Forum de FilmDeCulte

Prudence Friedman a 17 ans.
Soudain livrée à elle-même dans l’appartement familial, elle rencontre Marilyne, une frondeuse du lycée qui lui fait découvrir le circuit sauvage de Rungis, où tournent dangereusement grosses cylindrées et petites motos trafiquées.
Fascinée par la bande du circuit, Reynald, Franck et les autres, Prudence tente d’y gagner sa place, en essayant de faire passer sa solitude pour de la liberté.

Mauvaise pioche pour les jurés du Vigo qui auraient mieux fait d'attendre ce premier film de Rebecca Zlotowski, directrice d'acteurs fabuleuse qui convoquent un peu le best of des acteurs déjà vus dans des films de désirs ados (Libéreau, Gouix, Demoustier) et révèle une Léa Seydoux qu'on n'avait jamais vu aussi incandescente et désirable, qui parle beaucoup de cul sans que ça tombe dans le racolage. La grande force de Belle épine réside surtout dans les à côtés des scènes et un sens du montage nerveux qui va de pair à un sens de l'atmosphère, celle borderline des circuits sauvages nocturnes du côté de Rungis.
5/6

Dommage pour un film avec autant de style de devoir écoper d'une telle affiche de merde

Guillaume Gouix: bientôt sur-exposé. (je pense, j'en sais rien)

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Lea, je t'aime.

La France.

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Casting qui me plait beaucoup! J'irai!

Et y a l'excellent Nicolas Maury (qui a une belle scène)

sinon je l'aime bien l'affiche.

"Belle épine" est un très beau premier film porté par des acteurs tous excellents, Léa Seydoux en tête justement, dans son plus beau rôle, touchante et désirable. Tout le film, très court, sans gras, est traversé par une folle sensualité qui culmine durant les scènes des bals de motard à Rungis, qui célèbrent l'union de ces jeunes corps incandescents et de la technologie. Il y a notamment un plan assez long, visible dans la bande-annonce, montrant des motards affairés autour d'une moto, qui témoigne bien de l'aspect quasi-fantastique que revêt le film à certains moments, rappelant le regard que pouvait porter Cronenberg sur les moteurs et carrosseries dans "Crash".
La photographie, le montage brut et nerveux, la mise en scène au plus près des corps ainsi que la musique de Rob, superbe, épaulent ici à chaque instant les tourments intérieurs de cette jeune fille qui se cherche. Rebecca Zlotowski n'évite pas certains écueils du premier film mais c'est dans l'ensemble un premier film très prometteur, jamais facile, qui me réconcilie avec le réalisme social et toute cette vague de films sur la montée du désir chez les ados, que je trouve généralement laids, inintéressants et superficiels.

5/6

Bah moi j'ai trouvé ça superficiel, moche et sans aucun intérêt.

J'en ai un peu marre de ces films de femisardes qui racontent la naissance de leurs émois. On sent le truc super perso pour la réalisatrice, avec le rapport à la mère, mais c'est fait avec les sabots. C'est pas à la hauteur de Fehner, c'est pas à la hauteur de Sciamma, c'est même pas à la hauteur du court de Burger, qui évoluent dans cette drôle de vague cinématographique. C'est fait avec des gros sabots. La scène Abigaëlle est totalement , la scène fantastique pareil. Et puis rien n'est bouclé, rien n'a vraiment changé. Une "tranche de vie", parfois touchante parce que forcément à la longue, il va se passer quelque chose. Mais la mise en scène a faussement la pêche. Ca dure une heure vingt et ça en semble le double.

J'ai appris que dans le scénario, à la base, Maryline était une amie imaginaire.

Au moins, ça aurait apporté un peu de surprise.

Au moins, ça aurait été Fight Club.

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Tu as de la merde dans les yeux. Et dire que pendant ce temps-là t'as défendu Katell Quilléverré!

Chez Katell, y'a de la vie. Là, on sent le truc totalement bidonné.

Rebecca, elle va faire *pschitt*

et Lea est comment dedans ? Nue ?

Anaïs Demoustier : full frontal dans sa première scène.

Léa Seydoux : en sous tif dans sa première scène. Mais après, torse nu et vision rapide de sa toison pubienne.

Pour ça, merci Rebecca !