Cosmo a écrit:
Zad a écrit:
Qui-Gon Jinn a écrit:
Cosmo a écrit:
Lol, le propos d'enfant !
Qu'est-ce que tu veux que je réponde d'autre ? Si par "avoir une vie" on entend ne plus avoir le temps de se taper des bons délires comme on a fait y a deux semaines... ben franchement je préfère retarder. Et j'ai pas du tout honte.
je te soutiens à fond.
Evidemment, toi tu es contre le travail et le salaire.
"Je ne veux même pas envisager l'instant où je recevrai des mains d'un patron quelconque le prix de mon esclavage et de mon renoncement. Je sais trop que ce n'est pas mon travail que l'on rétribuerait ainsi, mais mon silence et ma soumission que l'on achèterait. Mon travail, lui, mérite bien davantage. Il n'a pas de prix. Car, sans celui de tous, il n'y aurait point de société possible. Je veux un monde où le labeur de chacun soit considéré à sa juste valeur, c'est-à-dire comme indispensable à l'existence de tous et non comme une tare. Je ne vois aucun inconvénient à être chargé de vider les poubelles, mais à la condition que cette tâche ne me diminue en rien par rapport à celui à qui je les vide. Je désire bénéficier de tous les avantages et de tout le respect accordés d'ordinaire aux citoyens tenus par leurs fonctions pour des personnages particulièrement éminents. [...]
Je ne fais aucune démagogie: je me contente de dire ce que je pense. je n'en attends rien. [...] La honte d'un homme ne provient pas de l'emploi qu'il occupe, mais seulement du fait qu'il admet d'être traité en inférieur, alors qe, même simple manoeuvre, il est indispensable et unique. On considère chaque homme selon sa position dans la société, alors que seule sa condition d'être humain intelligent et raisonnable est importante.
Tant que les rapports entre personnes seront fondés sur le spositions sociales de chacun, nous continuerons à vivre dans un climat artificiel de mépris d'une part et de déférence de l'autre, tandis que les relations humaines devraient être établies à partir du respect mutuel uniquement.[...]
Je considère qu'il n'existe pas d'autre solution que l'acceptation ou le refus du système. Or, la révolte seule, pour l'instant, permet le refus. Je me contente donc de guetter l'heure où mes contemporains prendront enfin coscience qu'en acceptant de travailler pour survivre, ils perpétuent et augmentent la puissance de ceux qui les exploitent."
Serge Livrozet, total respect pour ce bonhomme
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