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 Sujet du message: Federico Fellini
MessagePosté: 06 Déc 2009, 22:47 
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Bien.
Visconti, Pasolini..déjà vus; je vous propose Federico Fellini. Le maestro, le réalisateur qui aimait les femmes, le cinéaste chéri des Romains, avec ses fantasmes délirants sur les formes féminines opulentes (et plus encore), son amour du cirque et des clowns, sa générosité et ses provocations..
(Et par dessus tout ça, la musique de Nino Rota..)
Ne connaissant pas tout de lui, je vais probablement faire des erreurs ou des oublis; à vous de completer ou de rectifier.

Filmo:

1950 Les Feux du music-hall

1952 Le Cheik blanc
Les Vitelloni
Courrier du cœur

1953 L' Amour à la ville

1954 La Strada

1955 Il Bidone

1957 Les Nuits de Cabiria

1960 La Douceur de vivre

1962 Boccace 70
Huit et demi
La Tentation du docteur Antonio

1965 Juliette des esprits

1968 Histoires extraordinaires
Bloc notes d'un cinéaste

1969 Satyricon

1970 Les Clowns

1972 Fellini Roma

1974 Amarcord

1976 Casanova

1978 Répétition d'orchestre

1979 La Cité des femmes

1983 Et vogue le navire

1985 Ginger et Fred

1987 Intervista

1990 La Voce della luna


1953 les Vittelloni ("les jeunes veaux"): le film ne m'a laissé que des souvenirs confus...

1954 La Strada ("La Route") : Merveilleux film; Anthony Quinn y tient un rôle de gros costaud brutal, qui s'exhibe dans les foires, et fait craquer, grâce à la force de ses muscles, les lourdes chaînes dans lesquelles on l'emprisonne; En fait, ce qui est enchaîné chez ce bateleur condamné à une vie pauvre et errante, c'est le coeur, et il ne se libère qu'à la fin. Trés émouvant. Giulietta Masina, épouse de Federico, y campe une attendrissante Gelsomina. 6/6

1957 Les Nuits de Cabiria: pas vu.

1960 La Dolce Vita: (palme d'or à Cannes): Le scandale, Ciel, le scandale! Quelques fins jésuites approuvent le film (mon Dieu, les habiles hommes), le Vatican condamne: ceux qui iront le voir seront excommuniés. Succès total!Interdit aux moins de 18 ans à sa sortie, en Italie comme en France. La société italienne est férocement passée en revue. Des drames ça et là traversent cette fresque décadente.
Ah, la scène fameuse où Anita Ekberg attire Mastroianni dans la fontaine de Trevi, en robe du soir décolletée, pour une trempette à deux..6/6

1963 Huit et demi: Autre film génial... Le réalisateur fait un film sur un réalisateur qui fait un film... Mise en abîme trés réussie. Marcello Mastroianni, acteur fétiche de Federico, y joue le rôle du cinéaste, évidente transposition de Fellini lui même. On le voit tiraillé entre sa femme (Anouk Aimée, le visage tantôt durci par la jalousie, tantôt plein d'émotions), et sa maîtresse, passant en revue les figurants, assailli par les paparazzi, houspillé par le producteur, tentant de mettre de l'ordre dans son harem d'actrices,et tout se termine par une parade générale sur un air de cirque. 6/6

1965 Juliette des Esprits: pas vu

1968: histoires extraordinaires: film auquel participent plusieurs cinéastes; Fellini réalise "il ne faut pas parier sa tête avec le diable", excellent petit film où il a l'idée de représenter le diable comme une petite fille, mais le ballon qu'elle tient dans se mains c'est la tête du damné.. délicieusement effrayant.

1969 Le Satyricon : tiré du roman de Pétrone, un contemporain de Néron, Le Satiricon. On y voit un Alain Cuny extra (il jouait déjà dans Huit et demi). Deux personnages, Encolpe et Ascylte, aristos décadents,tous deux amoureux d'un troisième comparse, Giton, s'invitent à la table d'un rihissime parvenu, et traversent des aventure fantasque et effrayantes pour nos esprits modernes ( rencontre avec un dieu hermaphrodite, avec un gladiateur travesti en Minotaure, scènes féroces et barbares)
Fin typiquement baroque: le héros, beau comme une statue antique, un demi sourire aux lèvres, se métamorphose progressivement en fresque sur un mur romain.. 5,5/6

1970 Les Clowns: pas vu.

1972 Fellini Roma: Superbe hommage à la Ville Eternelle, à la Rome antique, comme à la Rome moderne ou à la Rome religieuse (il faut voir ce morceau de bravoure qu'est cet incroyable défilé de mode écclésiastique, sur une piquante musique, sautillante en diable , de N.Rota, toujours lui...) 6/6

1973 Amarcord: p v

1976 le Casanova de Fellini: Trés librement inspiré du vrai Casanova des Mémoires, ce film donne au spectateur l'occasion de découvrir un acteur canadien, Donald Sutherland, extraordinairement maquillé: les vrais sourcils sont effacés, son visage est remodelé car de faux sourcils sont placés au milieu du front, ce qui donne une figure allongée, d'un effet incroyable.Le héros n'est pas sympathique, mais il permet à Fellini de se livrer à ses délires érotico- cinématographiques, et ça donne quelques scènes d'orgie assez marrantes...4,5/6

1980 La Cité des Femmes: pas vu

1983 Et Vogue le Navire: Une sorte de Titanic étrange, sur lequel s'embarque le beau monde italien... il s'agit d'aller répandre en mer les cendres d'une divine diva,et ses amants ou ses amoureux l'accompagnent dans cette ultime traversée. Curieusement ce bateau croise la route d'un autre navire ,porteur d'un autre monde, boat people étranges et dépenaillés; la renconte établit une harmonie improbable, les uns invitant les autres à danser ou chanter, et les deux mondes se mêlent un temps. Tziganes, gitanes et amateurs d'opéras vivent une nuit de folie. Mais un navire de guerre rôde, et c'est le naufrage inéluctable... Métaphore ambitieuse sur la vie et le monde.
4,5/6

1985 ginger et Fred: p v

1987 Intervista: Mélancolie...On y retrouve Anita Ekberg et Mastroianni, autour d'un verre de "grappa"...

1990 La Voce della Luna: p v

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Dernière édition par alexandra le 07 Déc 2009, 18:13, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Frederico Fellini
MessagePosté: 07 Déc 2009, 09:00 
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 Sujet du message: Re: Frederico Fellini
MessagePosté: 07 Déc 2009, 11:21 
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Ouais t'en oublis quelques uns quand même.

Les feux du music-hall 4/6
Jolie histoire un peu désabusée, Giulietta Masina est chouette.

Les Vittelloni: 5/6
Premier film de Fellini que j'ai vu, du coup j'en garde un peu moins de souvenirs que les autres.. Si ce n'est une superbe scène d'introduction et déjà pleins de confetis qui m'ont bien rentrer dans l'univers du cinéaste.

La dolce vita 5/6
Un poil long, mais parcouru de moments magnifiques. Mastroianni est génial et puis y'a Nico.

Juliette des esprits 4/6

Prova d'Orchestra 3/6
J'adore l'aspect apocalyptique de celui-là, mais c'est quand même bien rebarbatif par moments.


Et normalement à Noël j'aurai 8 et demi que j'attends de voir dpuis pas mal de temps !


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 Sujet du message: Re: Frederico Fellini
MessagePosté: 07 Déc 2009, 11:34 
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Moi j'ai juste vu Amarcord, 8 1/2 et La Strada. Complètement adoré tous les trois. Surtout Amarcord.

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 Sujet du message: Re: Frederico Fellini
MessagePosté: 07 Déc 2009, 12:00 
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skip mccoy a écrit:
c'est Federico sans r

Merci d'avoir corrigé, Skip, mais je ne peux pas m'empêcher de franciser son prénom..
Mickey Willis a écrit:
Et normalement à Noël j'aurai 8 et demi que j'attends de voir dpuis pas mal de temps !
Film étonnant; des scènes oniriques surprenantes (la rencontre émouvante du vieux père, qui revient s'étendre dans son tombeau "Les premiers temps, mon fils, les premiers temps...") se mêlent avec des scènes comiques voire grotesques; et un bon rythme.
Arnotte a écrit:
Moi j'ai juste vu Amarcord, 8 1/2 et La Strada. Complètement adoré tous les trois. Surtout Amarcord.
Oui, j'ai vu d'après le quiz d'El Topo qu'Amarcord était à voir absolument (et je l'ai zappé )

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 Sujet du message: Re: Frederico Fellini
MessagePosté: 07 Déc 2009, 12:02 
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alexandra a écrit:
skip mccoy a écrit:
c'est Federico sans r

Merci d'avoir corrigé, Skip, mais je ne peux pas m'empêcher de franciser son prénom..

édite de suite stp, ça m'écorche les yeux depuis ce matin.

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 Sujet du message: Re: Federico Fellini
MessagePosté: 07 Déc 2009, 12:12 
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haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, ça va mieux maintenant.

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 Sujet du message: Re: Federico Fellini
MessagePosté: 07 Déc 2009, 12:14 
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maintenant t'es gentille Alex, tu continues sur ta bonne voie et tu copies/colles la filmo complète du gars dans ton premier post.
C'est le minimum requis dans un topic "Top".

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 Sujet du message: Re: Federico Fellini
MessagePosté: 07 Déc 2009, 14:25 
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Cinéaste que je ne connais vraiment pas assez à mon goût...

1954 La Strada
C'est peut-être pas le meilleur du néoréalisme, ça n'en reste pas moins un sommet d'émotion et de poésie.
5/6

1957 Les Nuits de Cabiria
Vu y'a bien longtemps. Beaucoup aimé à l'époque mais peu de souvenir aujourd'hui...

1960 La Dolce Vita
Je l'ai complètement oublié, et il est en haut de ma liste des films à revoir d'urgence (coincé entre Vertigo et Les Contes de la Lune vague...).

1969 Le Satyricon
Je suppose que c'est ce que ça donne quand Fellini n'est pas très inspiré et qu'il force un peu trop sur le baroque... Impressionant mais lourd.
4/6

1973 Amarcord
Un beau film qui m'a cependant laissé un peu de marbre...
5/6

1976 le Casanova de Fellini
Et ça c'est ce que ça donne quand Fellini est hyper inspiré et qu'il surforce sur le baroque. Un délire jubilatoire qui fait carrément parti de mes films préférés !
6/6

1985 Ginger et Fred
Un des meilleurs films des années 80.
6/6

A suivre, donc...

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 Sujet du message: Re: Federico Fellini
MessagePosté: 07 Déc 2009, 16:02 
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Tetsuo a écrit:
1957 Les Nuits de Cabiria
Vu y'a bien longtemps. Beaucoup aimé à l'époque mais peu de souvenir aujourd'hui...

Hey! J'ai vu cuilà aussi!. Pareil.

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 Sujet du message: Re: Federico Fellini
MessagePosté: 07 Déc 2009, 20:23 
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alexandra a écrit:
Bien.
Visconti, Pasolini..déjà vus; je vous propose Federico Fellini. Le maestro, le réalisateur qui aimait les femmes, le cinéaste chéri des Romains, avec ses fantasmes délirants sur les formes féminines opulentes (et plus encore), son amour du cirque et des clowns, sa générosité et ses provocations..
(Et par dessus tout ça, la musique de Nino Rota..)
Ne connaissant pas tout de lui, je vais probablement faire des erreurs ou des oublis; à vous de completer ou de rectifier.

Filmo:

1950 Les Feux du music-hall

1952 Le Cheik blanc
Les Vitelloni
Courrier du cœur

1953 L' Amour à la ville

1954 La Strada

1955 Il Bidone

1957 Les Nuits de Cabiria

1960 La Douceur de vivre

1962 Boccace 70
Huit et demi
La Tentation du docteur Antonio

1965 Juliette des esprits

1968 Histoires extraordinaires
Bloc notes d'un cinéaste

1969 Satyricon

1970 Les Clowns

1972 Fellini Roma

1974 Amarcord

1976 Casanova

1978 Répétition d'orchestre

1979 La Cité des femmes

1983 Et vogue le navire

1985 Ginger et Fred

1987 Intervista

1990 La Voce della luna


1953 les Vittelloni ("les jeunes veaux"): le film ne m'a laissé que des souvenirs confus...

1954 La Strada ("La Route") : Merveilleux film; Anthony Quinn y tient un rôle de gros costaud brutal, qui s'exhibe dans les foires, et fait craquer, grâce à la force de ses muscles, les lourdes chaînes dans lesquelles on l'emprisonne; En fait, ce qui est enchaîné chez ce bateleur condamné à une vie pauvre et errante, c'est le coeur, et il ne se libère qu'à la fin. Trés émouvant. Giulietta Masina, épouse de Federico, y campe une attendrissante Gelsomina. 6/6

1957 Les Nuits de Cabiria: pas vu.

1960 La Dolce Vita: (palme d'or à Cannes): Le scandale, Ciel, le scandale! Quelques fins jésuites approuvent le film (mon Dieu, les habiles hommes), le Vatican condamne: ceux qui iront le voir seront excommuniés. Succès total!Interdit aux moins de 18 ans à sa sortie, en Italie comme en France. La société italienne est férocement passée en revue. Des drames ça et là traversent cette fresque décadente.
Ah, la scène fameuse où Anita Ekberg attire Mastroianni dans la fontaine de Trevi, en robe du soir décolletée, pour une trempette à deux..6/6

1963 Huit et demi: Autre film génial... Le réalisateur fait un film sur un réalisateur qui fait un film... Mise en abîme trés réussie. Marcello Mastroianni, acteur fétiche de Federico, y joue le rôle du cinéaste, évidente transposition de Fellini lui même. On le voit tiraillé entre sa femme (Anouk Aimée, le visage tantôt durci par la jalousie, tantôt plein d'émotions), et sa maîtresse, passant en revue les figurants, assailli par les paparazzi, houspillé par le producteur, tentant de mettre de l'ordre dans son harem d'actrices,et tout se termine par une parade générale sur un air de cirque. 6/6

1965 Juliette des Esprits: pas vu

1968: histoires extraordinaires: film auquel participent plusieurs cinéastes; Fellini réalise "il ne faut pas parier sa tête avec le diable", excellent petit film où il a l'idée de représenter le diable comme une petite fille, mais le ballon qu'elle tient dans se mains c'est la tête du damné.. délicieusement effrayant.

1969 Le Satyricon : tiré du roman de Pétrone, un contemporain de Néron, Le Satiricon. On y voit un Alain Cuny extra (il jouait déjà dans Huit et demi). Deux personnages, Encolpe et Ascylte, aristos décadents,tous deux amoureux d'un troisième comparse, Giton, s'invitent à la table d'un rihissime parvenu, et traversent des aventure fantasque et effrayantes pour nos esprits modernes ( rencontre avec un dieu hermaphrodite, avec un gladiateur travesti en Minotaure, scènes féroces et barbares)
Fin typiquement baroque: le héros, beau comme une statue antique, un demi sourire aux lèvres, se métamorphose progressivement en fresque sur un mur romain.. 5,5/6

1970 Les Clowns: pas vu.

1972 Fellini Roma: Superbe hommage à la Ville Eternelle, à la Rome antique, comme à la Rome moderne ou à la Rome religieuse (il faut voir ce morceau de bravoure qu'est cet incroyable défilé de mode écclésiastique, sur une piquante musique, sautillante en diable , de N.Rota, toujours lui...) 6/6

1973 Amarcord: p v

1976 le Casanova de Fellini: Trés librement inspiré du vrai Casanova des Mémoires, ce film donne au spectateur l'occasion de découvrir un acteur canadien, Donald Sutherland, extraordinairement maquillé: les vrais sourcils sont effacés, son visage est remodelé car de faux sourcils sont placés au milieu du front, ce qui donne une figure allongée, d'un effet incroyable.Le héros n'est pas sympathique, mais il permet à Fellini de se livrer à ses délires érotico- cinématographiques, et ça donne quelques scènes d'orgie assez marrantes...4,5/6

1980 La Cité des Femmes: pas vu

1983 Et Vogue le Navire: Une sorte de Titanic étrange, sur lequel s'embarque le beau monde italien... il s'agit d'aller répandre en mer les cendres d'une divine diva,et ses amants ou ses amoureux l'accompagnent dans cette ultime traversée. Curieusement ce bateau croise la route d'un autre navire ,porteur d'un autre monde, boat people étranges et dépenaillés; la renconte établit une harmonie improbable, les uns invitant les autres à danser ou chanter, et les deux mondes se mêlent un temps. Tziganes, gitanes et amateurs d'opéras vivent une nuit de folie. Mais un navire de guerre rôde, et c'est le naufrage inéluctable... Métaphore ambitieuse sur la vie et le monde.
4,5/6

1985 ginger et Fred: p v

1987 Intervista: Mélancolie...On y retrouve Anita Ekberg et Mastroianni, autour d'un verre de "grappa"...

1990 La Voce della Luna: p v


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 Sujet du message: Re: Federico Fellini
MessagePosté: 07 Déc 2009, 23:43 
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J'ai pas vu grand chose mais pour l'instant je suis pas ultra-fan:

1952 Les Vitelloni
Mon préféré sans doute.
5.5/6

1954 La Strada
Peu de souvenirs mais c'était assez beau il me semble.
4-5/6

1960 La Dolce Vita
Je lai vu il n'y a pas longtemps et je m'en souviens déjà très mal.
Je comprends qu'on puisse aimer, mais moi c'est sans plus.
4/6

1974 Amarcord
Le premier que j'ai vu et je déteste.
1/6

J'ai l'impression que je préfère la première partie de sa filmographie même si j'ai encore vu trop peu de films pour m'en assurer.

Il faudrait que je me fasse Huit et Demi quand même.

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 Sujet du message: Re: Federico Fellini
MessagePosté: 08 Déc 2009, 19:05 
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skip mccoy a écrit:

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Merci Merci Merci!!!
Mr.Orange a écrit:
J'ai pas vu grand chose mais pour l'instant je suis pas ultra-fan:
.
Là tu dois pas être le seul! c'est l'impression que j'ai eue en lisant les posts du forum. C'est comme si Fellini était "gommé", tombé au moins pour le moment dans un espèce de "purgatoire", alors que Pasolini et Visconti sont plus souvent cités.
En plus de 8 1/2, faut voir quand même un des grands films "baroques", Casanova, Satyricon, ou Fellini Roma.
Tetsuo a écrit:
Cinéaste que je ne connais vraiment pas assez à mon goût...

1969 Le Satyricon
Je suppose que c'est ce que ça donne quand Fellini n'est pas très inspiré et qu'il force un peu trop sur le baroque... Impressionant mais lourd.
4/6
.

Il a eu l'ambition de montrer la décadence de la Rome antique..Le bouquin dont il s'inspire est très délirant aussi, même si on n'en a que des extraits (la "Cena Trimalcionis", question grosse bouffe et ambiance orgiaque, c'est pas rien...)
Arnotte a écrit:
Tetsuo a écrit:
1957 Les Nuits de Cabiria
Vu y'a bien longtemps. Beaucoup aimé à l'époque mais peu de souvenir aujourd'hui...

Hey! J'ai vu cuilà aussi!. Pareil.
Y a longtemps que je veux le voir (et sur grand écran de préférence), raté à chaque fois; ça doit être encore sa période "réaliste".

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 Sujet du message: Re: Federico Fellini
MessagePosté: 08 Déc 2009, 21:50 
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Les Vitelloni: belle chronique de la jeunesse, peu parasitée par le style de Fellini.

La Strada: souvenir d'un film magnifique, beau comme un Charlot

Il Bidone: souvenir d'une comédie pas drôle assez chiante

Les Nuits de Cabiria: peut-être mon préféré, même genre de beauté que La strada mais plus cru et moins emphatique.

La dolce vita: la vacuité mondaine, c'est d'abord la vacuité. forcément, si on la filme pendant 2h40, ça donne un truc CCC. Marque le début du partage en couilles de Fellini.

Huit et demi: souvenir d'un truc dont les partages dans tous les sens ne m'avaient pas vraiment convaincu mais c'était quand même intéressant et puis Claudia y est sublime. J'ai envie de le revoir.

Satyricon: partage en couilles nombriliste et décadent.

Fellini Roma: partage en couilles nombriliste et décadent.

Amarcord: partage en couilles nombriliste et décadent.

Casanova: Somptueux mais tout le propos du film est synthétisé dans une première séquence, pour le coup assez géniale. Le reste n'est que redite chiante et décadente.

Ginger et Fred: le retour inespéré, Fellini retrouve la simplicité humaniste des débuts et règle son compte à Berlusconi. Très beau.

Intervista : intéressant sur le plan théorique mais lourdement symbolique. Ca fait quand même quelque chose de revoir Mastrionani et Ekberg.


Bref pour moi, Fellini, c'est l'exemple typique de l'auteur noyé dans son propre système. L'opposé d'un Visconti qui renouvelait son style en fonction de ses projets. Après c'est sur que si on aime les matrones à gros seins, les fanfares, la mise en scène de cirque et les films qui durent trois plombes, y a de quoi prendre son pied.

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 Sujet du message: Re: Federico Fellini
MessagePosté: 08 Déc 2009, 22:33 
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skip mccoy a écrit:
Après c'est sur que si on aime les matrones à gros seins

Et pourtant...

Mais ce que tu dis confirme un peu ce que je pensais.

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