Plutôt d'accord sur plein de points. Notamment la bande-son, caricature en elle même et là, totale et complète américanisation, quand Astier prenait le contre-pied en usant d'italo-pop, ce que refait Chabat, mais une fois, après c'est du recyclage ringardissime de pop-hip-hop.
Mais, j'ai plus pensé à la MMA qu'au catch en ce qui concerne le combat (les commentaires finissent par être d'un lourd d'ailleurs, tellement ça en abuse). Et si je ne connais pas trop ce sport, il me semble que les US sont en retrait, en tout cas, niveau nationalités des champions donc ça joue sur l'engouement. C'est en tout cas une discipline globale de base, d'une époque ayant déjà dépassé l'américanisation. Et la fête foraine autour peut à la fois être vu comme une allusion à à peu près tous les évènements populaires depuis l'Antiquité en passant par le Moyen-Âge jusqu'au parc d'attractions, et donc Disney faisant rentrer sa culture aux forceps.
Et puis si j'ai assez dit que je n'étais pas fan de Chabat et que Mission Cléopâtre aura été pour moi, avec Taxi, une rupture avec l'essentiel de mes contemporains, alors que j'ai toujours sincèrement été plus attiré par le "populaire", Uderzo aura bien fait assez de merde avec Astérix tout seul. À un moment, c'était certes un vieux monsieur que personne n'osait critiquer mais le gars a quand même donné son autorisation pour Astérix et Obélix contre César, réalisé par Claude Zidi. Puis a peut-être (connais pas les clauses du contrat) assez satisfait du résultat pour qu'on en fasse plein de suite. Alors Chabat a bon dos, mais si je me désole de le voir posé en héritier de l'esprit Astérix (je collectionne un certain nombre de Le 1 hors-série, ils en ont fait un sur Astérix, mettant en avant Chabat, jamais j'achèterais ça), faut pas non plus trop charger la mule. Et si en effet, le génial Goscinny savait être assez fin pour privilégier les références à la culture classique et européennes dans Astérix, se lâchant dans Lucky Luke sur la culture américaine, rien que la couv' de Chez Cléopâtre est une ref' à Hollywood.
Comme on dit, si ça peut amener des enfants à lire les BDs...
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