Forum de FilmDeCulte

Un pauvre hère trouve une pierre magique pouvant transformer le fer en or.

Avant les cinéphiles du futur qui confondront constamment SKYFALL et SPECTRE, il y aura eu ceux des années 60 qui confondaient PATHER PANCHALI et PARASH PATHAR. Enfin, si tant est qu'ils aient eu connaissance de ce dernier, tant le film semble marginal dans la carrière de Ray (même pas de pitch sur AlloCiné, page Wiki FR quasi vide...).

Troisième film et premier à ne pas appartenir à la (à l'époque pas encore) Trilogie d'Apu, cette fable m'avait intrigué par son pitch. J'ai bien vite été désarçonné par le surjeu du personnage principal, sorte de Bourvil du sous-continent indien aux yeux globuleux. L'histoire promet un récit à la roi Midas mais se contente pendant une bonne heure de faire du surplace, pis !, du remplissage (scènes fantasmées étirées en longueur où le héros s'imagine en leader du pays, mollesse absolue...).

J'en suis venu à me demander si c'était pas un projet de commande et que Ray voulait éponger les dettes d'Apu en mode "One for them", tant le film est grotesque. Mais apparemment non.

Cependant, au bout d'une heure, une heure et quart, la situation dégénère et la sauce thématique finit par prendre, la société indienne elle-même étant ébranlée par les bêtises du héros.

Bref, mignon mais long pour pas grand chose. Et je l'ai vu dans un master absolument dégueu, ce qui n'a pas aidé.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ta rétro donne envie de se plonger dans sa filmo... J'avoue avoir été un peu refroidi par le (pourtant réputé) Salon de musique l'année dernière. Je n'ai d'ailleurs pas vu la fin. Je tenterai peut-être à nouveau.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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