le raccourcis avec Sarkozy est quand même honteux, quand on dénonce une campagne de pub on prend garde à ne pas tomber dans les mêmes travers... (Rungis c'est le plus grand marché de produits frais au monde... Sarkozy à coté c'est juste un président de passage, le marché lui survivra - c'est dire l'objectivité de l'article d'associer le marché à Sarkozy).
Cultivons nous avec Wikipedia.
Sinon y avait Leclerc qui avait repris les campagnes de mai 68 je crois. Le détournement d'affiches n'est en soit pas forcément une mauvaise chose. J'avais lu un dossier sur la propagande nazie, ils y parlaient des détournements actuels et notamment des tatouages en lettres gothiques - les mêmes qu'utilisaient les nazis à une époque - et qui sont devenues un signe de rébellion contre le système notamment chez les gangs de noirs et latinos aux états unis et plus généralement chez les rappeurs.
À propos des lettres gothiques, qu'elle pouvaient être un frein à leur domination du monde ils ont prétexté des origines juives et décidé de rendre le caractère illégal au profit de ce qu'on connait maintenant sous le nom de Futura (qui est aujourd'hui un classique et est une police aussi renommée que l'Helvetica ou le Times).
À lire sur
Paul Renner le créateur du futura :
Citation:
Soon after, and perhaps as a result of Renner’s writings, a universal alphabet was back in favor. The Nazis saw gothic as a barrier to their plans for world domination, and it was outlawed by decree in 1941. Hitler’s belief that the term “Swabacher” was poorly understood by the ordinary German meant that he could issue this diktat without fear of ridicule. Roman type suddenly became “Normalschrift” – normal type. This and similar pronouncements were made with what Burke describes as the Nazis’ “unique brand of logic.”
ou encore ça :
Citation:
A 1932 election poster featuring a stark, silhouetted portrait against black background with the name hitler in sans serif capital letters was decidedly Modern yet modern typography was later branded ‘Kulturbolschevismus’. During the Weimar Republic, blackletter was considered antiquated and ugly. Consequently, in addition to modern faces, like Paul Renner’s Futura, the humanist (and more readable) Antiqua had widespread use. When the Nazis came to power in 1933 Fraktur became the government’s semi-official typeface (and a symbol of its anti-Semitism as portrayed in Der Sturmer). Antiqua was Judenlettern (Jewish type) and at least one type designer – Lucian Bernhard who was not, in fact, Jewish – was vilified for his designs. Exceptions abounded. Some bastardised sans serifs (‘Jack Boot Gothics’) were sanctioned for use in party organs like the SS magazine, Schwarze Corps. Then in a turnaround the Nazis banned the use of blackletter typefaces in 1941, citing Jewish origins. The decision to deny Fraktur’s legitimacy was actually practical: German Volk typefaces were unreadable in the occupied countries.
à lire ici en entier :
http://www.eyemagazine.com/feature.php?id=98&fid=485
conclusion : un monde dominé par les nazis n'aurait pas forcément été un monde rempli de lettres gothiques.
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(ou la domination du monde par microsoft).
