Forum de FilmDeCulte

Le maître étalon de la fausse-fin vrai cauchemar. Pour le film à l'envers (avec la voiture à reculons dans le premier plan), la musique, la croix et la rupture.






Ca marche toujours.

Fin du duel de dieux invincibles bouffeurs de chair: j'adore la façon qu'à Pearce de regarder presque amoureusement Carlyle (et le film joue d'ailleurs là-dessus - entre beaucoup d'autres), la main posée dessus, puis le plan muet de l'Indienne qui les surprend et s'en va sans dire un mot, le tout avec la musique géniale d'Albarn/Nyman qui monte...





Antonia qu'est-ce que tu fous?

La toute fin donc, relance de Wagner avec la mort quasi hors champ de Pocahontas, les mains, le lit vide, le souvenir de la course dans le parc, le plan du fleuve et enfin les arbres qui tremblent à peine, en contre plongée.





*vallée de larmes*

Le plan séquence final à partir de l'accouchement comme boucle bouclée (scène déjà magnifique), la caméra se recule donc, passe dans un couloir, le dialogue du tout début et la petite musique cérémonielle sont repris mais il n'y a plus personne, la porte s'entrouvre, fondu enchainé vu du ciel, comme s'il s'agissait d'un point de vue divin, ou celui du frère disparu, avec un regard comme apaisé.






Patrice Chéreau tu pues la mort

D'abord pour ce qu'on y voit, et surtout le poids du plan de Julianne Moore vieille qui contemple sa valise vide, et imaginer en un plan toute une existence ratée, en ellipse, vue à distance. Ensuite pour la musique magnifique de Glass qui reprend à ce moment-là. Et surtout, et ça se voit donc pas sur des captures, pour le dernier monologue woolfien de Kidman, que je trouve perso à tomber à la renverse, qu'il s'agisse des mots ou de sa voix.






*torrent de larmes*

Ellipse sur le mariage et déchéance du personnage de Kidman revenue de ses improbables illusions d'amour mort-vivant et captive de deuil impossible. Les paroles de Huston restent off et le regard de Kidman toujours fuyant, et elle tue particulièrement dans cette scène-là (mais dans tout le film aussi). Là encore la partition sublime et mortuaire, signée Desplat, nourrit vraiment le côté crève coeur de la scène.





Film double emploi vu que c'est un de mes débuts de film préférés aussi (l'utilisation de la musique sur le travelling dans Central Park)

Suite à la mort cauchemardesque et les superpositions, le retour à un étrange calme bleuté et le Silencio en majestueux point final.

La dernière étape de la descente aux enfers où Tanaka s'en va mendier à chaque porte, et prie en voyant un temple au loin.

Le plan final apocalyptique après le long huis-clos dans la maison, et cette lumière inquiétante venue du ciel. Mon apocalypse préféré au cinéma c'est celui de Kairo mais c'est pas réellement "la" dernière scène.

Et le I Love You *coeur brisé* d'une Julianne Moore pas convaincue dans son bunker clinique.




Désolé c'est déformé