Forum de FilmDeCulte

En Sicile, dans les années 1960, alors que le chef de la mafia part en prison, il conseille à son neveu et successeur potentiel, Vito, d'épouser une jeune fille vertueuse et issue d'une famille pauvre. Le choix de Vito se porte sur Francesca, seulement 15 ans, dont il tombe amoureux. Mais la jeune fille le rejette et refuse de se marier avec lui. Humilié par son refus, il la kidnappe et la viole. Il lui demande de devenir sa femme mais elle refuse toujours. Son comportement se heurte aux conventions traditionnelles du pays selon lesquelles une femme perd son honneur si elle n'épouse pas l'homme avec lequel elle a perdu sa virginité. Francesca dépose plainte contre lui mais ses parents et ses frères ne veulent pas la soutenir face à son bourreau. Un véritable bras de fer commence entre elle et Vito. Seule contre la mafia, elle est prête à tout pour combattre Vito.

Je n'y connais pas grand chose en cinéma de genre italien (au fond, à part quelques Soavi / Argento / Fulci, j'en ai peu vu), mais la constante de ce cinéma que j'adore, c'est cette absence de gras, jusqu'à mener parfois à l'incohérence. Tant pis si un rebondissement sort de la poche, si un personnage manque de crédibilité parce qu'il manquerait une scène explicative, il y a ici un art de la simplicité, de l’ellipse, qui accompagne merveilleusement cette mise en scène aride (la scène du banquet, quelle horreur !). Ajoutons l'extraordinaire parttion de Morricone, les yeux d'Alessio Orano et d'Ornella Muti (à croire qu'ils ont été choisis tous deux pour ça), et on a un petit polar d'une grande sécheresse, et un portrait terrifiant de l'Italie des années 60/70.

4/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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