Forum de FilmDeCulte

Non. Je ne pardonne qu'aux vieux, aux aveugles et à ceux qui ne savent pas lire ni ne connaissent la langue d'origine du film. Et tu n'appartiens à aucune de ces catégories.

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N'écoutez pas Film Freak

Nijal regarde les films dans la version qu'il préfère. C'est effectivement subjectif (son choix).

Cependant, la VO est préférable (objectivement) car la voix, les intonations, la modulation est une composante essentielle du jeu de l'acteur (même si on ne comprend pas réellement ce qui est dit, genre films niaks).

Travolta avec la voix de Depardieu dans Blow Out est LE remède à la VF (mais Brando en VO, dans L'équipée sauvage, ça casse le mythe...).

Retour vers le futur, je le regarde en VF.

Je suis vieux et je préfère la VO (à 99%). C'est quoi ce racisme anti-vieux, Tets ?

Par vieux j'entends les personnes trop âgées pour lire les sous-titres, genre mon grand-père, soit ceux qui ont une bonne excuse.

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N'écoutez pas Film Freak

Chauffé par le dynamisme de Wise sur West Side Story, j'étais très curieux de découvrir celui-ci malgré l'aura de niaiserie qui lui colle à la peau et dans un premier temps, j'étais plutôt conquis.

Ces vues aériennes des montagnes autrichiennes qui remplacent celles de New York, ce travelling fou vers Julie Andrews gravissant la colline pour chanter à tue-tête les mérites du "son de la musique", j'étais prêt à embrasser complètement le délire. Le premier acte, qui contient sans hasard les chansons les plus connues, est franchement entraînant. Le récit a beau refoutre Andrews dans un rôle quasi-identique à celui qu'elle tenait dans Mary Poppins l'année d'avant, elle m'est beaucoup plus sympathique ici. Et la façon dont la musique elle-même est vantée comme un pouvoir absolu capable de tout permet d'incarner le récit cliché de la gouvernante apprivoisant les enfants turbulents et conquérant le cœur de leur capitaine de papa (Plummer, impérial).

Le souci, c'est que chacun des mini-films évoqués par Bliss dans son message ("Maria et le couvent, Maria et les gosses, Maria et la rivale, Maria et les nazis") est résolu en deux coups de cuillère à pot (enfin en UNE chanson à chaque fois quoi). J'apprécie que le film se créé d'autres enjeux après être venus à bout du plus évident (décoincer le Capitaine) mais tout est expédié. Pourquoi la rivale en question n'a pas sa chanson? Pourquoi ne pas l'incarner de cette manière plutôt que de répéter les mêmes chansons dans la deuxième moitié du film?

Pareillement, si je peux comprendre la velléité d'exhaustivité du film, montrant LE POUVOIR DE LA MUSIQUE venir à bout de tout, jusqu'aux nazis, ça donne un putain de film de trois heures (pas une façon de parler) qui aurait clairement pu durer moins...ou mettre ce temps à meilleur escient. Ça entame un peu l'aspect feel-good du film vu comme il overstay son welcome.

Reste que c'est très joli même si moins fou fou que son précédent musical (peu de chorégraphies ici).

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