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MessagePosté: 03 Aoû 2012, 00:11 
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Successful superfucker
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Sous le regard de ses quatre amies, une fillette accepte de suivre un inconnu prétextant de l’aide. Elle finira violée et tuée dans le gymnase de l’école. Folle de chagrin, Asako la maman réunit les enfants et les menace pour n’avoir pas porté secours à la victime. Quinze années plus tard, chaque fillette devenue adulte va connaître une destinée en lien avec ce tragique événement. Tandis que la mère recherche encore un coupable jamais identifié, les jeunes femmes vont devoir se confronter à un passé qui les hante depuis lors.

Après la présentation l'année dernière de Mildred Pierce de Todd Haynes, la Mostra récidive avec ce feuilleton en cinq épisodes adapté d'un best seller par monsieur Tokyo Sonata. Chaînon manquant entre la mélancolie enfantine d'un Kore-Eda et la violence urbaine de Sono Sion, Kurosawa ne convainc pas vraiment dans l'exercice et semble avoir du mal à se dépatouiller d'un format télévisuel. Les épisodes les plus ratés sont ainsi ceux qui durent le plus longtemps, 75 minutes pour le premier et le final, contre 50mn pour les trois autres.

Chacun des quatre premiers épisodes suit une des fillettes quinze ans après le meurtre, celles-ci ayant pour point commun d'être devenues des cassos de compétition et de recroiser le chemin de la mère, nécessaire afin d'expier leur passé douloureux. La première est devenue complètement agoraphobe et va se marier avec un fils à papa tout aussi autiste qu'elle, l'obligeant à s'habiller comme une poupée pendant qu'il dort. La seconde est devenue institutrice et adepte de self defense, et a pour dessein de protéger ces élèves, ce qui coup de bol, arrive quand un psychopathe débarque aux heures de piscine pour taillader la marmaille à l'arme blanche. La troisième est totalement tarée, se prend pour un ours et finit en taule (c'est peut-être le meilleur épisode du lot). La quatrième, contrairement aux trois autres qui ont ce besoin chevillé au corps de rendre des comptes à la mère de la victime, s'en bat les steaks, jalouse sa soeur depuis toujours, tombe enceinte sans dire de qui et recontacte la mère pour lui proposer de lui donner un renseignement sur l'agresseur qui lui surgit comme ça à la radio quinze ans plus tard, si elle conscent à lui laisser son mari richissime. Enfin, le dernier épisode suit la mère, riche de ce cliffangher en bois de dernière minute, qui va enfin pouvoir se venger en en remettant une couche sur un scénario des plus fumasses vu qu'elle connait bien le psychopathe dont on connait la tête depuis le début (le meurtre et la hargne de la mère reviennent dans les premières minutes des quatre épisodes sous un angle rashomon).

Décors désincarnés, rythme inégal, couleurs désaturées, violence larvée à tous les étages, absurdité du poids de la société, rebondissements sans grand lien avec une quelconque progression des épisodes, final assez catastrophique au niveau de l'interprétation... Shokuzai distille autant son étrange morosité qu'il se heurte aux carcans d'une commande télévisuelle. Pas franchement une grande réussite donc, mais bon je n'aime pas trop Kurosawa d'habitude alors vous pouvez toujours tenter les cinq heures dans un élan procrastinatif.

2/6


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MessagePosté: 04 Juin 2013, 22:12 
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Antichrist
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J'ai vu la première partie au cinéma, et la seconde dans un streaming zarbi avec des sous-titres anglais. Ce n'est pas le meilleur "film" de Kurosawa, comme tu le dis, il y a beaucoup de longueur. J'aime beaucoup le prologue, le premier "épisode", le deux bof, le trois est bien aussi, le quatre bof bof et la résolution est quand même assez "honteuse". Par contre, ça reste filmé avec un talent pour créer une atmosphère claustro qui force le respect, tu as l'impression d'être hypnotisé ou la tête sous l'eau.

3-4/6


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MessagePosté: 04 Juin 2013, 23:42 
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Me suis quand même bien fait chier durant les deux heures de la première partie. C'est ultra lent, très minimaliste, un peu cheap aussi. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus poétique et/ou troublant et à part la première histoire vraiment sympa (avec le mec fan de poupées) ça m'a semblé assez banal. Après Kurosawa parvient à créer certaines ambiances avec trois fois rien (un jeu génial sur la lumière lors du monologue de l'instit par exemple) mais c'est trop rare.
Pas sûr de me motive pour les 2h30 de la partie 2.

2.5/6

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MessagePosté: 05 Juin 2013, 20:45 
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Oui donc un peu pareil.
J'aime beaucoup le point de départ (ce que la mère dit aux gamines et le fait de voir les conséquences sur chacune 15 ans après) mais au bout de deux épisodes, je peine à voir en quoi une telle durée est justifiée (le premier est vraiment interminable), malgré les idées intéressantes (la poupée, notamment) et surtout, je trouve que tout ce qui était déjà évident dans la caractérisation des personnages est surligné par des dialogues super didactiques où l'on vient expliciter le pourquoi du comment (le mari qui dit à sa femme "t'es une poupée parce que tu as refusé d'être adulte parce que tu veux pas être souillée" et la prof qui monologue sur les raisons de ses actes, "oui c'est parce que j'ai pas pu protéger mon amie y a 15 ans", NOOOOON SANS DEEEEEEC).

Et formellement, je ne retiens pas grand chose de mon premier Kiyoshi Kurosawa (à part le rêve de la gamine avec le mec qui explose la poupée).

2/6

Chais pas si je verrais la suite.

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MessagePosté: 05 Juin 2013, 21:51 
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Tu devrais quand même essayer Cure. Sorte Seven/Klute à la sauce fantastique. Le scenario se tient déjà plus (pas trop de temps morts il me semble) et la mise en scène enchaine les morceaux de bravoure.
C'est celui par lequel j'ai commencé et c'est le meilleur pour l'instant, à mon avis. Et vous me refoidissez pour continuer la :D .


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MessagePosté: 05 Juin 2013, 21:55 
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Oui, contrairement à Hong Sang Soo l'an dernier, ça ne m'a pas dégoûté du réal non plus.

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MessagePosté: 05 Juin 2013, 22:07 
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Tssssss


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MessagePosté: 09 Juin 2013, 10:59 
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Successful superfucker
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Film Freak a écrit:
Oui, contrairement à Hong Sang Soo l'an dernier, ça ne m'a pas dégoûté du réal non plus.


D'ailleurs si j'en crois le site de notes vous vous êtes partagé le labeur en couple: Tu es allé voir la première partie et zazaza la seconde. Vous vous êtes racontés la moitié manquante devant des samoussas?


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MessagePosté: 09 Juin 2013, 12:36 
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Nan elle a dû se planter et noter l'autre.

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MessagePosté: 27 Juin 2013, 17:14 
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Je relativisais d'entrée pour ce Shokuzai de Kurosawa, déjà indulgent à l'idée de voir un projet pour la télévision "en attendant" faute de mieux (soucis de financement etc) mais cependant curieux de voir comment le réalisateur allait gérer ce nouveau format. Le premier épisode "The French Doll" place la barre assez haut mais il faut bien avouer que la suite ne se hissera jamais à ce niveau et se dégonflera progressivement jusqu'à un dénouement décevant tout en dialogues explicatifs dont on se serait bien passé, l'essentiel du feuilleton reposant plus sur la vie de ces jeunes femmes 15 ans après l'horreur vécue, comment ce traumatisme les affecte etc, plutôt que le mobile du meurtre en question et cette histoire de repentance. Après Kurosawa fait le minimum syndical au niveau de la réalisation, soignant l'ambiance dans les moments clés, mais on sent que le cinéaste a des difficultés à passer outre l'aspect "formaté" du projet qu'il s'est imposé. 4/6 d'un vendu qui plus est indulgent mais c'est clair qu'on est loin de ses meilleurs films. Grosse attente pour Real par contre.

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MessagePosté: 08 Juil 2013, 04:34 
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Au-delà des défauts, immédiatement visibles (surexplication, longueurs, final lourdingue confinant au cliché), je suis resté profondément marqué, une semaine après, par la splendide réussite du découpage en cinq volets. Je ne savais pas grand chose de l'intrigue avant de pénétrer dans la salle pour 4h30 de film - oui je suis un peu maso. Mais quand j'ai compris que l'on suivrait la destinée de chacune des quatre fillettes, j'ai été transporté par une certaine jubilation. Comment vivent-elles la culpabilité, le sens moral du devoir, comment le traumatisme se répercute-t-il sur leur vie? Le fait que chaque volet s'ouvre sur le flashback de l'événement du point de vue de la fillette dont il sera question permet d'établir avec précision le lien de cause à effet entre la distribution des rôles entre les filles pour aller chercher du secours et le fardeau personnalisé que chacune d'elle va porter ensuite. Cette distribution des rôles sur le moment, faite avec hâte mais autorité par l'une d'entre elles (mais laquelle? je parierais sur la dernière, la culotté...), va se révéler être une distribution des rôles pour la vie, une vraie fatalité; ainsi, par exemple, de cette petite qui laissée à elle-même cherche en vain la maîtresse et qui va devenir enseignante sévère mais protectrice. Et de là, j'ai trouvé le film finement écrit sur la nature de ces correspondances. Mille petites choses sont incroyablement bien vues, et ce, tant dans l'arc scénaristique principal (comme le fait que ce soit la seule des quatre qui n'ait aucun remord qui finit par trouver le meurtrier et satisfait la mère vengeuse) que dans la mosaïque descriptive du Japon constituée par les différents volets (le poids de l'héritage, valeur cardinale au Japon qui ici créé un monstre sensible aux seules poupées; la déliquescence de l'éducation même dans un pays comme le Japon, où le respect des convenances ne se traduit pas comme on l'espèrerait a priori par un respect des enseignants mais bien au contraire par l'obligation de multiplier les courbettes devant les parents d'enfants-rois incontrôlables, etc.). La grande beauté de Shokuzai est donc à trouver dans ces atmosphères qui se succèdent et oscillent entre réalisme social et angoisse quasi fantastique, et qui cependant demeurent toutes reliées à la grande déflagration centrale.


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MessagePosté: 12 Aoû 2013, 14:47 
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Messages: 3921
Localisation: bah un cimetière, tiens...
Il y a quelque chose qui me fascine franchement dans l'évolution récente du Kurosawa, et qui se radicalise ici: cette maîtrise des codes de l'horreur pour les remettre en scène dans d'autres genres.
ici, et surtout dans le premier, la barre monte d'un cran.
Il ne s'agit même pas de réutiliser les codes d'un genre pour faire transparaître quelque chose dans un autre (l'aspect mythique et fantomatique du monde du travail et de ses pseudo valeurs dans Tokyo Sonata, par exemple), mais d'un film dans lequel jamais nous ne savons où nous sommes. Ce n'est pas non plus une simple question de genre car laisser ouverte la question de savoir s'il s'agit d'horreur permet surtout de révéler le caractère horrifique de l'ordinaire ou ordinaire de l'horreur. Ce sont des forces invisibles qui sont à l'oeuvre ici, qui poussent, et dont on comprend à la fin qu'elles avaient poussé depuis bien longtemps avant l'événement initial, mais peu importe finalement leur nature. L'essentiel est que nous le vivions de la même manière dans son horreur, ordinaire ou non.

Tout cela est concentré dans un seul plan qui contamine au moins les trois premières histoires du film. non pas la scène du rêve avec la poupée, quelle qu'en soit sa qualité, mais le dernier plan de la scène précédente, sur la mère faisant le serment aux filles de ne jamais les lâcher. Bien entendu le rêve qui suit aide à cette contamination et à se demander si l'on est en présence d'une malédiction, mais finalement, cela fonctionnerait tout autant sans, et l'on pourrait presque critiquer la présence de cette scène à ce moment là, comme si Kiyoshi n'avais pas été assez sûr de son effet pour ne pas le redoubler. Quoiqu'il en soit, en un plan, le film nous plonge dans une ambiance qui nous fait tenir les trois heures suivantes, leur confine et maintient leur caractère angoissant, malgré des passages à vide, et des histoires qui seraient en elles-mêmes faiblardes (finalement je pense que c'est au format série que le métrage doit perdre toute son ampleur, la contamination n'étant sans doute lus la même).

la deuxième partie faiblit légèrement en changeant de registre, car, même si elle renverse finement la perspective des deux premières, même si cela fait aussi rebondir le caractère horrifique initial (la spirale des vengeances se retournant elle-même, tout en replaçant les forces invisibles au passé), il reste certains traitements périlleux
(le caractère incestueux du viol pourrait être mieux géré, mais est traité de manière presque aussi cliché -et le discours du père/violeur/assassin "j'ai compris pourquoi je voulais la souiller. Parce que c'était moi que j'ai reconnu", en gros- que l'inceste dans un old boy, confirmant une nouvelle fois la facilité et le cliché du traitement d'un tel thème dans le ciné asiatique. j’aimerais trouver des contre exemples)
dans le final qui, trop mal gérés, le font légèrement retomber. Non que la fin soit vraiment mauvaise, mais ce léger gâchis fait retomber l’impression de superbe laissée jusque là.



Ca donne du 5-5,5 pour le premier, et du 4,5 pour le second, le tout dépassant la moyenne des parties.

(pas sûr qu'il soit pertinent de le mettre ce sujet dans la section télévision par contre)

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

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MessagePosté: 16 Déc 2013, 01:29 
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Mouais.

Comme souvent chez Kurosawa, le pitch initial est en or : la malédiction, la découpe un épisode = un témoin, la distribution des rôles face au meutre dont parle Baptiste, le personnage de la mère comme une sorcière un peu irréelle qui apparaît de nulle part... Ça va de pair avec l'habituel talent de Kurosawa pour les ambiances, les décors, l'étrangeté poétique, absurde et comique, qui même au fin du fin fond de son cinquième épisode merdique (qu'on a lâché depuis longtemps) parvient encore à m'émerveiller :
la mère qui prie à la fenêtre face à la lumière, avec ce gentil policier qui la condamne de sa bienveillance... magnifique.

Mais au-delà de la longueur intenable (le premier épisode, mon dieu), ou de la laideur absolue du numérique, il y a des problèmes structurels assez profonds, et l'impression que la série passe à côté de ce qui est son meilleur. Si le plan de l'homme cassant la poupée est particulièrement fort, c'est parce qu'il parle "trauma" : la série est bien quand elle explique en quoi cet évènement va condamner d'emblée la sexualité de ses héroïnes, et par-là même ce qu'il va révéler de l'inconscient freudien (de domination, d'enfance et d'âge adulte, du culpabilité rigide) de tout le Japon. C'est en ça que le dernier épisode me semble complètement à l'ouest :
donner des raisons autres à ce meurtre que celles de la pulsion, le replacer dans un cadre de vengeance, c'est en gâcher toute la "pureté", si je puis dire, et par là-même tout le monstrueux mystère.

Plus généralement, j'ai l'impression de scénars qui y vont soit trop lourdement, artificiellement ou aléatoirement sur cette ligne-là, et qui jouent finalement très peu des points de vue et du vécu de l'évènement par chacune des filles dans la scène initiale (sans vouloir remaker Rashômon, il y avait tellement plus à faire).

Kurosawa nous rappelle toutes les deux minutes combien il a de l'or dans les doigts, et il bâcle son talent n'importe comment. J'ai trouve ça du coup à la fois malaisant (nauséeux et très pénible à suivre, à force de s'identifier aux circonvolutions d'une histoire qui va partout et nulle part, n'importe comment), et surtout frustrant : on dirait un paquet cadeau tout prêt pour remake américain. Gâchis.


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MessagePosté: 12 Mar 2014, 22:55 
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J'ai décidé de le rattrapper en prévision de la sortie de Real que j'attends beaucoup, et Shokuzai m'a laissé une sensation étrange.

J'avais regardé la première partie il y'a 10-15 jours et ça m'était passé totalement au-dessus de la tête. J'ai eu beaucoup de peine du coup à m'infliger les 2h30 restante, jusqu'a me forcer hier soir histoire de voir où ça nous mène, et je me suis surpris à être captivé par cette suite.

La troisième histoire fonctionne très bien déjà ce qui m'a permis de rentrer dedans tout de suite, et je trouve les deux nouveaux protagonistes féminins bien plus interessantes que dans la première partie. J'aime particulièrement cette façon de faire planer l'horreur, le drame, et le fantastique au-dessus des personnages, ce qui m'avait totalement échappé sur les deux premières heures. Il y'a un véritable malaise qui s'installe et qui rend l'histoire beaucoup plus opaque, et plus intense. Il y'a en tout cas selon moi plus de matière que dans l'idée un peu froide et pas très crédible du voleur de poupée ou de l'enseignante persécutée.

Dans cette deuxième partie les personnages sont réellement en quête de quelque chose (l'intéraction sociale avec la petite fille pour le personnage de l'Ours, la recherche d'un amour fantasmé dans le dernier portrait, et bien sur la recherche du tueur et le besoin de sceller les portes du passé pour la protagonistes) et pour moi leurs motivations me semblent plus accessibles, proches de moi, et m'engagent davantage dans l'execution du récit.

Mais c'est aussi possible qu'en ma qualité de spectateur j'étais simplement plus receptif lors de la "seconde" vision, deux semaines plus tards (j'avais aussi beaucoup moins d'attentes).

Dans l'ensemble ça donnerait quelque chose comme 3/6


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