Forum de FilmDeCulte

WTF

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

À une époque, j'ai maté beaucoup de séries comle ça mais pas des films

Mais aujourd'hui, il m'arrive de saisir de le Smartphone pendant un film qui me fait chier. Là par exemple j'écris ce message alors que je suis en plein Halloween Kills.

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

J'interromps rarement un film chez moi, mais j'ai un souci de gros maniaque: si je rate une réplique, ou estime que je n'ai pas assez "absorbé" un moment parce que je pensais à autre chose (souvent, au film lui-même), je fais un rapide retour en arrière.

C'est vraiment la plaie, j'essaie de limiter au max car ça casse le flux du film mais y a des fois où j'ai du mal à m'en empêcher.

Comme FF, quand un film me fait chier j'ai aucun scrupule à prendre mon smartphone pour regarder mes notifications ou autre.

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CroqAnimement votre

Perso j'ai pas encore passé le cap de découper le film en plusieurs morceaux.

Ça m'est arrivé à cause de Madame qui s'endort.

Mais surtout sur des séries.

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Ah ouais quand même.

J'en suis à 117 toutes catégories (découverte, nouvelle vision, salle) et je suis déjà hyper content !

Et ouais ça passe pas visionner des films en plusieurs fois, et parfois sur le téléphone pour Netflix (mais là je me sens sale).

Et pour rebondir sur ce que disait Baptiste en ouverture, même si pleins de sorties me font envie, j'apprécie aussi découvrir des films chez moi et rattraper ainsi mon inculture cinématographique, ça aura au moins été un des effets positifs des confinements et couvre-feux.

A peu près 200 vus, dont 102 de l'année en cours... Je découpe aussi. Souvent en deux.

Chacun ses maniaqueries

Au ciné, j'essaie d'aller voir tout ce qui peut avoir une chance de me plaire (sur la base des retours critiques, des votes des forumeurs et du nom des réals). Ça tourne entre 1 et 4 films par semaine. J'aimerai aller voir des ressorties, ou trainer mes guêtres à la cinémathèque ou aux forum des images, mais je n'ai pas assez le temps.

Chez moi, j'enregistre tout ce qui est dans ma Watchlist IMDb et qui est diffusé à la TV. Et j'essaie de voir tout ce qui est dispo légalement sur les plateformes (Henri, MK2 Curiosity, FTV, Arte, TV5 Monde...).

Et pour compléter le tout j'ai souvent une rétro en cours, là celle de Lubitsch que je suis à deux doigts de conclure.

Ce qui fait que je passe mon temps à acheter des BR mais que je n'en ai jamais regardé un.

Période de retraite cinéphilique pour ma part

Oui moi aussi.
Forme d'isolement social que l'âge accentue (tout simplement moins de sortie entre amis car les gens deviennent moins moins dispo en famille), omniprésence des écrans, surtravail voir surmenage, plus quelques pépins de santé heureusement en voie d'amélioration, fermeture (ou pas, pas clair) de la légendaire médiathèque. Le COVID n'a rien arrangé.

Paradoxalement les écrans sont tellement omniprésents et de plus en plus petit que la salle reste le meilleur contexte pour voir des films, mais le public est de plus âgé embourgeoisé et clairsemé. Les étudiants s'en foutent par exemple, même eux sonr sur Insta ou TikTok. Le smartphone bouffe aussi du temps et de l'attention même chez moi en principe équipé pour resister.

Avec le confinement cela m'arrivait un peu plus de prendre des films sur scalisto ou des torrent mais le plaisir de les voir est beaucoup faible. Et ce n'est pas de la cinéphilie. Une histoire par site de rencontre aura toujours moins de sens qu'une qui se fait naturellement, c'est un peu pareil. C'est lié à la culpabilité du vol (surtout qu'ils pompent allègrement Carlotta ou Criterion voire d'autres éditeurs plus fragiles), au caractère complètement individuel du geste (pas d'échange possible sur le film), et au fait aussi que l'ordinateur est un outil de travail avec lequel il faut une coupure (pour cela même le streaming légal m'interese peu, sauf sur ArteTV car c'est une politique de production). Si je déménage vers un appart plus grand j'aurais quand-même une télé pour voir des films.

Je me définirais pas comme cinéphile mais le cinéma m'a permis pourtant de me construire, intellectuellemen, mais aussi politiquement voire psychologiquement (intéressant de reconnaître une forme de mal-être ailleurs dsbs d'autres époque ou pays, et le geste de l'exprimer pour le resoudre). J'avais étudié la philo mais hors classe préparatoire l'enseignement était compassé et volontairemebt coupé des enjeux politiques et politiques un peu contemporains, c'est le cinéma et la critique (Manchette) qui permettait de les comprendre voire les faire connaitre. Mai 68 existe par les films de William Klein ou Hervé le Roux. Le Petit Soldat ou l'Insoumis aident à comprendre comment la guerre d'Algérie etait perçue ou pas...
Que saurait-on de la Chine et de l'Iran (ou des Chinois et des Iraniens, ce qui n'est pas tout à fait pareil) s'il n'y avait mas quelques films (d'ailleurs de moins en moins) de temos en temps ? Il sont peut-être centré sur la classe moyenne urbaine et un peu critique du pouvoir mais c'est déjà cela.

Notre époque et propre à juger les autres mais ne tient pas à laisser vraiment une trace d'elle-même ou à se résumer dans une forme artistique (même en musique).

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

C'est-à-dire ?

Je ne vois plus trop de films / j'ai du mal à en lancer un

C'est une période qui revient chez moi de temps en temps, ainsi que la période boulimie. La plus grande partie du temps c'est un plateau régulier comme actuellement.

- En train de chercher des classiques des années 60 à rattraper dans la liste des films inscrits à la CDM, mais ils font tous au moins 2h25. Le plus court: LE PROCES. Ce sera donc celui-là.

- Las ! LAST NIGHT IN SOHO ne sort que dans des usines à films. Même pas un petit Publicis des familles...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste