Forum de FilmDeCulte

57 ans c'est chaud. Surtout d'une grippe.

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Prince Rogers Nelson de son nom complet (si vous voyez ce que je veux dire).

Je connais très peu son oeuvre, finalement.

J'ai baisé sur purple rain.

Voila.

C'est tout.

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Il était prince Roger, ne le sont pas ces parents puisqu'ils étaient roi et reine.

Je sors

Perso, je suis un fan.
Il en avait encore sous la semelle.
Triste, allez je me refais "If I Was Your Girlfriend".

Avec ses 1,58m, c'était bien nécessaire.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Est-ce lié au fait qu'il était témoin de Jehovah? #refusdesoins #bêtise

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Enfin ça l'a pas empêché de cartoucher des meufs à tout-va. Il a dû baigner dans la cyprine, ce bâtard.

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57 ans c'est chaud putain, et c'était un artiste exceptionnel et hors du commun, pas besoin d'être fan pour le reconnaître... Grosse perte. RIPnce.
Ceci dit je connais mal sa carrière - hormis les tubes que tout le monde connaît quoi - et j'ai jamais été fan. #teamMJ

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Inculte certainement. J'ai plutôt une excellente culture musicale rock, blues, pop et pourtant je suis passé totalement à côté de Prince. Les quelques titres entendus ne m'ont jamais donné envie d'aller explorer plus profondément sa discographie.

C'est donc un nom connu pour moi. Un mec qu'on disait génial et dont je n'ai aucun disque chez moi malgré mes 1500 galettes audio en ma possession. Il faut dire que la plupart des titres entendus joués par lui est très funky et que moi le funk à quelques exceptions prêts ( Funkadelics), c'est pas ma came musicale.

Donc une perte certaine pour le monde de la musique mais une perte qui me touche pas du tout à la différence de la mort de David Bowie.

Un peu comme celle de Mickael Jackson qui m'était aussi passé totalement au dessus ( alors que lui j'avais plus exploré sa discographie et que j'aimais bien peu de titre).


Comme quoi le génie des uns n'est pas celui des autres.

Par contre, les videos visionnés depuis montrent que Prince était un excellent musico

Alors pour un mécréant comme moi, il ne reste que ses caprices de diva, ses rares interventions télévisuelles ou ils étaient insupportables. C'est triste comme image. Confirmé par sa sortie anticipée de l'hopital car il n'aimait pas la chambre..................

Essaye Sign O'the Times, qui est un peu son Double Blanc, mais tout seul.


J'ai au ma grosse période entre 1987 et 1990, j'avais alors acheté tous ses albums depuis For You jusqu'à Lovesexy qui m'avait énormément déçu.

J'ai complètement lâché après, même si je dois reconnaître aimer quelques chansons enregistrées après 1991 que j'ai découvertes sur le tard, grâce à une compilation préparée par un forumeur.

Aujourd'hui, j'adore toujours les albums Purple Rain et Sign O' the Times, ainsi qu'une grosse motié de 1999, Around the World in a Day et Parade, mais je ne les écoute que rarement.

Il faut dire que j'écoute finalement peu de pop/rock désormais, ou plutôt de moins en moins d'albums complets à l'exception de ceux des Smiths ou Morrissey essentiellement.

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There is no such thing in life as normal

Je ne connais pas très bien (je connais un peu ce qu'il a fait avant Controversy, sa période la plus disco, j'ai découvert le reste sur YouTube, j'avais l'âge de l'écouter ado mais j'étais alors trop pop), mais j'ai l'impression que sa capacité à exceller dans plusieurs genres musicaux était à la fois une force et une faiblesse "Controversy" est très un bon titre, avec un texte très fort* mais l'album est un peu patchwork, ni complètement funk, ni complètement rock, ni soul, ni electro, est "flottant", et c'est voulu, la controverse et l'indécision c'est la même chose, des analogies intermédiaires de la liberté, quelque chose d'intermédiaire entre l'ordre et la liberté remarque-t-il très justement . Au niveau musical; il est quand-même à la charnière du son organique, jazzy et électrique de Funkadelic et Sly Stone (qui me touche plus, je pense qu'ils enfoncent sur son terrain -le lien entre révolution et saisie phénoménologique du cosmos - le krautrock allemand tout en y ajoutant une dimension politique plus directe) et un son plus commercial où le Funk devient plus électronique et inaugure la variété RnB. C'est un virtuose, là où Eddie Hazel était un génie romantique.

C'était un bon commentateur des années 1980, à ce titre il continue quand-même ce qui faisait la force de George Clinton et Sly avec de très bons textes, l'utopie collective et politique en moins (il comprend que l'émancipation sexuelle peut neutraliser les utopies qui l'ont préparée, il est foucaldien, là où il y a une sorte de romantisme freudo-positiviste à la fois libertaire et paternaliste dans les paroles et une sorte de wagnérisme planant dans le son chez Sly et Clinton), le contrôle de soi comme ambition explicite en plus.

*Do I believe in God? Do I believe in me? Some people wanna die/So they can be free

Il a surtout fait une overdose d'antidouleurs peu avant de mourir.

Pour moi, Prince incarne la compétence et une espèce d'approche rationnelle de la musique qui est rare dans le rock, où fleurissent autodidactes en tout genre. C'est aussi pour cette raison que le goût pour sa musique m'est venu plutôt tard, comme ça été le cas pour Steely Dan par exemple.
Il était capable d'écrire des funks endiablés dans son sommeil comme disent les anglais, et il a fait ça au kilomètre d'ailleurs. Ses albums réputés faibles voire pires contiennent toujours de très bonnes chansons. Le côté graveleux quasi parodique m'amuse aussi.
Je réécoute "If I Was Your Girlfriend", qui est magnifique, "When Doves Die", "Pop Life", "Valentina", "My Little Red Corvette" et "When You Were Mine" bien sûr, j'avais aimé ses deux derniers (le dernier doit faire à peine plus de trente minutes et a plusieurs bonnes idées par piste).

Et ne pas avoir son diplôme de rock ça c'est très mal.

J'apprécie justement que dans le P-Funk un coiffeur comme George Clinton pouvait fixer une ligne musicale et un son à Bernie Worrell qui avait fait la Juilliard School et n'est pas non le perdreau de l'année en matière de production. Cela ne se reproduira plus de si tôt (ceci dit il devait avoir une bonne connaissance technique de la musique via le gospel, comme ce fut le cas de Sly Stone).

hum, ça n'est pas ce que j'ai dit, j'apprécie ces deux aspects.
Je voulais juste dire que chez certains, l'impression de cette compétence me les faisait apprécier.