Bien.
Mais comprends quand-même que ça fasse un tout petit peu bizarre que tu votes pour une de tes "plus grandes déceptions cinématographiques". (Déception que par ailleurs je partage, ayant adoré Badlands et Days of Heaven).

J'ai maté cette BA probablement 300 fois, et elle me submerge totalement d'émotion (encore maintenant, bien sûr).

True Lies est très bien mais ne fait pas le poids, pas super fan de la fin.

Euh... Qu'est-ce que t'appelles la fin exactement ? Le pont dans les Florida Keys et l'avion de chasse à décollage vertical à Miami ? Démentiel.

Sinon revu la bande-annonce de La Ligne rouge, trois minutes que je retrouve pendant trois heures dans le film, sans l'aspect contemplatif évidemment puisqu'il s'établit sur la durée.

Non, je trouve qu'il y a vraiment une différence fondamentale entre la BA et le film. Ça m'avait frappé comme tout le monde à l'époque.

On parlait de mes sensoriels et des mutations profondes que ça engrangeait dans la narration : et bien voilà, il faudrait projeter la BA et un passage du film, ce serait une super comparaison entre de façon de communiquer avec le spectateur profondément différentes.

On garde quand même l'imagerie bêbête et les personnages niais.

Les BA des Malick sont souvent sublimes. I

J'aime le concept de la fin s'tu veux, je kiffe la poursuite et tout, mais entre ça et le sauvetage de la gamine, j'ai l'impression qu'il y a de la pellicule pour rien. Après, je ne parle qu'en souvenirsvagues, je l'ai vu plusieurs fois, mais pas plus de dix. Et c'était y a hyper longtemps.

Oui moi pour le coup c'est la BA de The Tree of Life qui me faisait quasiment chialer alors que le film m'a déçu.

Pourtant là c'est pareil, je retrouve bien la magnificence malickienne, avec tout ce qui peut séduire ou rebuter, avant ou après avoir vu le film. Certes, ils ne vendent pas le trip cosmogonique de vingt minutes qui fait claquer les sièges, c'est impossible même si on en voit quelques plans.