Forum de FilmDeCulte

planète 51 : hormis la séquence burlesque sympa de la bande-annonce, le vide sidéral.

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Mais pourquoi voir ça?

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je sais pas, croisé sur rlslog, pris par désoeuvrement, oh j'ai été bien puni en le lançant...

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Rollerball de McTiernan. C'est bien, de mieux en mieux au fil du rythme assez iconoclaste du film. La séquence de fin m'a donné envie de frapper mes collègues et foutre le feu au boulot. Mais bon, demain j'vais me lever, boire un chocolat et prendre une douche.
4,5/6

Elle est géniale, cette fin. J'ai presque l'impression que c'est dans sa dernière demi heure que le film est entièrement maîtrisé par McT, qu'il n'y a ni remontage, ni rupture, ni coupure. Et la musique (pourtant de Serra) y est excellente.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

C'est pas mal ça. Moi aussi je vais utiliser le mot "iconoclaste" dès qu'un truc est raté.

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Mais non, il faut l'utiliser quand ça a du sens, c'est tout.

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Donc pas ici.

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Pourquoi pas ? Laissons Oncletom s'exprimer...

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On s'exprime tous là.

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J'ai toujours pas vu "Rollerball", j'en ai toujours eu peur ... Il faudrait que je m'y mette.

Ben c'est raté, mais exprès

Plus sérieusement et sans rentrer dans des considérations sémantiques ou autres que je ne maîtrise guère (et pet) : c'est iconoclaste parce que Mac tire l'âne détruit littéralement à l'écran les diverses représentations du spectacle capitaliste et sanguinolent. Ca veut pas dire que c'est forcément réussi (moi aussi je trouve qu'il y a des ratés dans le film), mais il y a, au moins de manière évidente, toute la séquence de fin - brutale et sans concession - et puis la fameuse séquence en nightshot qui est une sacré (sic) dérive, radicale (beaucoup de cuts peut-être liés au charcutage dans le film, reste qu'il y a une force brute émise par le montage) qui contraste avec le flot d'images publicitaires (comme les jump cuts inutiles).
Je trouve que sous ses oripeaux de film boursoufflé, ce Rollerball est en fait un formidable appel au cinéma contestataire avec ses bons coups de ciseaux.

Nan mais te force pas non plus là...

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On ne dira jamais assez la beauté de ce film.
Les "ratés" on s'en fout, le film est rageur et percutant, très politique et très fort.
(d'ailleurs les ratés ne sont peut être pas là où on veut bien le dire. Par exemple la première scène de luge est formellement très maitrisée mais complètement banale et dans une forme de séduction hollywoodienne qui va à l'encontre du reste du film. Si il y a un geste de censure et destructeur de la part des producteurs, c'est bien d'avoir imposé cette scène là).

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Pré Carré