oncletom a écrit:
Le type qui est sensé prendre les films pour une évasion, du divertissement que l'on analyse pour ce qu'il est (cf ton blog) et qui fait une pauvre réflexion sur les limites du burlesque. Le burlesque a pour lui de brasser les thématiques qui viendront et seront largement exploitées par la suite dans le cinéma. C'est beau de citer Lubitsch, Max Linder faisait des films avant lui.
oui ben justement, Max Linder, c'est irregardable aujourd'hui. A part éventuellement son film réalisé avec Abel Gance, Au secours.
son seul mérite est d'avoir inspiré les burlesques américains. fait qui diminue l'"invention" dont on les gratifie. le gag du miroir par exemple, dans Duck soup, vient de Sept ans de malheur. Mais Sept ans de malheur n'a d'autre intérêt que ce gag !
et si je citais Lubitsch c'est justement parce que son style n'a RIEN A VOIR avec cette tradition, que je trouve son humour est autrement plus fin et évocateur. et surtout il est plus drôle.
parce que Keaton, on peut se palucher tant qu'on veut sur la géométrie des cadres, la précision de la mise en scène, l'absurde beckettien...mais ne me dites pas que vous riez aux éclats devant ses films, je ne vous croirai pas. Et Tati c'est encore pire dans le genre comique pas marrant.
Pour ma part, je me fends plus la gueule devant Le placard (passé dimanche soir sur TF1) que devant Le mécano de la General.