Forum de FilmDeCulte

Oh tiens, tiens, Wenders fait une référence à Hopper, comme c'est original...
J'ai enfin vu récemment Paris, Texas en m'attendant à l'aimer et à être ému, j'ai trouvé ça creux, artificiel et discutable sur le fond. En un mot, le film m'a laissé indifférent et a été une déception cuisante.
J'embraie donc sur ce film à la piètre réputation et dont Ry Cooder signe la bande-son pour être agréablement surpris. La beauté des prises de vue, variété des angles, bande-originale mélancolique et accrocheuse contribuent à former une atmosphère indubitablement envoûtante. L'un des personnages traverse le film en disant "définissez telle ou telle chose" ("define violence", "define danger", etc), ce qui fait penser au Trust de Hal Hartley où la question suivante était posée :"Define love", qui se retrouve à nouveau posée à la fin du film de Wenders, lequel ressemble donc à un mix entre le cinéma de Hartley et celui d'Alan Rudolph, ce qui n'évoquera rien pour personne de toute façon. Wenders s'amuse avec différents types d'image, type caméra de surveillance, à la Abel Ferrara dans New Rose Hotel par exemple. Le film emprunte le trajet d'un film noir low-key, avec un Bill Pullman très endearing qui récite la voix-off et fatiguée de rigueur. Je passe sur les naïvetés pratiquement inhérentes au cinéma de Wenders, le film coule très bien.

On va faire simple : je n’ai rien compris. Je ne pige pas ce que Wenders veut nous dire, je ne pige pas l’intérêt et les motivations de chaque personnage, tout me semble artificiel, comme si le discours (brumeux) passait avant. Ça reste formellement bien fait, mais ça ne va pas plus loin.
1/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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