Forum de FilmDeCulte

tiré de "Le matin"

Partouze dans des locaux de la PJ!
SCANDALE L'audit de la police judiciaire (PJ) genevoise démontre que son chef a étouffé des affaires graves
MICHEL JEANNERET
14 mars 2007


Une affaire de partouze passée sous silence, plusieurs scandales étouffés et des promotions qui ne tiennent pas compte des compétences: l'audit de l'avocat Bernard Ziegler dénonce une gestion calamiteuse de la police judiciaire (PJ) genevoise, dirigée depuis septembre 2004 par Mario Chevalier.

Véritable bombe, le document que «Le Matin» s'est procuré sera commenté aujourd'hui par le Conseil d'Etat. Si une décision est communiquée, elle devrait sonner la fin de la carrière de Mario Chevalier. Dans son rapport, Me Ziegler estime en effet que le chef de la PJ est devenu le principal obstacle à la bonne marche de ses services.

La scène se déroule en 2005. Deux inspecteurs de la PJ et un gendarme emmènent plusieurs femmes dans les locaux sécurisés de la police. Leurs ébats sexuels sont soigneusement filmés et photographiés à l'aide d'un téléphone portable. Le film et les photos circulent ensuite parmi les collaborateurs de la PJ et l'affaire remonte rapidement jusqu'aux oreilles de leurs supérieurs.

Ce qu'il advient des protagonistes de cette joute sexuelle? Le chef de la gendarmerie, Christian Cudré-Mauroux, sanctionne son homme dans les règles de l'art. Mario Chevalier, lui, se contente d'un simple remontage de bretelles sans aucune enquête disciplinaire. Pour sa défense, le chef de la PJ prétend n'avoir entendu que des rumeurs de l'incident, mais Me Ziegler démontre qu'en septembre 2005, Mario Chevalier a averti son état-major «qu'il y avait eu une partouze dans les locaux de la brigade d'observation».

Une incapacité à gérer
L'avocat genevois révèle que ce dérapage est étroitement lié à une affaire qui a défrayé la chronique. L'un des deux inspecteurs de la PJ est le même qui, le 2 juin 2006, aurait violenté un détenu, lui assénant des coups de pied en pleine figure, alors qu'il se trouvait menotté et à terre.

Là encore, Mario Chevalier démontre son incapacité à gérer proprement les affaires disciplinaires. Au lieu de dénoncer cette présumée bavure, il inflige un «second carton jaune sévère» à son inspecteur, utilisant son autorité pour que l'information ne remonte pas jusqu'à Monica Bonfanti, cheffe de la Police. Détail cocasse: Mario Chevalier ira jusqu'à accuser son état-major de mobbing, lorsque celui-ci fait pression pour dénoncer le jeune inspecteur. Ce n'est que sous l'impulsion de Monica Bonfanti que l'affaire fera fait l'objet d'une dénonciation.

Véritable étalage de ratages dans la gestion de la PJ, l'audit de l'avocat genevois avait été commandé en octobre 2006, en réaction à une bisbille de longue date entre Mario Chevalier et le commissaire Marc Matille, qui a donné lieu à deux plaintes pénales.

S'il donne «de facto» raison au second, Me Ziegler affirme toutefois que les problèmes de la PJ relèvent davantage d'un déficit d'autorité de son chef, que de la querelle entre les deux hommes.

On apprend que Mario Chevalier est totalement obscur dans sa manière de distribuer des promotions, qu'il ne prépare pas la relève et que des points stratégiques tels que l'unification des codes de procédure pénale et l'évolution des sciences criminelles ne sont presque jamais évoquées.

En conclusion, l'avocat genevois suggère de manière élégante qu'on se débarrasse du chef de la PJ. Il glisse ainsi qu'il ne saurait recommander au Conseil d'Etat de confirmer Mario Chevalier dans ses fonctions.

enfin le matin c'est qd meme un peu le niveau -1 de la presse .

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Ouaip, mais voila la dernière dépêche du jour :

Police judiciaire genevoise: son chef est affecté à d'autres tâches
- GENèVE - Le chef de la police judiciaire (PJ) genevoise ne dirigera plus ses troupes. Les conclusions d'un audit sont accablantes pour Mario Chevalier qui a mal géré les affaires disciplinaires de la PJ. Le Conseil d'Etat l'affecte à d'autres tâches.

Les conclusions de l'audit rendues publiques révèlent aussi un nouvel écart de conduite. Deux inspecteurs et un gendarme ont filmé leurs ébats sexuels avec des femmes dans des locaux sécurisés de la police. Cette affaire dite du "canapé" n'a pas donné lieu à une enquête disciplinaire.

"Mario Chevalier est un bon policer, mais un mauvais chef", a souligné Laurent Moutinot, chef du Département des instructions. Son adjoint, Roland Trombert, assumera ad interim la conduite de la PJ. M. Chevalier, après une période de repos, se verra proposer une autre tâche, "qui ne sera pas un placard doré", a assuré le conseiller d'Etat.