Forum de FilmDeCulte

J'attendais un truc genre Les Ch'tits : pas forcément fendard, mais plutôt agréable et honnête. Pourtant je n'aimais pas Chouchou, mais bon... Il faut dire que je n'ai lu aucune critique et que je n'ai même pas vu la bande-annonce.
Bon, c'est juste nul de bout en bout, mais de cette nullité honteuse où on sent qu'on se fout royalement de la gueule du spectateur. Adieu la cohérence, adieu les idées, adieu les personnages. C'est juste totalement vide. Au point qu'on ne comprend pas grand chose (par moment, j'avais vraiment l'impression qu'il manquait une bobine). Les rares idées sont totalement zappées, et au lieu de ça on a une compilation de sketchs pas drôles où les quelques rares gags qui m'ont fait sourire ("la Kippa Kabana", "la carte vitale gold") sont apparemment dans la BA. Pourtant, le film me semblait gagné d'avance : on prend Coco, il veut faire la Barmitzva de son fils le même jour que celle du fils de son ennemi juré... Et hop, c'est l'escalade à-la-Vérité si je mens. Ça ne fait pas un grand film, mais la situation pouvait générer pas mal de gags. Mais là, non, on pourrit "l'intrigue" avec des histoires de crise cardiaque, de fils qui aime le patinage artistique, de Coco qui part s'éclater à Monaco... C'est juste une grosse bouse jetée à la gueule du spectateur, quasiment du niveau de Astérix 3.

0/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Alors perso, j'avais beaucoup aimé Chouchou, j'aime beaucoup Gad, mais je confirme la nullité de ce Coco. Il y a effectivement des trucs drôles (la Porcherie par exemple) mais ça n'en fait pas un bon film. Et l'essentiel effectivement, est constitué de scènes bas du front, sans réel lien entre elles.
1/6

Alors c'est pas tant le fait que ce soit mal fichu, platement filmé, approximativement mis en scène, pas drôle et j'en passe qui m'a géné (ça on commence quand même par en avoir l'habitude à force). Non, c'est surtout cette fascination nauséabonde pour la réussite sociale et le pouvoir de l'argent, cette façon de dire que, même s'il ne faut pas tomber dans l'excès ni la folie des grandeurs, sans cela on est pas grand-chose, on existe pas vraiment. Et à ce discours bien puant Elmaleh ne trouve comme seule alternative pour se dédouaner qu'un sentimentalisme famillial niais et con (auquel il ne croit manifestment pas une seconde) qui n'est là que pour faire bonne figure.
Enfin bref, 0/6

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N'écoutez pas Film Freak

Dis-moi que t'étais obligé d'y aller...

Mais tu vas ma lâcher la grappe un peu avec ça !
Non, je l'ai regardé en divix tout à l'heure parce que j'ai rien d'autre à foutre...

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N'écoutez pas Film Freak

Tu es réputé pour ton jugement excessivement négatif envers les comédies françaises, même quand elles ne sont pas trop honteuses (comme les Ch'tis), alors je ne comprends pas ton masochisme.

Il n'y a aucun masochisme, 3 films sur 4 que je vois au cinoche me déplaisent, c'est pas un problème pour moi. Et les comédies françaises m'intéressent pour ce qu'elles peuvent me révéler sociologiquement sur ce pays aujourd'hui, et cette année j'ai envie d'étudier ça de plus près.

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N'écoutez pas Film Freak

Gad Ehmaleh est justement très apprécié par le grand public, mais tiens aussi en compte la violente chute de Coco au box-office.
Il faut aussi souligner que les gens veulent le voir dans un personnage très défini, très reconnaissable, dont le nom est dans le titre, comme dans "Coco" ou "Chouchou", ses plus gros cartons. Car quand il fait "Olé" ou "Hors de prix", le box-office ne décolle pas... Les gens veulent voir Gad faire des one-man-show au ciné.

Par contre, je suis d'accord que les comédies françaises en disent beaucoup d'un point de vie sociologique... Surtout quand elles prennent l'âge... Quand je regarde un film des Charlots, de Louis de Funès ou de Jean Yanne, c'est surtout cela qui me frappe, bien plus que les gags en eux-mêmes...

Je ne sais pas si ça vient d'une volonté du public ou si c'est juste un plan média super-béton spectacles-passages télé en heavy rotation-film inspiré par le spectacle. A la fin du gavage d'oies, les oies sont complètement droguées et courrent se faire gaver. Le problème, c'est que ça ne dure qu'un temps, je ne voudrais pas être à la place d'Elmaleh quand, dans un an ou deux, trop vu et déjà usé, son téléphone ne sonnera plus et qu'il ira sur la TNT essayer de faire son comeback avec Poelevorde, Dany Boon et Le Bihan. Et puis il y a une tradition française de la comédie portant sur une catégorie en marge, facilement identifiable par deux-trois gimmicks. Ca peut donner du plutôt bon, généralement dans le registre du burlesque (Rabbi Jacob, La cage aux folles), mais le plus souvent c'est juste archi-caricatural et, sous couvert de bons sentiments et de "it takes every kind of people", assez condescendant, méprisant et archétypal, où la "communauté" visée reste en vase clos, à charge du "français typique" de s'y fondre. Perso j'ai toujours pas compris comment un chti peut se sentir honoré par Bienvenue chez les chtis ou un vendeur du sentier par La vérité si je mens. Dans Coco, en plus, on tombe sur l'autre écueil classique, à savoir le film à sketchs, ça fait beaucoup.

C'est encore pire qu'astérix 3. J'ai l'impression qu'il crache à la gueule du spectateur, il n'y a strictement rien juste l'ego de gad elmaleh étalé à l’écran...

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C'est pas pire franchement, mais c'est quand même bien bien tendu.

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N'écoutez pas Film Freak

Perso je trouve ça pire....il aurait du appeler ce film GAD au lieu de Coco.

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