Forum de FilmDeCulte

Je me souvenais pas que c'était une telle purge en fait.

Je le mettais presque au même niveau que Le Pic de Dante à l'époque et là tu te rends compte que même si le film de Roger Donaldson est loin d'être une grande réussite, d'un côté t'as un vrai film de cinéma agréable avec un joli scope et de l'autre un téléfilm avec des SFX plus soignées que la moyenne (et encore). J'aime bien Anne Heche dedans, et même Tommy Lee Jones, allez. Mais bon ils ont rien à donner. Le must c'est quand même la scène de sauvetage du Métro, avec le pompier qui fait un lancer de nain et qui s'enfonce dans la lave. C'est beau.



1/6

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Dans mon souvenir aussi (vu qu'une fois chacun), Dante's Peak était meilleur que Volcano...bon pas forcément de beaucoup quoi mais y avait un côté film-catastrophe sérieux dans le premier alors que le second c'était vraiment film-catastrophe blockbusteronawakesque.
Un peu comme la différence entre Deep Impact et Armageddon (même si je préfère pour le coup le blockbusteronawakesque des deux).

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J'ai toujours beaucoup aimé le pic de dante, terriblement années 90 avec tous ses clichés enormissimes et son premier degré. Mais ultra efficace, bien foutu, assez crédible, et avec des mouvements de panique bien rendus. Et puis jme souviens plus trop, mais il me semble qu'il n'y a pas de sauvetage de chien dans ce film, et ça c'est cool.

Par contre, volcano, horrible merde. 0/6

Moi j'avais bien aimé Volcano.

Faut dire que je l'avais vu dans des circonstances particulières: dans un hypermarché Auchan, avec ma mère (j'étais un enfant), on cherchait les toilettes, on voit une petite porte dérobée vraiment quelconque, on l'ouvre quand même, et là on tombe sur une petite salle où quelques personnes regardaient Volcano sur un IMMENSE HOME CINEMA. Par la suite, j'ai recherché cette petite salle et je ne l'ai plus jamais trouvée.

Faudrait que je revoie ce film. Sur Home cinema.

Dante's Peak est légèrement supérieur et tout de même plus crédible que Volcano au niveau scientifique (genre t'as des volcans qui sommeillent et font éruption en plein milieu de L.A).

Par contre, Dante's Peak n'échappe pas au sauvetage du chien . En fait j'ai l'impression que les films catastrophes ont codifiés le sauvetage du chien dans les années 90 car si ma mémoire est bonne, ce cliché n'est pas présent dans ceux des années 70 (The Poseidon Adventure, la série des Airport ou Earthquake). Celui qui contient une séquence similaire est The Towering Inferno où on assiste au sauvetage d'un chat par...O.J. Simpson !

J'avais enregistré quelque chose sur Canal en 1999 et il y avait la fin de ce film avant sur la cassette. Du coup j'ai vu plein de fois ce moment cringe où les gens sont couverts de cendres donc "tout le monde se ressemble" (mais finalement la pluie tombe et on retrouve tous nos différences - c'est l'universalisme balayé par le wokisme avant l'heure ), mais surtout ce dernier plan génialissime avec la chanson de Randy Newman, le volcan Wilshire A C T I V E et le cut au noir légendaire.

Il était temps d'enfin rattraper les 1h40 qui précèdent. Au début j'ai apprécié une certaine énergie et même une verve urbaine assez cool que j'attribue à Billy Ray, co-scénariste, le film se voulant un "vrai" portrait de L.A. dans son quotidien à la fois sexy, glauque et marrant (le conducteur de métro qui lit "Writing Screenplays That Sell"). Après j'ai retrouvé la doudoune bien chaude du film américain des 90s avec tous les bons petits acteurs qu'on aime et puis cette patte visuelle toute tiède, on sent vraiment qu'on est dans un monde pré-Michael Bay. ARMAGEDDON sortira un an plus tard et y a juste pas photo stylistiquement. Là c'est fonctionnel mais tout petit, anodin, quasiment aucun plan qui claque.

Y a une débauche d'effets pyrotechniques sympa - merci Joe Viskocil - mais y a surtout les pires fonds de tiroir des effets numériques naissants, c'est juste dégueu par endroits. Et on est vraiment dans le pur poncif du film-catastrophe que pouvaient parodier Les Nuls, avec les passages obligés genre le chien pris au piège, où courir au ralenti pour sauver un enfant. Dernier acte particulièrement crispant.

(mais le dernier plan reste cool)

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Liam Engle: réalisateur et scénariste