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 Sujet du message: Arnaud Desplechin
MessagePosté: 24 Aoû 2016, 15:46 
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La Vie des morts (1991)

La Sentinelle (1992)

Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) (1996)

Esther Kahn (2000)

Léo, en jouant « Dans la compagnie des hommes » (2003)

Rois et Reine (2004)

L'Aimée (documentaire) (2007)

Un conte de Noël (2008)

Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des plaines) (2013)

Trois souvenirs de ma jeunesse (2015)


Dernière édition par Lohmann le 24 Aoû 2016, 15:54, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Arnaud Desplechin
MessagePosté: 24 Aoû 2016, 15:54 
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La Sentinelle (1992)
J'adore, des persos totalement décalés, une ambiance assez unique, j'aurais bien envie de le revoir.
5.5/6

Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) (1996)
Le film m'avait fait une énorme impression à l'époque, touchant et ambitieux.
Desplechin est tellement français mais tellement unique en même temps (alors qu'on en a une palanqué dont on ne saurait identifier qui est le réalisateur si son nom n'était pas au générique).
6/6

Rois et Reine (2004)
Beaucoup aimé également, même si moins fortement que les deux précédents.
5/6

Bon, je crois qu'il faut que je vois le reste.


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 Sujet du message: Re: Arnaud Desplechin
MessagePosté: 24 Aoû 2016, 16:00 
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J'adore vraiment Rois et Reine (6/6), un de mes films références, ainsi qu'Un conte de Noël (5/6) qui fait également partie de mes films français préférés sur ces 15 dernières années. Je suis fan de ses personnages, de son écriture un peu décalée. Le style peut énerver, je le comprends, mais enfin il y'a une vraie direction d'acteur, une vraie ambition à mon sens.

J'ai un peu plus de réserves sur Jimmy P., La Sentinelle, Comment je me suis disputé (4/6) que j'aime bien, et davantage sur Trois souvenirs de ma jeunesse (3/6) où son style devenait un peu caricatural à mon sens. Et là je me suis rendu d'ailleurs qu'Amalric apportait énormément à ses films et collait particulièrement bien à son cinéma. Son JP Léaud en quelques sortes.

Enfin, Léo m'a carrément laissé sur le bord de la route (1-2/6).

Un de mes réalisateurs français préférés sans que je mette des supers notes finalement, mais il suffit que je vois son nom sur l'affiche pour me déplacer en salle, pas besoin d'en savoir plus.


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 Sujet du message: Re: Arnaud Desplechin
MessagePosté: 24 Aoû 2016, 16:01 
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Lohmann a écrit:

Bon, je crois qu'il faut que je vois le reste.


Jette toi sur Un Conte de Noël franchement, je ne vois pas comment tu pourrais ne pas aimer !


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 Sujet du message: Re: Arnaud Desplechin
MessagePosté: 24 Aoû 2016, 16:04 
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Dans un style différent, Esther Kahn est lui aussi magnifique.


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 Sujet du message: Re: Arnaud Desplechin
MessagePosté: 24 Aoû 2016, 16:06 
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Mickey Willis a écrit:
Lohmann a écrit:

Bon, je crois qu'il faut que je vois le reste.


Jette toi sur Un Conte de Noël franchement, je ne vois pas comment tu pourrais ne pas aimer !

C'est clairement le premier sur la liste de ceux que je souhaiterais voir. Trois souvenirs de ma jeunesse la BA m'a totalement rebuté.


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 Sujet du message: Re: Arnaud Desplechin
MessagePosté: 24 Aoû 2016, 16:39 
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Lohmann a écrit:
Mickey Willis a écrit:
Lohmann a écrit:

Bon, je crois qu'il faut que je vois le reste.


Jette toi sur Un Conte de Noël franchement, je ne vois pas comment tu pourrais ne pas aimer !

C'est clairement le premier sur la liste de ceux que je souhaiterais voir. Trois souvenirs de ma jeunesse la BA m'a totalement rebuté.

Ecoute pas Mickey. Si tu as aimé les aventures de Paul Dédalus, tu devrais adorer celui-ci.


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 Sujet du message: Re: Arnaud Desplechin
MessagePosté: 24 Aoû 2016, 19:48 
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La Vie des morts (1991)
5/6, déjà la grande maturité.

La Sentinelle (1992)
6/6, à mes yeux le plus grands films français des années 90.

Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) (1996)
6/6 également.

Esther Kahn (2000)
5/6, petite baisse, le film est plus ampoulé.

Léo, en jouant « Dans la compagnie des hommes » (2003)
Sans note, je ne sais pas trop quoi en penser.

Rois et Reine (2004)
6/6, mon film préféré depuis l'an 2000, pour rester collé à l'actu. Ma plus belle séance, le sourire aux lèvres et les larmes aux yeux pendant plus de deux heures.

L'Aimée (documentaire) (2007)
Pas (encore) vu.

Un conte de Noël (2008)
4/6, bizarrement la douche froide.

Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des plaines) (2013)
4/6, mais le sujet à la base ne m'intéresse pas.

Trois souvenirs de ma jeunesse (2015)
5.5/6, un vrai plaisir là aussi. Desplechin est un cinéaste cérébral, mais pas que. Il sait filmer l'émotion, il sait être drôle. C'est de loin mon réalisateur préféré aujourd'hui.


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 Sujet du message: Re: Arnaud Desplechin
MessagePosté: 24 Aoû 2016, 20:48 
La Sentinelle (1992)
Vu il y a longtemps, pas sûr que j'apprécierais de le revoir, sceptique sur la position de Despechin qui fait souvent de la grande histoire une sorte de convention et de code symbolique pour happy few (qui finalement produit de l'identité "ethnique" à gros traits, je préfère les films qui prennent plus de distance et essaye de brouiller cette identité)

Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) (1996)
2/6 Découvert pour mon plus grand malheur ce genre de film typiquement français pendant les nineties et le début des années 2000, le Classe-prépa-de-philo-movie, avec des bouts de "Nous ne vieillirons pas ensemble" caramélisés au fond de la casserole et des morceaux de "Shock corridor" brûlés comme des haricot verts pour tenter de relever le goût. Je croyais que cela me concernait, j'avais heureusement tort. Reste Ravel dans la B.O.

Esther Kahn (2000)
4.5/6, Pas mal, même si on sent l'exercice de style à la "Adèle H." de Truffaut

Rois et Reine (2004)
2/6 Cela se voudrait un drame oedipo-beckettien mais le personnage d'Emmanuelle Devos est vraiment trop superficiel, un pur postulat

Un conte de Noël (2008)
3.5/6, pas détesté mais pour des raisons sentimentales (le regard sur Roubaix la scène au Printemps de Lille par exemple, l'AM 96 de la SNCB sur la ligne de Mouscron, une fille qui aimait bien le film, Melville Poupaud qui assume sa calvitie, le cinéma de Reims où je l'ai vu).

Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des plaines) (2013)
5/6 Bien aimé, le seul film que j'ai vu de Despechin où il y a un rapport à deux, incomplet mais assumé, et pas un personnage solipsiste qui hurle complaisamment sur les autres et ne fait rien d'autre que transférer dessus sa peur de vieillir

Trois souvenirs de ma jeunesse (2015)
3/6 Sorte de compil-remix de sa filmographie, apprécié le début à Kiev façon la Sentinelle en 25 minutes, mais je suis trop vieux pour prendre au sérieux la partie sur les diplômes, les amourettes et les problèmes d'hébergement au CROUS du gars qui occupent le reste du film.


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 Sujet du message: Re: Arnaud Desplechin
MessagePosté: 25 Aoû 2016, 02:39 
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Cosmo a écrit:
La Sentinelle (1992)
6/6, à mes yeux le plus grands films français des années 90.

Pour moi, le plus grand film français des 90's, c'est justement celui qui vient juste après (avec le Van Gogh de Pialat et Les Amants du Pont-Neuf) :
Cosmo a écrit:
Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) (1996)
6/6 également.


Sinon, la voix et la présence de Jean-Louis Richard manquent beaucoup au cinéma français.


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 Sujet du message: Re: Arnaud Desplechin
MessagePosté: 25 Aoû 2016, 08:24 
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La Vie des morts (1991)
J'avais pas accroché du tout.

La Sentinelle (1992)
Vous captez les espèces de petites vidéos semi-parodiques style "Et si Wes Anderson réalisait X-Men?". C'est un peu l'impression que j'ai eu devant ce film. "Et si Arnaud Desplechin réalisait La Mort aux Trousses?". Sauf que la vidéo durait pas 4min30 mais 2h20.
Autant j'admire l'ambition de faire un film complètement atypique, au croisement du film d'espionnage et du...du je sais pas trop quoi exactement, autant j'ai été complètement largué par à peu près tout dans le film. En fait, je crois que je ne saisis pas trop ce que le film essaie de me raconter en mêlant sa chronique d'un jeune interne un peu paumé avec son intrigue de traîtres germano-soviétiques et de têtes momifiées. Et quand le film bifurque soudainement dans des séquences du style "et là Marianne Denicourt et une autre meuf miaulent comme des chanteuses d'opéra avant que Todeschini ne monte sur les tables en récitant Richard III", je me suis demandé de quel fuck il s'agissait. On est où là?

Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) (1996)
Excellent, drôle, juste, comme une version normalienne d'un Kevin Smith.

Esther Kahn (2000)
Après le distant La Sentinelle, je me suis à peu près autant ennuyé devant ce Esther Kahn aussi joli que Summer Phoenix mais qui ne m'a pas intéressé une seconde. Encore une fois, comme avec ses fils de diplomates, je trouve que Desplechin échoue à rendre l'identification possible avec sa protagoniste. Tout me laisse froid. Tout glisse sur moi (je retiens une jolie scène de rêve et les passages muets sur scène). Putain de gens anormaux.

Léo, en jouant « Dans la compagnie des hommes » (2003)
Pas vu.

Rois et Reine (2004)
Quel étrange et fascinant film. Improbable chronique, qui semble commencer comme un Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle) mais adopte une structure complètement autre, semble mélanger les genres, du drame pur qu'incarne Nora, à la comédie menée par Ismaël. Ce film confirme que j'adhère à Desplechin uniquement lorsqu'il parvient à se faire léger. Je ne parle pas uniquement du scénario, une fois de plus parcouru d'élucubrations névrotiques amusantes interprétées, comme d'hab, à merveille par Amalric, mais également de la mise en scène, tellement plus vivante que sur les froids et distants La Sentinelle et Esther Kahn. À l'instar de Comment..., le film jouit d'une caméra plus mobile, épousant les mouvements, les regards, se permet un montage plus libre, comme en témoigne tous ces jump cuts. C'est bien moins empesé, par conséquent, jamais le film ne donne dans le pathos mais jamais je ne ressens la froideur clinique des deux films suscités. Les protagonistes ne sont pas tellement plus "normaux" que leurs prédécesseurs et pourtant, je suis avec eux. Et ce, tout le long, sans jamais sentir les 150 minutes du film. Cette légèreté, elle se traduit également dans le rythme, parvenant à rendre ces films-fleuves incroyablement digestes malgré leur construction atypique. Il y a des scènes qui me feraient sans doute crier ailleurs, notamment dans les passages les plus hystériques (Devos gueule dans une scène sur trois) ou fantasques (Amalric qui breakdance c'est culte et la fusillade c'est WTF), et je ne sais par quelle magie Desplechin parvient à intégrer ça dans un tout d'une richesse thématique si forte qu'elle porte tout, même la théâtralité (assumée) de certaines séquences (l'engueulade entre Nora et Pierre, son premier amour, en mode Dogville), comme pour illustrer le point de vue exacerbé, pour ne pas dire fantasmé, de ces personnages qui ne parlent pas "comme dans la vraie vie" (on n'est pas dans la jeunesse bourgeoise ni chez les profs de fac mais quand même). Rois et reine est romanesque. C'est Desplechin qui fait un "film de cinéma" (en 2.35 pour la première fois, avec une photo moins "naturelle") pour parler une fois de plus de deuil avec dureté (le testament du père) et surtout de filiation (le film préfigure le suivant, avec sa famille dysfonctionnelle). À ce titre, l'épilogue couronne avec une humanité non feinte un film qui pourrait paraître détaché mais s'avère en réalité "à vif" tout le long. Remarquable.

L'Aimée (documentaire) (2007)
Pas vu.

Un conte de Noël (2008)
Sorte de tragédie antique à l'ère de la médecine moderne et de la génétique. Pour le genre, c'est super osé dans l'écriture et la mise en scène (ces monologues face caméra, ces iris) sans jamais être chiant. Ca a beau être segmenté et foisonnant de récits et de personnages, c'est toujours fluide et organique, tant dans la forme que le fond. Un film super riche.

Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des plaines) (2013)
Je n'ai trouvé rien de la "magie" de(s meilleurs) Desplechin, ni son sens du verbe, ni sa mise en scène à la fois légère et naturaliste, donnant un rythme vital à ses films-fleuves où le propos n'est jamais clairement énoncé. Au contraire, ici j'ai l'impression de voir un cinéaste s'effacer pour faire un film conventionnel, dans la forme, visuelle ou narrative et où, pour le coup, il devrait être plus simple de s'engager dans le récit - ne serait-ce que pour savoir quel mal ronge l'indien (qui fait plouf) ou par le biais de la "bromance" (plus froide que toutes les relations entre les persos des précédents films du cinéaste) - qu'avec certains de ses précédents films. Mais il n'en est rien. Il y a quelques belles choses, comme les rêves ou ces deux dernières séquences, mais sinon...

Trois souvenirs de ma jeunesse (2015)
Si le film est sans doute plus imparfait que son prédécesseur, peut-être parce que Desplechin est plus à l'aise lorsqu'il dépasse les deux heures - la partie "Esther part en couille" m'a parue un peu précipitée - il reste non moins parcouru d'un souffle romanesque qui réinterprète les émois d'antan, qu'ils soient émancipation de la folie maternelle - l'intro, on dirait presque un film de maison hantée - ou aventure interlope potentiellement fantasmée, lors d'une première partie improbable qui renvoie davantage à la confusion en temps de Guerre Froide de La Sentinelle qu'au second long métrage du cinéaste. Citant toujours aussi allègrement la mythologie grecque, Desplechin se construit la sienne, au travers de celle de son alter ego Paul Dédalus qui se cherche une identité sur le tard en replongeant dans sa jeunesse, cherchant ce qui l'a défini à travers les âges, des événements susmentionnés à sa relation on/off avec Esther, entamée (littéralement) sur les bancs du lycée avant de se transformer en romance épistolaire qui finira enfin par faire mal là où les coups ne furent jamais "sentis". Une fois de plus, Desplechin capture ça avec toute la justesse qu'il sait iconiser, au détour d'une réplique digne d'une punchline ("Quand elle me parle, elle me fait mal aux seins") ou d'une scène inattendue (échange entre la soeur et le père). Le metteur en scène n'épouse pas complètement le genre choral ici et on aurait donc pu se passer des séquences avec Yvan, le petit frère, qui semblent juste répéter celles de "l'original" là où celles avec Bob paraissent plus cohérentes avec les thématiques traitées. Mais le film a l'intelligence de se terminer sur un magnifique épilogue, fâché puis soudainement serein, avec ce dernier flashback qui, comme on apprend le grec pour retourner aux origines du langage, donne enfin le sens recherché par le protagoniste, oublié dans "le pays des délices", ses Arcadies.


1. Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle)
2. Rois et reine
3. Un conte de Noël
4. Trois souvenirs de ma jeunesse

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 Sujet du message: Re: Arnaud Desplechin
MessagePosté: 26 Aoû 2016, 15:39 
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Il semblerait que ceux qu'il me reste à voir soient les moins bons. Déjà que j'avais la flemme...

La Vie des morts (1991)
PV

La Sentinelle (1992)[/url][/size]
PV

Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) (1996)
Le film-dialogue fleuve par excellence. Amalric y incarne un de ses plus beaux rôles, très intello mais aussi clown, généreux, fantasque... J'en ai notamment retenu cette belle morale qui dit que derrière chaque séparation, en principe triste, il y a persistance de ce que la personne que l'on quitte nous a apporté, on n'est plus jamais le même.

Esther Kahn (2000)[/url][/size]
PV

Léo, en jouant « Dans la compagnie des hommes » (2003)
PV

Rois et Reine (2004)
Peut-être son film le plus abouti, où le mélange de générosité et d'hystérie de son cinéma atteint son paroxysme. C'est riche, éprouvant, salutaire. Un film qui fait du bien.

L'Aimée (documentaire) (2007)
PV

Un conte de Noël (2008)[/url][/size]
Le film qui m'a fait découvrir Despleschin. J'étais assez médusé par ce qui était montré de la famille, et je jubilais de ce grand défouloir, qui creuse en profondeur les tares des personnages, mais avec gaieté.

Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des plaines)
Très déçu. Ca m'a paru assez raté alors que le matériau avait du potentiel. La recherche patiente de la vérité ne va jamais très loin, il n'y a pas de vrai climax dans le film, ça manque d'émotion.

Trois souvenirs de ma jeunesse (2015)
A l'inverse, ici, film émouvant au possible, surtout avec le dernier souvenir... Très beau couple adolescent, jamais niais, toujours très digne et intelligent. Le film creuse l'une des thématiques préférées de Despleschin: l'incapacité à tourner la page, le besoin de se nourrir au sein des relations confortables.


Un cinéaste que j'aime beaucoup sans l'adorer non plus. C'est très littéraire, très français.


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 Sujet du message: Re: Arnaud Desplechin
MessagePosté: 26 Aoû 2016, 15:51 
Baptiste a écrit:

Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) (1996)
Le film-dialogue fleuve par excellence. Amalric y incarne un de ses plus beaux rôles, très intello mais aussi clown, généreux, fantasque... J'en ai notamment retenu cette belle morale qui dit que derrière chaque séparation, en principe triste, il y a persistance de ce que la personne que l'on quitte nous a apporté, on n'est plus jamais le même.



Tout à fait, et dans le cas de Marianne Denicourt ce cadeau de la vie était même le scénario du film suivant.


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