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Après Ararat, son essentiel long métrage sur le génocide arménien, le réalisateur canadien Atom Egoyan se frotte au film noir en adaptant le ténébreux roman de Rupert Holmes. Dès les premières scènes, ce qui semble être un polar lambda avec ses créatures fatales et ses voitures rutilantes se retrouve contaminée par l'univers très fécond de l'auteur du Voyage de Felicia.

Comme David Lynch avant lui, avec Mulholland Drive, référence écrasante, Atom Egoyan explore l'envers du décor de l'usine à rêves et montre les ravages que celle-ci engendre sur les gens qui la composent. Si la résolution de l'intrigue, simple whodunit, est quelque peu décevante, le charme des acteurs (Kevin Bacon, Colin Firth, Alison Lohman) et surtout la fluidité de la mise en scène finissent par emporter l'adhésion.

4/6

Ps: Atom Egoyan est sympa et chaleureux. Mais parle anglais. Avec un accent arménien.

Jolie petite surprise que ce film dont je n'attendais rien et qui parvient à séduire. En tout cas, qui m'a séduit avec son tableau des '50s (un peu à la LA Confidential) et son enquête, certes sans grande originalité (d'ailleurs, vers la fin, quand ça retombe trop dans le whodunit en soi, avec twists et tout, ça perd de son intérêt) mais ce n'est pas le principal intérêt de l'histoire qui préfère s'attarder sur la vérité cachée derrière le glamour hollywoodien. Et les scènes de cul sont bien aussi.

4/6

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... J'ai de plus en plus envie d'aller voir ce film...

Film assez décevant pour ma part. Il y a plein de choses très bien, c'est bien mis en scène les acteurs sont bons mais il y a un truc qui ne me plait pas dans le scénario qui me fait sortir du film et de l'intrigue. ça pourrait etre tellement mieux que j'en suis ressorti avec une impression de gachis.
3/6

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Sim
[url=http://simsrest.blog.lemonde.fr]Ce sera surtout l'occasion de rencontrer le gratin cairote.
[/url]"Le fil politique est souvent source de frustration et d'incompréhension.
Le fil du slip aussi, cela dit." Chlochette

Ennui profond. Durant la première demi-heure, je me dis qu'Atom Egoyan n'est décidément pas Scorsese et que sa description du milieu mafieux manque de punch.
Puis durant la seconde demi-heure, je me dis qu'Atom Egoyan n'est décidément pas Lynch et que sa vision noire et onirique de l'envers du décor de Hollywood manque cruellement de charme, de profondeur, de tension...
Puis vers la fin, je me dis qu'Atom Egoyan n'est décidément pas Brian Singer, et que son whodunit est vraiment bidon.
2/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Une première partie très classe qui entremèle avec brio plusieurs points de vue sans jamais perdre le spectateur. On pense effectivement à du Scorsese en mode mineur, mais Egoyan insufle un autre genre de rythme. Les cadres sont statiques et laisse respirer les acteurs. Quelques jolis scènes parsèment la deuxième partie comme celle avec l'actrice Alice puis vient une conclusion un peu décevante.
Par contre l'idée de relire plusieurs fois la scène du show télé sous plusieurs angles et avec une émotion différente est belle, interessante et bien amené dans le film.

Un film agréable qui nous invite à nous poser constamment des questions, et c'est pas si mal.
J'ai eu un peu de mal avec le jeu trop transparent de Lohman.

Un film très agréable à voir mais qui laisse un gout un peu amer...

Pendant le film, on suit tout avec plaisir, car c'est beau à voir, et que même si ça s'éparpille un peu, la tension est bien maintenue. (et puis que Alison Lohman, personnellement )

Mais quand le film se termine... ben on a l'impression d'un puzzle mal terminée.
L'intrigue qui nous a tenu en haleine est finalement bien bof, sa résolution également.
Bref il ne reste pas grand chose qu'une jolie boite vide.

Je pense qu'Egoyan aurait pas du laisser planer plus de mystère à la fin, plutôt que tout boucler rapidement.
J'ai du mal à trouver le film pleinement satisfaisant, même si j'ai passé un très bon moment.