Forum de FilmDeCulte

Une ressortie qu'elle est bien et mieux que ce texte (sinon on dirait l'actrice de Kung Pow), inspiration du Tarantino pour les collectionneurs

http://www.filmdeculte.com/culte/culte.php?id=153


JEU DE MAINS



La Main de fer, l’une des œuvres mythiques accouchées par les studios de la Shaw Brothers, au début des années 70, ressort dans les salles obscures en France. Classique parmi les classiques, l’œuvre du Coréen Chang-hwa Jeong (ou son nom chinois, Chen Chang-Ho) suit respectueusement quelques unes des traces du genre, avec au menu un minutieux apprentissage de la technique et de l’humilité, des embûches tragiques (les mains brisées), et une revanche terrible à coups de poing en fer, le tout en traversant quelques forêts de studios ou en faisant la connaissance gracieuse de quelques donzelles un rien miauleuses et aux pattes en forme d’accroche-cœur. Le décor planté, Chang-hwa Jeong se sert au mieux de la recette, celle qui a permis au film de dépasser les strictes limites de l’Asie pour imposer le genre en Europe et en Amérique, aux côtés des chorégraphies d’un certain Bruce Lee. Des années plus tard, il n’y a pas besoin de chercher bien loin pour voir l’une des grandes inspirations de Quentin Tarantino dans son récent Kill Bill.


GOLDFINGER



De la musique-gyrophare vengeresse à la lumière rouge et menaçante de la furie, en passant par un dantesque arrachage d’yeux et quelques zooms violents, le prodige américain rend en effet un hommage direct à son ancêtre de Corée. L’œuvre de ce dernier n’est pas sans rappeler le postulat des différents épisodes de la trilogie manchot du maître récemment disparu, Chang Cheh (Un seul bras les tua tous, Le Bras de la vengeance et La Rage du tigre), où un combattant mutilé se doit de remonter la pente. A cette différence près qu’ici, les mains nues ont pris la place des sabres tranchants. Chang-hwa Jeong adopte un style sec et nerveux, sans câbles mais avec le renfort de quelques trampolines. Le tout porté vers un beau crescendo final perdu dans les ombres, violent et lyrique. Etrangement, le film n’a pas été accueilli avec un enthousiasme débordant en Asie. C’est ailleurs qu’il a dû faire ses preuves, jusqu’à devenir un film culte qui, une trentaine d’années plus tard, n’a pratiquement rien perdu de son impact.

yo/6

Sinon on pourrait faire aussi un topic sabreur manchot m'enfin

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Doll, it's a heartbreaking affair

Yeah !!!

J'adore ce film. Lo Lieh déchire tout. Vive Lo Lieh !

A noter que ça passe à l'Orient pour les possesseurs de cartes qui n'oseraient pas.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Et au Majestic Bastille pour les fidèles au Pass "aime-cadeau".

Jamais vu auparavant cette Main de fer (aussi connu comme Five Fingers of Death, King Boxer et les Fraises sauvages Part II), qui a pourtant lancé la mode des films de tatane aux States avant l'explosion Bruce Lee. Assez évident à la vision de comprendre ce qui a pu enflammer le cœur de nos amis d'outre-Atlantique : le récit d'un tournoi entre deux écoles est agencé comme leurs films sportifs avec l'entraînement de l'underdog qui va devoir se faire une place dans l'équipe, s'entraîner comme un dingue, se ré-entraîner comme un dingue après une blessure qu'on croit handicapante et surgir in extremis à un moment crucial de la compét'.
La prod extrêmement soignée de la Shaw y est aussi pour beaucoup : décors et costumes flamboyants, des figurants partout, et une tenue dans les combats qui sont spectaculaires sans que ça devienne trop outré pour le public plus mainstream. Le "super-pouvoir" du héros et ses mains qui luisent avant de distribuer les attaques finales, aura évidemment inspiré les auteurs de Marvel pour leur Iron Fist.

Le pari du réalisateur, légèrement outsider puisque débauché du ciné coréen où il s'était spécialisé dans l'action dans les 60s, était, comme pour son héros, de se mesurer aux tenants du titre, Chang Cheh et King Hu. De son aveu, il a emmagasiné des heures de visionnage pour aboutir sur celui-ci à une espèce de film d'arts martiaux ultimes et le côté anthologique se ressent dans le foisonnement de personnages secondaires, chacun ayant un objectif bien précis et une personnalité bien campée. Et le rythme intensif est ainsi soutenu par le thème de la loyauté qui parcourt l'ensemble mais également par la diversité des styles et armes déployés au gré des combats tous impeccablement emballés et photographiés.

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pas vu celui là. Cela donne envie.

Franchement, j'ai été surpris par la tenue de l'ensemble et le fait que ça n'arrête pas. Il y a au moins trois combats finaux.

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