacation (1985)
Les Pirates de l'île sauvage (1984)
Bonjour les vacances (1984)
Mr. Mom (1984)
Sixteen Candles (1984)
Pirates des îles sauvages (1983)
Class Reunion (1982)

# National Lampoon's Vacation (1983)
# National Lampoon's European Vacation (1985)

Je viens de me rendre compte que j'ai vu ces films. Des comédies bien grasses, et bien beauf pour la seconde quand il s'agit d'envoyer du cliché. Mais ça avait fait marrer le gamin de 12 ans que j'étais.

# Sixteen Candles (1984)

Le film tient sur les épaules de Anthony Michael Hall, en Farmer Ted aka "The Geek". Il y a tout Ferris Bueller qui est annoncé dans ce personnage (les regards caméra, le détachement total par rapport au film) et Hughes s'en rend compte: l'histoire de Molly Ringwald (qui n'a aucun intérêt, aucun rebondissement) disparait à la mi-film et on se focalise sur lui. C'est très drole et en plus tu as John Cusack en geek. L'humour tombe même dans le burlesque le plus total avec l'utilisation de la musique totalement à la rue (limite Benny Hillesque).

# The Breakfast Club (1985)

Y'a le topic dédié. Mais c'est un bijou d'écriture qu'il faut voir et revoir. Le scénario a un punch incroyable malgré la contrainte du huis clos. Et quand le film parle de l'adolescence, il le fait bien, sans mièvrerie. Mainte fois copié, partout, tout le temps. Un vrai modèle.

# Weird Science (1985)

Le film est excellent pendant 1h. Ce Frankenstein pour ado fonctionne parfaitement, encore une fois grâce à Anthony Michael Hall. Le perso de Lisa permet de lacher les chevaux et ça envoie du gros. Le gag avec les types sortis de Mad Max est génial. Par contre, dès qu'il s'agit d'être plus proche des persos et de leurs histoires de coeur, ça devient carrément culcul. C'est dommage. On appréciera la prestation de Robert Downey Jr. et celle de Bill Paxton.

# Pretty in Pink (1986)

Que c'est faible quand tu vois que la même année il écrit Bueller. C'est mièvre et ça tourne trop autour de Ringwald. A oublier John. Vite!

# Ferris Bueller's Day Off (1986)

Mon préféré, de loin. Tout me plait, sauf la toute fin. L'humour est au poil, que ce soit Broderick qui parle à la caméra, les inserts, la zik, les profs à l'école, l'apparition de Charlie Sheen, le perso de Rooney, sa secrétaire... Noony culte.

# Home Alone (1990)

Ca fonctionne comme film pour enfant de pur divertissement: la scène de mise en place du plan est resté un orgasme pour moi pendant longtemps. Mais ça va hélas pas beaucoup plus loin.

# Beethoven (1992)

La lose commence.

# Home Alone 2: Lost in New York (1992)

Le même scénario que le premier, mais dans une ville.

# Dennis the Menace (1993)

Ca c'est douloureux.

# Beethoven's 2nd (1993)

ouch...

# Baby's Day Out (1994)
# Flubber (1997)
# Home Alone 3 (1997)

RIP.

L'homme a créé un style, et a même initié un sous genre. Mais il finit sur les rotules le John.

mets les titres en francais gars!

C'est fait.

Faut apprendre à lire IMDb. Pour ceux-là, il n'a rien écrit, il est juste crédité pour les "personnages" vu qu'il s'agit de suites de films qu'il a écrit.

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Oh fuck j'avais justement édité la liste comme il fallait mais j'en ai pris une autre pour les titres français. POUR BILLY.

Pas vus.


Flubber (1998)
Le film avec lequel je me suis rendu compte que fallait que je commence à arrêter de tout voir...

Bébé part en vadrouille (1994)
Souvenir d'un truc pas méchant mais pas gégé DU TOUT.

Denis la Malice (1993)
Aucun souvenir. Ca devait pas être glorieux.

Maman, j'ai encore raté l'avion (1992)
Beethoven (1992)
Maman, j'ai raté l'avion (1990)
Ca marchait sur moi à l'époque.

La P'tite arnaqueuse (1991)
C'était mignon ça je crois.

Uncle Buck (1989)
Pas grand souvenir. A l'époque, je l'avais remarqué parce que c'était "avec Macauley Culkin".

La Folle journée de Ferris Bueller (1986)
Découvert trop tard. Sympa.

Une Créature de rêve (1985)
Découvert après la série TV qui en fut tirée (Code Lisa). Aucun souvenir.

The Breakfast Club (1985)
Découvert tard mais tellement fondateur et fin. Son meilleur.

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Une Place à prendre (1991): bof bof,l'acteur principal n'a pas de charisme et Hughes était déjà à l'agonie à l'époque...

La Vie en plus (1989): son dernier bon film probablement...le duo Bacon-McGovern est mignon,le film touchant

Un Ticket pour deux (1987): là encore un duo bien sympa...bon souvenir

La Folle journée de Ferris Bueller (1986): son meilleur film avec "Breakfast Club" et "La vie en plus"

Une Créature de rêve (1985): souvenirs d'un film assez con mais fun...et Bill Paxton rules!

The Breakfast Club (1985): revu récemment et malgré quelques trucs un peu datés,ça reste très bon,très juste.

Les Pirates de l'île sauvage (1984): très bon souvenir mais pas revu depuis des années...je ne savais pas que c'était Hughes qui avait écrit le scénar.

Sixteen Candles (1984): souvenir d'un truc assez mièvre et un peu ringue...à revoir.

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J'en ai vu 3 :

Sixteen Candles (1984) : c'est vraiment mièvre, mais je trouve le film très drôle, très vivant, et assez juste. C'est Superbad en beaucoup moins vulgos. 4.5-5/6
Une créature de rêve (1985) : détesté, même pas réussi à le finir. Film juste agaçant, voire énervant. 0.5/6
The Breakfast Club (1985) : à revoir, mais très bon souvenir : 4.5/6

Il faut que je rattrape le reste.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J'ai laché La vie en Plus que je trouvais un peu hystéro-crispant l'autre soir sur Paramount TV, je voulais tenter à cause de la chanson de Kate Bush. Pas du tout fan de Ferris Bueller, mais faudra quand même que je vois Breakfast Club un jour

Un Ticket pour Deux / Planes, Trains and Automobiles (1987)

Le titre anglais confère au film une tournure moins comique et plus conceptuelle, à la fois post-moderne et ulyssienne .


En gros c'est un Buddy movie hivernal de Thanksgiving un peu poussif avec Steve Martin et John Candy, un peu inspiré par l'Emmerdeur de Molinaro, et aussi par Dickens.
Un publicitaire de Chicago doit rencontrer un grand client à New Yrok et ne vaut pas s'éterniser là pour rentrer fêter Thanksgiving avec sa jolie femme et ses enfants, pas encore ado.
Il fait des pieds et des mains, dans une logique de lutte darwinienne, pour prendre un vol intérieur en début de soirée, mais une tempête de neige ferme le trafic aérien pour 48 heures et déroute son avion vers Wichita, à 1000 km.à l'ouest de Chicago, chez les redneck.
Il se farcit son voisin de siége,VRP (en anneaux de rideau de douche) Séraphin Lampionnesque, collant, gaffeur mais aussi plus débrouillard, de motel en motel et de bugs Greyhound en voiture de location. Convenu et familial (mais avec une dimension un peu slapstick plus si courante dans le cinéma finalement, dès lors que les personnages n'ont plus peur de la situation et sont techniquement immortels, ils, ou plutôt le réalisateur va s'amuser à pêter de plus en plus de truc - ceci dit la situation renvoie à une innocence perdue après le 11 septembre).

Mais formellement la lumière et le grain de la pellicule sont superbes. Marrant de voir comment ils survivent aujourd'hui dans le grain des derniers Kelly Reichardt, comment cette netteté esthétique et ce piqué sont passés du mainstream à l'indé - et est finalement un signe nostalgique qui concerne 'histoire du media plus qu'une capture du réel.
Un sous-texte social est aussi présent : Steve Martin est un publicitaire cynique, sec et desabusé, déjà fatigué de son milieu avant que le film le commence (et il fallait cela pour que le film bifurque un peu vers une remise en cause timide de son heterosexualité). Il croit s'humaniser et apprendre la compassion en s'identifiant sans le comprendre à ce qui chez John Candy est déjà mort depuis longtemps , l'illusion d'une vie à la.fois plus vulgaire et plus intègre sans solitude ni malveillance (et il faut aussi cela pour que Candy ne réponde pas a l'invitation érotique qui ne vient que de Martin et jamais de lui, qu'à la place survienne un enjeu social plus économique , qui n'apparait qu'à la toute fin du film, celui du déclassement social, qui est perçu par le.spectateur à la place de Steve Martin - se's du freeze final plus clair que dans le Breakfast Club). C'est finalement un peu plus intéressant que ses films de lycées, ce croisement, qui inscrit l'aliénation et la peur du déclassement non pas dans une institution fermée, mais de manière plus tragique, dans la vastitude du paysage americain lui-,même, qui ici est conjuré en même temps que la solitude, qui est en fait terrifiante (belle idée du film, le trajet facile et confortable en avion, lié a un style de vie, devient un cauchemar presqu'horrique lorsqu'il est refait au sol au sens inverse - en tout cas une épreuve initiatique - le film devient finalement mystérieux - Candy est un SDF qui n'est pas perçu comme tel uniquement parce qu'il se déplace en avion - d'où aussi l'idée que le style de vie du publicitaire ou du cadre est étonnamment proche de celui du SDF, la seule différence est l'argent, qui dans le film est toujours manquant, mais aussi toujours substituable par autre chose, tant que l'on se résigne à la solitude, à ne jamais revoir personne.
Marrant aussi de voir a quel point les mimiques de Steve Martin sont calquées sur celle de Judd Nelson dans The Breakfast Club, avec la même caracterisation morale (mâle alpha fatigué) et le même freeze final comme s'il y avait un parallélisme strict rntre typage moral et typage physique (voire érotique) chez Hughes, qui protège les personnages de la vieillesse. Ceux-ci souffrent alors non pas d'être impuissant, mais de ne pas jouir de leur force et de leur sécurité, figure de l'absurde existentiel et du manque, interne au capitalisme, aussi individuelle que la réussite, insoluble, czr on ne sait pas si elle appelle la compassion ou le désir.

Pas mal.

À noter sans doute un des premiers scores hip hop (d'ailleurs un peu jazzy, proche de ce que faisait Gangstarr) dans un film mainstream.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Tu pouvais créer un topic vu la longueur de l'avis.

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J'espère que tu as pris autant de temps à le lire que j'ai eu de plaisir à le rédiger.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

J'ai pas lu.

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