Forum de FilmDeCulte

Oui j'adore aussi. D'où ça vient ? Pourquoi "faire" ?

Je comprends pas mais j'adore.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Le moment où le père de Brogan imagine son échappée belle au Mexique avec son fils pendant 10 minutes, et la tirade "fuck you" de Brogan, deux très belles utilisations de voix off détachées du reste de la narration.



Oui je suis con parce que j'adore les Godard et les Truffaut. Mais ça m'est pas venu en charchant hier. Desplechin je n'ai pas encore tenté.

La tirade du "fuck you" ? Yeeaaah j'adore. Gros frissons en salle. En écho à la tirade de Do the right thing. J'avais adoré écrire sur Spike Lee pour FdC.

Sinon faut que je me bouche le uk pour mater les Desplechin.

Non mais à la limite ca c'est une voix off qui vient naturellement.

C'est pas la voix-off qui s'adresse direct au spectateur et vient d'on ne sait où, tellement à la mode ces dernières années dans les comédies et les films générationnels.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'aime bien le procédé tant qu'il est justifié un minimum. Dans Le Péril jeune ce sont quatre amis qui se souviennent en attendant l'accouchement de leur copine, dans L'Auberge espagnole Xavier tente de démêler sa vie et de la coucher sur papier. Je trouve par exemple que Les Poupées russes reprend la voix off du premier volet sans la même légitimité.

Vraiment sympa ce film, c'est le mot.
Y a quand même ENORMEMENT de clichés, mais trop trop trop, les parents ultra-grossiers, les potes qui ne parlent que de cul avec vraiment 95% de répliques basées sur ça, ça sent fort la caricature du bobo comme si elle se vengeait, on sent le film fait pour les states puisque d'Adam Goldberg est le seul personnage sobre du film.
Et il est énorme, tout en retenue entre dégoût et malaise, arrogance et sarcasme, une tronche inimitable, Delpy dit avoir écrit le rôle pour lui, ce qui ne m'étonne pas, j'ai toujours aimé ses apparitions discrètes, il me fait penser à Bill Murray dans le genre clown triste, qui cache son malaise par une attitude pince-sans-rire et une gueule qui attire la sympathie immédiatement.
Delpy ne fait pas ses 35 ans, elle paraît tellement fraîche et juvénile, je suivrai sa carrière avec attention.

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Un barbu remplace un coeur pour me plaire...

On sent surtout beaucoup d'affection pour ces bobos parisiens qui parlent de cul et gueulent pour rien dire. Les parents sont extraordinaires, mais je ne les trouve pas clichés.

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I think we're gonna need a helmet.

Clichés que peuvent avoir les américains des latins européens à savoir parler forts, draguer tout le temps et usant de langage ordurier.

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Un barbu remplace un coeur pour me plaire...

T'AS RAISON, C'EST QU'UN RAMASSIS DE CONNERIES, BORDEL A CUL !
*Tu fais quelque chose ce soir ? *

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Netflix les gars, Netflix.

Oui et non, ce ne sont pas des clichés que je retrouve dans les films américains qui ont pour cadre des villes européennes... Même dans les films de De Palma, Polanski et les quelques cinéastes qu vivent ici, on échappe à ça.

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I think we're gonna need a helmet.

C'est pas plutôt les clichés que nous on a sur les américains ça ?

ça va , c plutot frais, jean-luc est drole

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<font size=\"6"> Le comme Bach ! Version FOREVER-FLUTES</font>

J'ai voulu le mater avant d'aller voir la suite et j'ai franchement apprécié.
Je peux pas dire "agréablement surpris", vu que le film a une bonne réputation, mais après Le Skylab, j'étais pas forcément confiant.
Plus qu'aux Linklater, le film me fait penser dans ses tics narratifs à L'Auberge Espagnole (la voix off super explicative, les effets de style à l'image qui vont avec) mais plus largement, comme déjà indiqué dans ses pages, à Woody Allen, pour le côté un peu névrotique des deux protagonistes.
D'ailleurs, c'est sans doute ce que j'ai le plus apprécié, ce portrait que Delpy fait d'elle-même comme étant une meuf un peu tarée, qui confirme que "toutes les filles sont folles", avec un excellent Adam Goldberg paumé à côté, presque aussi victimisé que Jean-Luc le chat.
Y a du cliché et quelques situations gentiment surréalistes mais la forme, sans grande originalité ou quoi, parvient tout de même à apporter la touche nécessaire de réalisme pour faire passer la pilule, surtout que tout le reste est traité avec justesse et fraîcheur (les parents, les dialogues très drôles).
Ca va évidemment pas très loin (et quand elle essaie de donner une sorte de propos/moralité à l'histoire lors de la toute fin, c'est pas du tout maîtrisé) mais en guise de chronique, c'est très sympa.

4/6

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