Forum de FilmDeCulte

C'est vrai? J'ai rencontré ce matin dans la rue la couille droite de Barack et elle te recherche désespérément. Au passage, je confirme que c'est vrai ce qu'on dit sur les teubs des blacks.

Elles puent ?

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N'écoutez pas Film Freak

Demande à Saint-Just (ou la mère de Puck).

J'en connais deux qui vont perdre en tout cas.

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J'aaaar-riiiiiiive.

Je cherche un gif de Ripley expulsant l'alien dans l'espace mais mon net rame.

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Les deux m'indifférent mais qui insulte l'autre en premier, ici ? Tetsuo conseille à Saint Just d'enculer sa propre maman.

Et un conseil c'est une insulte ? Mais où va-t-on ?!

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Nan mais Saint Juste, c'est pour son jeu d'identités à la con qu'il doit se faire bannir. Pas pour ses insultes.

Par contre, bannissez pas Caribou. Il a beau être con comme un balai, il est juste égal à lui même ici, je vois pas de raisons de le faire.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

ah non, pas de nouveau qui est qui.... pitié.

Provoc ou prono, c'est raté, mon teubé.


Suicide Squad c'est le film d'un mec qui pense encore que c'est cool de tirer avec son gun sur le côté.

J'ai rarement vu un film s'agit autant et rester aussi inerte.
Le récit passe littéralement UNE HEURE à introduire 5 ou 6 fois ses personnages et son postulat. Une scène où on les voit en taule, une scène où on parle d'eux, un flashback avant leur capture, une scène montrant de quoi l'un est capable, une scène où on vient les chercher, etc. Des films comme Les Ailes de l'enfer ou Armageddon réussissaient à faire tout ça en plus iconique et surtout...en une seule séquence. C'est quand tu vois ce genre de ratage que tu te rends compte à quel point le calibrage même formaté n'est pas donné à tout le monde.

Je ne suis pas étonné d'apprendre dans l'article du Hollywood Reporter (qui avait déjà été posté 2 pages plus haut, Abyssin) que ce montage est dû à la boîte qui s'est occupé de la bande-annonce du film. La première heure est une gigantesque bande-annonce. Mais en pas rythmé. Ce sont des vignettes mais parfois trop longues et parfois plusieurs fois sur le même personnage (alors que d'autres sont à peine introduits et/ou tardivement et/ou n'importe comment). Mais le montage d'un trailer et le montage d'un film, c'est pas le même exercice, les mecs. On raconte pas une histoire sur un format long comme ça. C'est monté en dépit du bon sens, rythmé (avec le cul) par un DJ atteint de troubles de l'attention et avec une culture FM (un morceau méga-connu tronqué par le suivant toutes les 1min30).

Passée cette interminable entrée en matière bardée d'effets de style de merde (les cartons sur l'écran, ringards), les protagonistes (mot que j'utilise avec ironie) vont passer le reste du film, structuré avec le zgeg, à errer dans un décor vraisemblablement unique alors qu'ils sont censés traverser toute une ville, allant de scènes d'action inintéressantes en scènes d'action inintéressantes, toutes dénuées de la MOINDRE idée dans le concept ou dans la mise en scène. Vous trouviez les scènes de baston "équipe vs. armées de soldats anonymes" des Marvel répétitives? Vous les trouverez géniales après avoir vu le néant de la scène identique dans celui-ci.

Le film se veut peut-être une réponse à Avengers ou Les Gardiens de la galaxie, à la sauce (faussement ici) "dark" DC mais ils auront montré en une année et deux films que la belle promesse de l'univers partagé mais "director driven" n'a pas été tenue et Snyder et Ayer ont été emmerdés pour obtenir quelque chose de plus "shared universe-friendly" pour l'un et "fun" pour l'autre. Mais au-delà de toute comparaison relativement peu constructive avec le studio d'en face, le film est juste mauvais.

Derrière le générisme de cet énième "rayon de lumière dans le ciel au milieu de la ville" avec le bonus alternatif "véhicules qui lévitent", il ne reste d'Ayer que sa vulgarité, dans le sexisme ambiant (male gaze à fond sur Margot Robbie et remarques macho à foisons dans la bouche de tout le monde) et dans la caractérisation. Parce que oui, maintenant qu'on a jugé sur pièce, on peut le dire : le parti-pris d'Ayer et Leto sur le Joker est risible. Peut-être que s'il avait été au coeur d'un film consacré principalement à son personnage et à sa relation avec Harley Quinn, cela aurait été plus pertinent, mais là...la scène avec Common dans la boîte de nuit au début...

Les personnages superficiellement badass ne fonctionnent que si l'acteur est bon.
C'est là que tu vois à quel point Will Smith est une vraie star de par son charisme naturel. Son perso est un cliché mal fichu, ses répliques sont globalement nases mais il parvient à surnager dans la mare de merde. Il m'avait manqué. Refais des bons films, putain.
C'est là que tu vois aussi que Margot Robbie est une star en devenir. L'humour de son personnage est interdit aux plus de 14 ans mais elle propose quelque chose.
À l'inverse, Hollywood va continuer à forcer pour que Jai Courtney et Joel Kinnaman explosent mais si le premier parvient à ne pas se ridiculiser comme dans ses précédents films parce qu'il campe un perso secondaire comique, le second confirme son inadéquation aux premiers rôles de films d'action.
Les autres sont des figurants dont les apparitions sont presque toujours nanardesques (Killer Croc qui ne fait que grogner, Enchantress et sa danse, Slipknot qui a dû avoir toutes ces scènes coupées).

Je ne sauve rien du film à l'exception de quelques beaux plans iconiques, qui étaient tous dans les bandes-annonces.


Pire. Été. Ever.

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Je crois que j'attendais ton avis en me disant que si toi aussi tu te rangeais du côté de l'avis général, c'était mort pour moi. Bon bah c'est plié...

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pas mieux