Forum de FilmDeCulte

J'avais fait l'impasse suite à de mauvaises critiques, du coup, je vais voir ça.

Il y a que moi qui attend avec impatience la série de l'univers de warhammer 40k avec Henry Cavill? Aux dernières rumeurs, le monsieur a racheté une partie des droits afin de faire partie de l'équipe de production et bloqué les idées qui pourraient rendre l'univers plus aseptisé.

D'ailleurs, je pense que, si elle fonctionne, on est bon pour une décennie de warhammer à Hollywood.

Tiens avant d'oublier totalement, je vais parler de Dying for sex sur D+
Avec Michelle Williams, basé sur les mémoires d'une femme (maintenant morte) qui à l'annonce de son cancer (une rechute) a préféré quitter son mari pour explorer sa sexualité. Comme une bonne bourgeoise new-yorkaise égocentrée elle en a fait un livre qui est devenu best-seller.
Autant annoncer la couleur, il y a UNE scène de sexe un peu affriolante et elle intervient dans les deux premières minutes, le vrai gag pour garder ceux qui venaient se rincer l'oeil. Pas comme moi haha, qui me suis régalé de cette vision totalement aseptisée de la fin de vie.

Trois épisodes de The Studio. Enorme différentiel entre la qualité des décors, de la mise en scène, de la musique et l'enfonçage de portes ouvertes gentillet sur Hollywood que ça raconte. Pas du tout cru au délire Kool Aid du premier épisode, le deuxième épisode est cool avec le plan-séquence méta mais ce troisième épisode sur Ron Howard, j'ai trouvé ça ultra faible (et faire passer Ron Howard pour un grand réal...). Le perso de Seth Rogen est marrant/touchant mais pas crédible une minute. Bref c'est quand même très moyen alors que le potentiel est énorme (des caméos différents à chaque épisode).

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CroqAnimement votre

tout est en version 110%, donc autant la supra débilité du projet kool-aid que (même si ça n'est pas pensé comme ça) le traitement disproportionné des cameos ça fait aussi partie du délire. encore une fois ça n'est probablement pas l'intention mais traiter ron howard comme un grand artiste visionnaire c'est un commentaire en creux sur hollywood aussi, j'ai trouvé ça marrant.

Mouais pas trop convaincu. Vu l'épisode 4 hier et encore même sensation, une série qui a de la gueule (ça rappele Babylon) et qui impressionne, de bonnes idées mais des enjeux un peu risibles, très puérils sans que non plus on soit vraiment dans la sitcom. Problème de ton je trouve, là en l'état c'est totalement anecdotique.

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CroqAnimement votre

Oui, j'ai du mal à piger ceux qui s'enthousiasment vraiment. J'ai trouvé ça tout à fait sympa et j'ai tout maté parce que c'est soigné, amusant, plein d'acteurs top mais, à part l'épisode 7, c'est tout de même creux. Entourage en moins beauf.

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Too Much sur Netflix

Jessica, une bourreau de travail new-yorkaise d'une trentaine d'années, suite à une rupture amoureuse, prend un emploi à Londres, où elle prévoit de vivre une vie de solitaire. Jusqu'à ce qu'elle fasse la rencontre du britannique, Felix. Leur lien semble impossible à ignorer, mais les Américains et les Britanniques parlent-ils vraiment la même langue ?

Une décennie après Girls, je me demandais si Lena Dunham allait aborder cette supposée maturité et non.
Car plutôt que de raconter une histoire de son âge, elle préfère rester dans la resucée et suivre une meuf qui pourrait être la Hannah de Girls avec dix ans de moins, aka une hispter trentenaire paumée, immature, mal fagottée, sans réels atouts évidents qui attire comme des mouches des mecs dix fois trop bien pour elle. On retrouve logiquement les même qualités et défauts qu'avant : une complaisance totale avec la décadence et l'inconséquence générale de ces bourgeois couplée à une féroce auto-flagellation, Dunham s'y réserve le personnage le plus pathétique et repoussant du lot ce qui n'est pas peu dire. Mais on y retrouve toujours le goût du portrait, des petites failles et particularités de chacun et de ses histoires, d'ailleurs là encore, on note une plus grande tendresse pour les hommes, presque toujours plus complexes et intéressants que les femmes.

Terminé The Studio et confirmation que c'est très moyen. Chaque épisode avec son petit enjeu de comédie toujours facile, un peu gentillet et surtout prévisible. Bien aimé l'épisode des Golden Globes, le personnage de Rogen est enfin un peu touchant mais le reste c'est un mix entre The Office (cet épisode de coups de pute au bureau pour une promotion) et surtout Curb your enthusiasm sans jamais atteindre l'humour ou le malaise de ses ainées. Et le double dernier épisode en mode The Hangover bon... c'est vraiment facile (et il fallait que Rogen fasse un truc stoner il pouvait pas s'empêcher...). Cranston est amusant mais tout est quand même hyper grossier et jamais assez acide ou trash ou même plus simplement drôle. Et pour le côté "les dessous de Hollywood" je trouve que c'est quand même super décevant et grossier.

C'est sympa, le format court est agréable et visuellement la série est classe. Mais c'est finalement totalement anecdotique.

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CroqAnimement votre

From et ses 3 saisons de 10 épisodes.

C'est le retour de Lost, tout simplement.

Du pitch à la mécanique de gestion des mystères et du lore en passant même par certains effets sonores, sans compter les enjeux, les péripéties, les techniques abusées pour gagner du temps... Harlod Perrineau aussi, bien sûr, qui crie toujours autant et qu'on s'attend à entendre gueuler "Waaaalt !!!" au détour d'un moment de tension. Du pur throwback pour le meilleur (les personnages, leur justesse, leurs dilemmes et névroses) et le pire (fausses pistes bidons, empilage de dingueries sans aucun tri, problèmes de dosage et overdose de trucs qui n'ont aucun sens et n'en auront probablement jamais).

C'est plus compact (10 épisodes plutôt que 22 (!!!)) et surtout beaucoup plus axé horreur, et c'est là que j'ai adhéré : oui ok c'est Lost mais cette fois avec de vrais monstres qui sont particulièrement réussis, envahissants, odieux, cruels, vraiment dangereux et impitoyables et très bien pensés dans leur design et fonctionnement. De vrais antagonistes qui représentent une vraie menace. It Follows en plus pulp, avec du bon gore.

Grossier bien sûr mais vraiment distrayant.

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Looks like meat's back on the menu, boys!