Forum de FilmDeCulte

Tokyo, 1936. Kichizo, le propriétaire d'une auberge, désire fortement la servante Sada Abe. Au fil de leur relation, Kichizo a des pulsions sexuelles de plus en plus violentes.

J'avais commencé le diptyque à l'envers avec L'Empire de la passion, film de fantômes un peu poussif mais au sous texte intéressant. Ici la corrida amoureuse raconte une fringale obsessionnelle, où l'amour fou qui unit deux personnages les pousse au retranchement pour nier toute sphère extérieure. Un renversement sexuel et social dans un Japon militariste où pèse une menace morbide dès l'image mentale de la femme noyée dans son sang lors d'une étreinte, spirale d'une passion où eros et thanatos marchent du même pas. L'acte sexuel est un rituel sacrificiel, transcendance dévorante, aspect bien mis en valeur par le filmage et la lumière studio d'Oshima, capturant l'irréalité, la déraison de ce jeu amoureux. Le film m'intéresse par les questions qu'il pose et traite plus qu'il ne me submerge mais il reste quelque chose de cru, pas seulement dans la façon de filmer le sexe, mais dans les émotions de ses personnages, qui impressionne.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

je l'ai vu je devais avoir 10 ans.
j'en suis sorti tout chamboulé.
quel souvenir
je sais pas si je pourrai le revoir un jour du coup

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On a frôlé la fissure anale...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

merci à mes grands-frères, alors ado-boutonneux...

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On a frôlé la fissure anale...

J'aime bien la scène de l'oeuf.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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Ah bah c'est l'un des morceaux de bravoure.

Sinon sur un tout autre registre j'adore le moment où l'héroïne se découvre à la fin, habillée de son kimono rouge (ouais c'est pas pareil).

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Doll, it's a heartbreaking affair

Rien à faire, je déteste… et je n'ai rien contre Oshima pourtant.

J'ai du mal à avoir un avis arrêté là dessus. Je me souviens d'une vision en vhs visuellement atroce, mais aussi d'avoir été assez passionné par les rapports de force que représente chacune des scènes sexuelles. J'ai du mal à noter ce film.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Juste deux mots pour vous encourager à vous précipiter d'urgence au Champo pour découvrir Les Plaisirs de la Chair, véritable chef-d'oeuvre d'une incroyable cruauté sur la décadence sexuelle et le rapport morbide à l'argent. Peut-être mon Oshima préféré.

6/6