Forum de FilmDeCulte

L’action de Cabaret se déroule en Allemagne pendant les années trente, au temps où les nazis s’activent à mettre sur pied le Troisième Reich. Dans la boîte de nuit berlinoise Kit Kat Klub, on retrouve la chanteuse Sally Bowles et le Maître de cérémonie du club qui essayent grâce à leur divertissement extravagant de faire oublier aux visiteurs les difficultés de la vie et les menaces grandissantes du monde extérieur.

Ca m'a relativement gonflé mais en même temps donné envie de voir le musical sur scène, parce que c'est ce que je préfère dans le film. Pour faire vite, dès qu'on en sort, ça me semble plus poussif et vieillot dans l'exécution. Enfin mon principal problème c'est surtout que j'ai envie d'arracher la peau du visage de Liza Minelli pour voir si ainsi délestée elle peut toujours faire autant de grimaces pourries. Difficile dans ces conditions d'être ému par son sort.

3/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Pfff je me suis fait chier.

Histoire FAIBLE (on s'en cogne de chaue ligne narratrice, c'est jamais drôle et rarement touchant), numéros musicaux faiblards (le chansons sont bonnes en soi mais niveau choré on s'est vraiment pas foulé). Et puis même, ça a un côté poussiéreux et niveau mise en scène c'est usurpation d'Oscar (1972 quoi).

Seul le montage sort du lot. Le emcee carreyen est sympa aussi.

Et comme Bliss, ça m'a quand même donné envie de voir le musical (qui doit forcément être meilleur) et mais aussi j'ai eu un blocage avec Liza Minnelli. Sa gueule, sa voix, son jeu...

Chicago a mille fois plus de gueule et de punch et de fun.

Sérieux, j'ai du mal à mettre 3/6...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Wow, un supposé chef d'oeuvre qui se fait démolir par Arnotte, c'est la fête!

Baptiste est chaud.

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Comme quoi, ça ne se commande pas hein..

N'empêche, celui-ci me paraît totalement OVERRRATED.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Tombé à nouveau par hasard sur ce topic. J'ai enfin vu Cabaret il y a deux-trois mois, et je ne dirais pas grand-chose si ce n'est que ça m'a rappelé Les Damnés de Visconti, dans son ambiance mortifère et son histoire de plus en plus sordide, rythmée par des numéros trop guignols pour sonner gais. Le dernier plan sur le cuivre qui reflète en la déformant la présence nazie vient symboliser de façon admirable la matérialisation progressive du drame du XXème siècle.
Donc, ceci...



...est évident vu que Cabaret n'a pas pour objectif d'avoir de la gueule, d'être punchy et fun, mais hideux, délétère et déprimant

6/6

Je suis plus du cote de Baptiste sans etre aussi enthousiaste, le film a des allures de danse macabre affrayantes mais est a la fois tres drole (Le "So do I !" m'a tue).

4/6

Au vu de la réputation, je lançais le film confiant qu'il s'agissait du premier grand Fosse (surtout qu'on m'avait assuré qu'il y avait, entre son premier long et celui-ci, un grand fossé LOOOOL) et j'en ressors un peu déçu.
L'entrée en matière est évidemment prometteuse, avec ce maître de cérémonie décadent dont la récurrence sera un des aspects les plus réjouissants et forts du film, et une fois de plus après le numéro "Big Spender" de Sweet Charity qui annonçait le "Cell Block Tango" de Chicago, on voit comme la structure a inspiré cet autre musical (co-créé par Fosse sur scène et dont j'aime beaucoup l'adaptation qui lui doit décidément davantage - ainsi qu'au scénariste Bill Condon - plutôt qu'au très mauvais Rob Marshall dont c'est le seul bon film, sans grand hasard).

Toutefois, je n'ai pas été vraiment convaincu par le choix de faire de chaque chanson un numéro diégétique du cabaret qui vient "commenter" l'intrigue plutôt que de naître naturellement des situations, les personnages exprimant soudain leurs émotions. Alors ça a du sens étant donné que certains de ces personnages répriment justement leurs émotions et/ou se leurrent et se donnent un genre, les numéros du cabaret doivent parler (chanter) pour eux parce qu'ils en sont incapables, mais par conséquent, ça a tout de même freiné mon implication et mon adhésion.

Déjà que l'histoire ne m'a pas passionné plus que ça. La première heure paraît rejouer le précédent film de Fosse - une performeuse extravertie (Minnelli en sous-ANne Hathaway) développe une relation malaisée avec un mec un peu coincé (Michael York, fade fils caché de Christopher Nolan et Arnold SChwarzenegger) - avec une trame parallèle sur un arriviste allemand et une héritière juive qui va disparaître pendant un gros bout du film. Le récit s'anime réellement avec l'arrivée du personnage de Max et le trouble que cela engendre au sein du couple. Soudain, il y a quelque chose de plus original, surtout pour un musical des années 70 situé dans l'Allemagne des années 30. La montée du nazisme est en fond mais plus prégnante et dérangeante. C'est pas La Mélodie du bonheur. En gros, tu sens l'évolution des moeurs.
Le principal intérêt du film réside dans cette volonté de briser les codes du genre, tant dans le fond que dans la forme, avec cette mise en scène qui ose souvent coller au plus près des danseurs, multiplier les "angles de vues privilégiés" comme dirait Michael Bay, plaçant la caméra là où on n'a pas forcément l'habitude de la voir, et surtout via un montage avant-gardiste parfois très syncopé. C'est à la fois dynamique et agressif juste ce qu'il faut. La photo tranche également avec les musicals bariolés pour une approche plus sombre.

Esthétiquement, j'ai rien à dire, c'est un superbe brouillon du chef-d'oeuvre All That Jazz mais l'histoire ne m'a pas touché plus que ça et je retiens pas une seule chanson.

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