Il était une fois en Amérique de Sergio Leone
Il était une fois dans l'Ouest de Sergio Leone
Bon, la Brute et le Truand, Le de Sergio Leone
Hasard, Le de Krysztof Kieslowski
Double vie de Véronique de Krysztof Kieslowski
Blow up de Michelangelo Antonioni
Profession Reporter de Michelangelo Antonioni
Temps des gitans d'Emir Kusturica
Arizona Dream d'Emir Kusturica
Harmonies Weckmeister de Béla Tarr
M le maudit de Fritz Lang
As de pique de Milos Forman
Messe est finie de Nanni Moretti
Turkish Delight de Paul Verhoeven
Aguirre, la colère de Dieu de Werner Herzog
Aurore de F.W Murnau
Tiens, ton foulard Tatiana d'Aki Kaurismaki
Before the Rain de Milcho Manchevski
Quadrophenia de Franc Roddam
Dogville de Lars von Trier
Naked de Mike Leigh
Family Life de Ken Loach
Pianiste de Roman Polanski
Meurtre dans un jardin anglais de Peter Greenaway
France (5)
Enfance nue de Maurice Pialat
Valseuses de Bertrand Blier
Grande illusion de Jean Renoir
Sentinelle d'Arnaud Desplechin
Jetée de Chris Marker
Asie (22)
Pluie noire de Shohei Imamura
Anguille de Shohei Imamura
Forêt de Mogari de Naomi Kawase
Moe e Suzaku de Naomi Kawase
Chungking Express de Wong Kar Waï
2046 de Wong Kar Wai
The Blade de Tsui Hark
Hana-Bi de Takeshi Kitano
Dode's Kaden d'Akira Kurosawa
Rashomon d'Akira Kurosawa
Porco Rosso d'Hayao Miyazaki
Akira de Katsuhiro Otomo
Memories (Collectif)
Distance d'Hirokazu Kore-Eda
Ile Nue de Kaneto Shindô
Marque du tueur de Seijun Suzuki
Pouvoir de la province du Kangwon de Hong Sang-Soo
Goodbye, South, Goodbye de Hou Hsiao Hsien
Souvenirs goutte à goutte d'Isao Takahata
Furyo de Nagisa Oshima
Voyage à Tokyo de Yasujiro Ozu
Kippour d'Amos Gitai
Etats-Unis (49)
Nouveau Monde de Terrence Malick
Moissons du ciel de Terrence Malick
Ligne rouge de Terrence Malick
2001 l'Odyssée de l'Espace de Stanley Kubrick
Barry Lyndon de Stanley Kubrick
Orange mécanique de Stanley Kubrick
L'Empire du soleil de Steven Spielberg
Liste de Schindler de Steven Spielberg
AI de Steven Spielberg
Année du Dragon de Michael Cimino
Voyage au bout de l'Enfer de Michael Cimino
Parrain I, II, III de Francis Ford Coppola
Conversation secrête de Francis Ford Coppola
Phatom of the Paradise de Brian De Palma
Impasse de Brian de Palma
Dame de Shanghai d'Orson Welles
Soif du Mal d'Orson Welles
Casino de Martin Scorsese
Taxi Driver de Martin Scorsese
Little Odessa de James Gray
Two Lovers de James Gray
Sueurs froides d'Alfred Hitchcock
Mort aux trousses d'Alfred Hitchcock
temps modernes de Charlie Chaplin
Ruée vers l'or de Charlie Chaplin
Twin Peaks de David Lynch
Mulholland Drive de David Lynch
The Party de Blake Edwards
Little Big Man d'Arthur Penn
nuit du chasseur de Charles Laughton
Antre de la fole de John Carpenter
Abyss de James Cameron
Voyages de Sullivan de Preston Sturges
Bronco Billy de Clint Eastwood
Conan le Barbare de John Milius
Lawrence of Arabia de David Lean
Requiem for a Dream de Darren Aronofsky
The Dead Zone de David Cronenberg
Dead Man de Jim Jarmusch
Jeremiah Johnson de Sidney Pollack
Certains l'aiment chaud de Billy Wilder
Bal des vampires de Roman Polanski
Hannah et ses soeurs de Woody Allen
Gerry de Gus van Sant
Blade Runner de Ridley Scott
seigneur des anneaux de Peter Jackson
Brazil de Terry Gilliam
Ed Wood de Tim Burton
Empire contre-attaque d'Irvin Kershner
Retour vers le futur de Robert Zemeckis
Dernière édition par Karloff le 03 Nov 2008, 16:22, édité 1 fois.
_________________ C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.
Je me porte volontaire pour le décompte des voix et du classement général (eh oui...).
Mais il faudra respecter certaines règles strictes, sinon ce sera pas possible :
- Le titre doit être mis en français. - L'article défini doit être mis en fin de titre et l'article indéfini en début de titre Exemple :
Porte du paradis, La ou 4 Cavaliers de l'Apocalypse, Les mais
Une histoire vraie ou Des hommes d'influence - Pour les sagas à volets (Le seigneur des anneaux, Le Parrain, Kill Bill...), je compterai 1 voix pour chacun des titres si l'ensemble de la saga est citée. Il n'y aura donc pas de saga "globalisée" dans le décompte : chacun des films est autonome. Par exemple, si quelqu'un vote pour La communtauté de l'anneau, c'est 1 voix pour La communauté de l'anneau. Mais si quelqu'un vote pour la trilogie SDA, c'est 1 voix pour La communauté de l'anneau, 1 voix pour Les deux tours et 1 voix pour Le retour du roi. Ca permet de hiérarchiser chacun des épisodes. - Pas de limitation par cinéaste (on peut citer 10 films d'un même réalisateur si on considère que ces dix font partie de son top 100)
Toute liste qui n'observera pas ces règles ne sera pas prise en compte.
Lorsqu'on arrivera un nombre conséquent de participants (au moins 20), je ferai le décompte. En-dessous de ce nombre-là, ça n'aurait pas grande valeur significative.
Dernière édition par Stark le 04 Nov 2008, 16:40, édité 5 fois.
Le plus beau film du monde pour moi, le seul dont je pourrais dire, sept ans après sa sortie, qu'il a changé ma vie : je sais que je ne vivrai jamais plus expérience aussi forte et intime au cinéma. Impossible de résumer en quelques lignes tout ce que ce qu'il représente à mes yeux, d'honorer la richesse vertigineuse de ses niveaux de lecture, ou de rendre justice à la beauté absolue qui s'en dégage : ce mélange de fascination, d'émerveillement et de tristesse mélancolique. Démontage "en abyme" du cinéma et de sa relation à l'inconscient collectif, chapitre définitif sur Hollywood, cité dévoreuse des songes et des aspirations, tragédie de l'échec et de la désillusion, conte de fées moderne, élégie aux rêves et aux désirs des jeunes filles d‘Amérique, film-somme en même temps que prototype, Mulholland Drive touche la nature profonde de l'âme humaine, dans sa grandeur comme dans ses écorchures : c'est un cinéma d'affect pur, qui suscite une émotion dévastatrice. Plus que cela, c'est une magnifique histoire d'amour, le film le plus sentimental de Lynch, scintillant d’un lyrisme infiniment romanesque, et la révélation de deux actrices sublimes, délicates, bouleversantes de sensibilité et irradiantes de sensualité, parangons de beauté que l’auteur, immense cinéaste de la figure féminine, filme avec grâce et affection. Couleurs satinées découpées dans la soie, nuits de lumières et soleils californiens, étreintes brûlantes, visages caressés, bande-son ensorcelante, blonde et brune capiteuses, caméra féline : le film délivre une séduction glamour d'une extraordinaire puissance évocatrice, génère une ivresse sensorielle semblant émaner du cœur brisé d’un personnage profondément romantique, l'un des plus fabuleux que le cinéma ait offert. Celui de Diane, l’amante abandonnée, la victime anéantie du miroir aux alouettes, dont la détresse et le chagrin, libérés dès les larmes au Silencio, fendent le cœur. Celui de la rieuse Betty, la douce ingénue qui découvre l’amour et la réussite, celle qui sauve, protège et aime sa belle, celle dont le sourire lumineux flotte à jamais sur les cieux nocturnes de L.A.
2. Star Wars (trilogie) – George Lucas ; Irvin Kershner ; Richard Marquand
J’aime ces films comme mes frères, ils sont à l’origine de tout l’intérêt que je porte au cinéma aujourd’hui. J’ai bien conscience que ce n’est pas très utile de dire pourquoi je suis complètement fou de la trilogie de Lucas : tous les autres fans m’auront déjà compris. Cette saga distille une magie renouvelée à chaque vision, parce qu’elle trouve racine dans mes rêves d’enfance incarnés. Tous les personnages sont mes potes (Luke, Han, Leia, Chewie...), Obi-Wan et Yoda sont mes maîtres, Dark Vador, est, pour toujours, le plus grand et le plus charismatique "méchant" de l’histoire du cinéma, la musique martiale de John Williams la plus imparable des machines à faire exulter qui soient. Le plus fort, avec ces films, c’est qu’en plus de l’amour démesuré qu’on peut leur porter en tant que rêves de cinéma, on n’en finit pas d’y percevoir de nouvelles richesses thématiques, mythologiques, initiatiques, psychologiques. Au-delà du divertissement merveilleux, Lucas a inventé un mythe aux résonances universelles, compilant une foule d’influences pour aboutir à un univers d’une cohérence et d’une inventivité exceptionnelles. Je me retrouve dans la trajectoire de Luke, ses doutes, ses aspirations et ses angoisses, je me rêve dans la peau de Han, ce vaurien au cœur d’or qui est comme le héros ultime de cinéma, j’adore Leia et son caractère à la fois puissant et fragile, ses prises de bec amoureuses au parfum de screwball comedies avec Han... Il m’est impossible de prononcer le terrible "Je suis ton père" de Vador sans trémolos dans la voix, ou de repenser à la réplique tranquille d’un Han au seuil de la mort, lorsque Leia lui avoue qu’elle l’aime, sans que les larmes me viennent aux yeux. Des trois épisodes, celui que je préfère est The Empire strikes back, volet-charnière éblouissant de complexité et d’ambiguïté, mais les deux autres sont solidement placés dans le peloton de tête de mes films favoris.
3. Apocalypse Now – Francis Ford Coppola
Aucun film n’atteint pour moi la démesure de cette évocation hallucinée du cauchemar vietnamien, fruit de la folie d’un artiste mégalomane à la rencontre de ses propres abymes. L’entreprise de Coppola, équivalent cinématographique de l’Enfer de Dante, est une œuvre avant-gardiste, visionnaire, déguisée en la plus coûteuse des superproductions. De la somptueuse photographie de Vittorio Storaro au souffle lyrique d'une mise en scène déployant une imagerie grandiose, de la présence de Marlon Brando, personnification de toutes les contradictions américaines, à celle de Robert Duvall, en officier brûlé par la démence qu’implique l’absence de toute barrière morale, tout y est sans égal. Marqué des sceaux de la barbarie et de la métaphysique, Apocalypse now donne à ressentir le vertige né de la perte des garde-fous de la civilisation et de l’exploration des zones reculées de la psyché, en un opéra de la mort et de la destruction qui orchestre une saisissante régression (de la technologie vers le corps-à-corps primitif, de la hiérarchie militaire vers le sacrifice païen). Avec cette succession de séquences inoubliables (à elle seule, la scène du pont de Do-Lung a englouti le budget d’un film normal), Coppola, qui voulait à l’origine réaliser un film de guerre traditionnel, a signé une odyssée spirituelle et métaphysique au cœur des ténèbres, la plus sidérante dissection des pulsions et des angoisses humaines, nous emmenant au bord du gouffre et nous obligeant à contempler en face le visage de l'horreur.
4. 2001 : l’Odyssée de l’Espace – Stanley Kubrick
Film mythique bien sûr, création aussi calculée qu'inspirée, dont il est un peu vain de parler tant tout a déjà été dit sur lui. Pour moi comptent surtout l’émerveillement et la fascination que me vaut ce trip visuel et musical qui passe au-delà de la compréhension rationnelle. Les images, les scènes, les purs instants de poésie de 2001, leur puissance d’évocation, resteront sans doute parmi les intenses de ma vie de spectateur, qu’il s’agisse du meurtre paradoxal et bouleversant de l’ordinateur Hal 9000, dont la voix s’éteint au fur et à mesure que l’astronaute annihile ses facultés intellectuelles, de la plongée subjective à travers la porte stellaire, au croisement du psychédélisme hippie et des recherches expérimentales du cinéma plasticien, ou du grandiose mouvement final, avec l’apparition du fœtus astral sur fond de Strauss. Une fois l'émotion passée, vient le temps de la réflexion, de la découverte des enjeux philosophiques de cette vertigineuse méditation poético-métaphysique sur les origines et le devenir de l'humanité, de sa rigueur architecturale, de la pléthore d'interprétations et d'enseignements que l'on peut en tirer, du mariage miraculeux qu’il orchestre entre l’intellectuel et le sensoriel... On se dit alors que sa réputation de "plus grand film de tous les temps" n’est peut-être pas usurpée.
5. Affranchis (les) / Casino – Martin Scorsese
Impossible pour moi de choisir entre ces deux films : je les adule autant l’un que l’autre. Avec son diptyque mafieux, Scorsese donne un peu l’impression de synthétiser cinquante ans de langage cinématographique. Sa caméra est d’une virtuosité que je crois n’avoir vu dans aucun autre film, ses procédés de narration d’une maestria prodigieuse, sa liberté formelle époustouflante, ses choix musicaux, en contrepoint narratif, absolument hors pair, le rythme de son récit (éminemment complexe) tellement éruptif qu’il nous donnerait l’impression, s’il ne nous procurait pas un immense plaisir de cinéma, d’être constamment largué. Porté par des acteurs de génie, vecteurs idéals de la fièvre et de l’incandescence scorsesiennes, ces deux flamboyants monuments de cinéma dessinent, à travers la description sulfureuse d’une société démontée avec une lucidité implacable, dans ses rites, son fonctionnement interne, son quotidien, le portrait d’une humanité pervertie par l’absence de morale, le goût du pouvoir et de l’argent et les transgressions dont elle est capable lorsqu’elle s’affranchit de tout sauf de sa vanité. A l’opposé du romantisme inhérent aux "films de gangsters" habituels, ce sont des fresques convulsives sur l’ascension, l’extase et le déclin de personnages et de microcosmes, se gravant au cœur des préoccupations viscérales d’un artiste qui sait ce que le mot "péché" signifie.
6. Aventuriers de l’Arche Perdue (les) – Steven Spielberg
Le modèle ultime du Divertissement, sans alibi d’aucune sorte, sans autre motivation que le goût assumé et ô combien communicatif du plaisir créé pour lui-même. Spielberg et Lucas ont grandi avec les serials des années 40, ils ont des moyens énormes, un talent à leur mesure, et ils vont expliquer à des millions de spectateurs, avec une intelligence ludique de tous les instants, pourquoi ils aiment le cinéma. A la vision de ce film, je comprends à mon tour. C’est une sarabande euphorisante, un film qui me fait pleurer de bonheur tant chaque élément coule de source, tant il transporte, tant sa légèreté, son brio, son rythme étourdissant peuvent me faire oublier qui je suis. Harrison Ford est, dans la dérision, le charme et l’humour, le plus formidable héros de cinéma que l’on ait vu, Karen Allen est d’un piquant irrésistible. Chaque séquence est un trésor d’inventivité, et se nourrit de la passion d’un réalisateur qui a décidé de compiler amoureusement toutes les composantes du ciné d’aventures. Il y a aura des serpents, des squelettes, des nazis, des temples maudits, des indigènes... La musique de John Williams fait naître à elle seule la plus intense des jubilations. Depuis l’époustouflante séquence d’ouverture (apnée pendant dix minutes) jusqu’au merveilleux cauchemardesque de la fin, je suis comblé, et la seule chose que j’ai envie de faire quand j’ai terminé, c’est de recommencer. J’ai vu ce film des dizaines de fois, et il a généré deux suites formidables.
7. Blade Runner – Ridley Scott
Donc, Los Angeles, 2019. Dans les rues embrumées d’une cité tentaculaire, les gens s’entassent en un melting pot de communautés, d’influences et de sabirs hybrides. En haut, là où le ciel est encore visible par endroits, un docteur Frankenstein siégeant au cœur d’un haut palais à l’architecture aztèque couche dans un lit papal. Dans le foisonnement de cet hallucinant univers urbain, inventé avec une inspiration visionnaire par Ridley Scott, un privé mélancolique tout droit sorti de chez Chandler et un ange de la mort blond au regard azur traînent leurs états d’âme, jusqu’à un affrontement infernal zébré par le vol des colombes. Fascinante immersion futuriste, sublimée par la musique de Vangelis, Blade Runner, en plus d’être l’anticipation la plus belle et la plus désespérée du monde de demain (vingt-cinq après, il règne toujours sur la SF), est une œuvre aux implications métaphysiques et théologiques inépuisables : il s’agit d’une fable renouvelant le mythe de Prométhée, et d’une douloureuse méditation sur la nature humaine. Là encore, les séquences d’anthologie se succèdent, depuis le parricide de Tyrell par Batty, éclairé à la lueur des bougies, jusqu’aux ultimes paroles du "fils prodigue", répliquant plus humain que l’humain qu’il épargne. Une œuvre d’une richesse visuelle, émotionnelle et thématique hors du commun.
8. Nuit du Chasseur (la) – Charles Laughton
Charles Laughton avait, sous son imposante corpulence, un cœur de petit poucet : son unique réalisation, pépite intemporelle à l’écart des modes et des influences, le prouve. Film d’une simplicité biblique, qui retrouve l’essence des grands contes éternels et fait palpiter toutes les émotions et toutes les peurs de l’enfance, cet enchantement de lumière et de ténèbres offre à Robert Mitchum, en prédicateur halluciné tour à tour terrifiant et ridicule, son plus grand rôle. Peu de films possèdent une telle force expressionniste, convoquent à ce point, et avec une telle évidence, tous les mythes universels : inventant un temps paradoxal, distillant une atmosphère surréelle d’un romantisme noir, plongeant au plus profond du fantastique quotidien, l’envoûtante Nuit du Chasseur me vaut un ensorcellement renouvelé à chaque vision. Là encore, le film est constellé d’images inoubliables, comme cette barque coulant au clair de lune sur une rivière argentée, ou comme les cheveux dans l’eau de Shelley Winters, flottant tels des algues. L’esthétique ciselée dans les ombres est sublime, l’apparition de Lillian Gish (icône du cinéma muet auquel le film rend un hommage direct) magnifique dans sa pureté... Bref, ce doux cauchemar n’a pas pris une ride et reste l’un des plus beaux films de l’histoire.
9. Batman, le Défi – Tim Burton
Un des grands films-culte de mon adolescence, et mon favori de l’un des cinéastes que j’estime le plus aujourd’hui. Le premier Batman mériterait aussi de figurer dans ce top, mais je laisse la place aux autres. Le millésime Burton 1992, quant à lui, est une splendeur gothique et tourmentée qui réunit toutes les obsessions du réalisateur et porte à sa quintessence son génie visuel. Baroque, ludique, mélancolique, peuplé de figures inoubliables (Michelle Pfeiffer en skaï verni noir restera pour toujours l’un de mes grands fantasmes de spectateur), ce film m’est extrêmement cher pour sa poésie singulière, sa folie fellinienne et exubérante pleinement assumée et l’extrême acuité avec laquelle il dépeint les affects et les contradictions de personnages dont l’ambiguïté fait toute la richesse. La partition de Danny Elfman est une authentique merveille, et le film réunit de multiples influences (de Dickens à Metropolis) sans jamais rien abdiquer de la personnalité unique de son auteur. Tim Burton n’est peut-être jamais allé aussi loin dans la démesure, été aussi cinglant d’ironie dans sa peinture de la décadence américaine, aussi inspiré dans la création d’un univers fantasmagorique et de personnages à la fois tragiques, grotesques, pathétiques. Un pur chef-d’œuvre à mes yeux.
10. Abyss – James Cameron
Grand cinéaste dont la sensibilité n’a d’égale que l’ambition, James Cameron signe là son plus beau film, le plus délicat, émouvant et fragile. Homme de défis insensés, le futur réalisateur de Titanic embauche une équipe énorme pour un tournage sous-marin épique, et dépense des millions de dollars pour raconter la plus belle des histoires : la réconciliation amoureuse d’un homme et d’une femme au fond des mers. Transcendé par le couple Ed Harris-Mary Elizabeth Mastrantonio (tous les deux magiques), cet extraordinaire film d’aventures humaines conjugue l’efficacité à toute épreuve d’un suspense magistralement orchestré (Cameron est, avec McTiernan, le plus grand nom du film d’action pure aux États-Unis) et la force d’une magnifique intrigue sentimentale. Une nouvelle fois, le cinéaste filme l’élément aquatique comme personne : ses images et ses effets spéciaux sont d’une beauté incroyable, et nous transportent dans un ailleurs merveilleux, presque aux origines de la vie. Les séquences superbes se succèdent, de l’apparition de l’alien à tête polymorphe jusqu’à cette instant inouï où Bud ramène Lindsay à la vie (une des scènes les plus fortes de ma vie de spectateur, au bas mot). Bref, un film absolument sublime.
11. Ligne Rouge (la) – Terrence Malick
Ce film-là, avec Badlands, Les Moissons du Ciel et le tout aussi céleste Nouveau Monde, me suffit pour considérer Malick comme l’un des plus grands réalisateurs de notre époque. La Ligne Rouge n’est pas un film de guerre : c’est une méditation contemplative qui confine à la mélopée envoûtante, un immense poème élégiaque et panthéiste peuplé par la faune et la flore d’un éden mélanésien aux grâces de paradis perdu. D’un lyrisme torrentiel, d’une maîtrise et d’une inspiration qui sembleraient presque écrasantes si elles étaient dénuées d’une si totale plénitude, l’œuvre, à la fois prosaïque (dans sa description du comportement des hommes en guerre et sa reconstitution terrible des combats) et éthérée (dans son ampleur cosmique et la splendeur de ses images), fait partie de ces créations rarissimes qui semblent charrier un univers entier, et dont chaque plan pourrait valoir un film par ailleurs. Comme écho aux interrogations de personnages dont les voix off se joignent pour former un long chant mélancolique, les visions fulgurantes se succèdent : le visage d’un cadavre enseveli sous l’humus et retournant à la poussière originelle, un oisillon mort-né au milieu des explosions, un palétuvier naissant, racines apparentes, entre le ciel et la terre... Ce film me laisse sans voix.
12. Il était une fois en Amérique – Sergio Leone
Noodles a dormi pendant trop longtemps. Noodles a trahi ses amis. Dans les volutes de l'opium, Noodles se souvient. Sergio Leone, lui, a mûri son film pendant quinze ans, l'a nourri de tout son génie de la dramaturgie, de tout son goût pour les mythes fondateurs de l’Amérique, la reconstitution grandiose, l’outrance des événements et des personnages (s’épanchant ici dans un classicisme somptueux). Le parcours de son héros, à travers cinquante ans de gangsterisme, sera l'écrin d'un méditation proustienne sur la mémoire, le passé, la nostalgie d'un homme hanté par ses démons. Film-fleuve, film de légende, film d'une vie qui, dans un élan invraisemblable d'ambition, prétend ressusciter l'essence d'une société, d'une époque, d'un monde, Il était une fois en Amérique est comme la rêverie mélancolique d’un artiste fantasmant sur un cinéma perdu. D'une ampleur romanesque à peu près sans équivalent dans l'histoire du septième art, suivant les méandres d'une construction impériale, cette fresque opératique et crépusculaire, dont les enjeux narratifs et psychologiques retrouvent la puissance des plus grandes tragédies, est peut-être, à bien y réfléchir, le dernier vrai classique du cinéma américain. Quelque part, c'est une incarnation du Cinéma tout court.
13. Citizen Kane – Orson Welles
Je l’ai découvert au cinéma, et j’en suis sorti sidéré, parce que je n’imaginais pas qu’un film de soixante ans pouvait conserver aujourd'hui une telle audace et une telle force. Le génie d’Orson Welles, réalisateur-acteur qui signe son premier film (à 25 ans !) reste stupéfiant : jamais plus il ne retrouvera liberté artistique si absolue. Citizen Kane est fidèle à sa légende : c’est une œuvre époustouflante d’inventivité, de brio et d’énergie, carburant à l’enthousiasme et à la passion d’un artiste qui découvre, en même temps que nous, les pouvoirs du langage cinématographique. Utilisation de tous les procédés techniques comme illustration d’un discours passionnant, montage éclaté, rythme haletant des séquences, perspectives baroques : en une débauche paroxystique de virtuosité, Welles ouvre des pistes sur le secret, la mémoire, le pouvoir, la politique, les rapports entre sphère privée et sphère publique, l’enfance, la psychanalyse... Loin du monument poussiéreux que l’on peut redouter, ce film d'une éternelle jeunesse se redécouvre comme un musée vivant du septième art, invitant à participer activement à la recherche d’une vérité enfouie, symbolisée par un mot-énigme devenu pour beaucoup de cinéphiles le symbole de tout mystère à explorer : "Rosebud".
14. Thelma et Louise – Ridley Scott
Thelma et Louise sont en fuite. L’une a tué un type qui s’apprêtait à violer sa copine. Commencée en promenade de vacances à travers paysages, night-clubs et motels du Nouveau-Mexique, leur aventure se transforme en équipée sauvage, mue par l’urgence des dernières fois (elles savent au fond d’elles-même qu’elles ne s’en sortiront pas) et par la force d’une amitié indéfectible. L’histoire est plus que sombre : elle est presque tragique. Le film de Ridley Scott, lui, suscite paradoxalement un sentiment d’euphorie, parce que le réalisateur, collé aux basques de son duo d’héroïnes (fantastiques Susan Sarandon et Geena Davis), choisit de traiter la cavale comme la plus exaltante des odes à la liberté et comme un hymne splendide aux beautés de l’Amérique profonde (il n’y a que lui pour filmer ainsi les paysages traversés). Baignée dans une bande originale belle à pleurer (qu’il s’agisse des tubes musicaux ou de la partition d’Hans Zimmer), ce magnifique road-movie anti-machiste (mais à des kilomètres de la caricature réductrice, comme en témoignent les deux superbes rôles masculins tenus par Harvey Keitel et Michael Madsen) suscite une émotion croissante jusqu’à un final des plus poignants. C’est sans conteste l’un de mes films les plus chers.
15. J.F.K. – Oliver Stone
Maelström prodigieux d’images et de son, qui recoupe archives, reconstitutions et extrapolations en une forme incandescente, brute de décoffrage, J.F.K. porte l’art d’Oliver Stone à son apogée. Il y a là une maîtrise, une virtuosité, un savoir-faire à la limite de la roublardise, qui confinent à la démonstration de force. On adore ou on déteste. Quoi qu’il en soit, le style percutant du cinéaste doit être mesuré dans toute son importance : un type comme Michael Moore doit bien savoir, aujourd’hui, ce qu’il doit à celui qui, dans un élan enragé de provocation et d’indignation, a osé, stars en guirlande à l’appui, illustrer la thèse-scandale du juge Jim Garrison concernant l'assassinat de Kennedy. Plein comme un œuf, sans cesse au bord de l’implosion, aussi haletant et excitant que le plus intense des thrillers, le film avance comme un bolide enflammé, bombarde les informations, réveille les consciences, suscite la réflexion – une réflexion orientée, marque d’un cinéaste engagé qui ne brandit jamais la bannière de l'objectivité. Si je voue un culte à J.F.K., c’est aussi parce qu’il est un formidable plaidoyer pour le droit à la vérité, et parce que sa force de frappe "civique" appuie là où ça fait mal.
Puis viennent :
8 ½ - Federico Fellini
After Hours – Martin Scorsese
Aguirre, la Colère de Dieu – Werner Herzog
Andrei Roublev – Andrei Tarkovski
Année dernière à Marienbad (l’) – Alain Resnais
Annie Hall – Woody Allen
A nos amours – Maurice Pialat
Aurore (l’) – Friedrich Wilhelm Murnau
Aventure Intérieure (l’) – Joe Dante
Avventura (l’) – Michelangelo Antonioni
Barry Lyndon – Stanley Kubrick
Batman, le Défi – Tim Burton
Big Lebowski (the) – Joel & Ethan Coen
Blade Runner – Ridley Scott
Blue Velvet – David Lynch
Boulevard du Crépuscule – Billy Wilder
Casablanca – Michael Curtiz
Chinatown - Roman Polanski
Conversation Secrète – Francis Ford Coppola
Désaxés (les) – John Huston
Dolce Vita (la) – Federico Fellini
Edward aux mains d’argent – Tim Burton
Elephant Man - David Lynch
E.T. l’Extraterrestre – Steven Spielberg
Étoffe des Héros (l’) – Philip Kaufman
Eyes Wide Shut – Stanley Kubrick
Fargo - Joel & Ethan Coen
Faux-semblants – David Cronenberg
Fièvre dans le Sang (la) – Elia Kazan
Fraises Sauvages (les) – Ingmar Bergman
Gens de Dublin – John Huston
Gerry - Gus Van Sant
Hiroshima mon amour – Alain Resnais
Homme qui tua Liberty Valance (l’) – John Ford
Il était une fois dans l’Ouest – Sergio Leone
Impasse (l’) – Brian De Palma
Impitoyable – Clint Eastwood
Jackie Brown – Quentin Tarantino
Limier (le) – Joseph L. Mankiewicz
Lost Highway – David Lynch
Manhattan – Woody Allen
Mirage de la Vie – Douglas Sirk
Miroir (le) – Andrei Tarkovski
Moissons du Ciel (les) – Terrence Malick
Mort aux trousses (la) - Alfred Hitchcock
Mouche (la) - David Cronenberg
Nom de la Rose (le) – Jean-Jacques Annaud
Nouveau Monde (le) – Terrence Malick
Oiseaux (les) – Alfred Hitchcock
Ordet - Carl Theodor Dreyer
Paris, Texas – Wim Wenders
Parrain (le) (trilogie) – Francis Ford Coppola
Passion de Jeanne d’Arc (la) – Carl Theodor Dreyer
Persona – Ingmar Bergman
Phantom of the Paradise – Brian De Palma
Player (the) – Robert Altman
Providence – Alain Resnais
Psychose – Alfred Hitchcock
Pulp Fiction – Quentin Tarantino
Qui veut la Peau de Roger Rabbit ? – Robert Zemeckis
Raging Bull – Martin Scorsese
Ran - Akira Kurosawa
Rashomon – Akira Kurosawa
Règle du jeu (la) – Jean Renoir
Reservoir Dogs – Quentin Tarantino
Retour vers le Futur – Robert Zemeckis
Rivière Rouge (la) – Howard Hawks
Rosemary’s Baby – Roman Polanski
Satyricon – Federico Fellini
Série Noire – Alain Corneau
Short Cuts – Robert Altman
Soif du Mal (la) – Orson Welles
S.O.S. Fantômes – Ivan Reitman
Sueurs Froides – Alfred Hitchcock
Sur la Route de Madison – Clint Eastwood
Truman Show (the) - Peter Weir
Twin Peaks : Fire Walk with Me – David Lynch
Une Femme sous Influence – John Cassavetes
Une Histoire Vraie – David Lynch
Un Jour sans Fin – Harold Ramis
Usual Suspects – Bryan Singer
Viridiana – Luis Buñuel
Voleur de Bicylette (le) – Vittorio De Sica
Voyage au bout de l'Enfer - Michael Cimino
Voyeur (le) - Michael Powell
Willow – Ron Howard
Yeux sans Visage (les) – Georges Franju
Dernière édition par Stark le 04 Nov 2008, 21:12, édité 3 fois.
Citizen Kane (Orson Welles, 1941)
Casablanca (Michael Curtiz, 1942)
2001 : A Space Odyssey (Stanley Kubrick, 1968)
The Godfather (Fracis Ford Coppola, 1972)
All the President’s Men (Alan J. Pakula, 1976)
Closes Encounters of the Third Kind (Steven Spielberg, 1977)
Star Wars (George Lucas, 1977)
Raiders of the Lost Ark (Steven Spielberg, 1981)
E.T. the Extra-Terrestrial (Steven Spielberg, 1982)
Back to the Future (Robert Zemeckis, 1985)
Empire of the Sun (Steven Spielberg, 1987)
Die Hard (John McTiernan, 1988)
Who Framed Roger Rabbit (Robert Zemeckis, 1988)
Back to the Future II (Robert Zemeckis, 1989)
Indiana Jones and the Last Crusade (Steven Spielberg, 1989)
Goodfellas (Martin Scorsese, 1990)
JFK (Oliver Stone, 1991)
Terminator 2 : Judgment Day (James Cameron, 1991)
Jurassic Park (Steven Spielberg, 1993)
Schindler’s List (Steven Spielberg, 1993)
Forrest Gump (Robert Zemeckis, 1994)
Clerks. (Kevin Smith, 1994)
La Haine (Mathieu Kassovitz, 1995)
Die Hard With a Vengeance (John McTiernan, 1995)
Seven (David Fincher, 1995)
The Usual Suspects (Bryan Singer, 1995)
Casino (Martin Scorsese, 1995)
Heat (Michael Mann, 1995)
The Frighteners (Peter Jackson, 1996)
Mission : Impossible (Brian De Palma, 1996)
The Rock (Michael Bay, 1996)
Face/Off (John Woo, 1997)
L.A. Confidential (Curtis Hanson, 1997)
The Full Monty (Peter Cattaneo, 1997)
The Prince of Egypt (Simon Wells, Brenda Chapman, Steve Hickner, 1998)
The Insider (Michael Mann, 1999)
Fight Club (David Fincher, 1999)
The Matrix (Andy & Larry Wachowski, 1999)
Battle Royale (Kenji Fukasaku, 2000)
Gladiator (Ridley Scott, 2000)
X-Men (Bryan Singer, 2000)
Unbreakable (M. Night Shyamalan, 2000)
Ocean’s Eleven (Steven Soderbergh, 2001)
The Fellowship of the Ring (Peter Jackson, 2001)
The Two Towers (Peter Jackson, 2002)
The Return of the King (2003)
X-Men 2 (Bryan Singer, 2003)
Finding Nemo (Andrew Stanton & Lee Unkrich, 2003)
Munich (Steven Spielberg, 2005)
The Dark Knight (Christopher Nolan, 2008)
Et ouais y a que deux non-US, peu de films avant 1980 et plein de Spielberg.
SASSPASSCOMMASS
Et pour Stark :
Citizen Kane (Orson Welles, 1941) Casablanca (Michael Curtiz, 1942) 2001, l'odyssée de l'espace (Stanley Kubrick, 1968) Parrain, Le (Fracis Ford Coppola, 1972) Hommes du Président, Les (Alan J. Pakula, 1976) Rencontres du troisième type (Steven Spielberg, 1977) Guerre des étoiles, La (George Lucas, 1977) Aventuriers de l'arche perdue, Les (Steven Spielberg, 1981) E.T. l'extra-terrestre (Steven Spielberg, 1982) Retour vers le futur (Robert Zemeckis, 1985) Empire du soleil (Steven Spielberg, 1987) Piège de cristal (John McTiernan, 1988) Qui veut la peau de Roger Rabbit (Robert Zemeckis, 1988) Retour vers le futur II (Robert Zemeckis, 1989) Indiana Jones et la dernière croisade (Steven Spielberg, 1989) Affranchis, Les (Martin Scorsese, 1990) JFK (Oliver Stone, 1991) Terminator 2 : Le jugement dernier (James Cameron, 1991) Jurassic Park (Steven Spielberg, 1993) Liste de Schindler, La (Steven Spielberg, 1993) Forrest Gump (Robert Zemeckis, 1994) Clerks, les employés modèles (Kevin Smith, 1994) La Haine (Mathieu Kassovitz, 1995) Une journée en enfer (John McTiernan, 1995) Seven (David Fincher, 1995) Usual Suspects (Bryan Singer, 1995) Casino (Martin Scorsese, 1995) Heat (Michael Mann, 1995) Fantômes contre fantômes (Peter Jackson, 1996) Mission : Impossible (Brian De Palma, 1996) Rock (Michael Bay, 1996) Volte/Face (John Woo, 1997) L.A. Confidential (Curtis Hanson, 1997) Full Monty - Le grand jeu (Peter Cattaneo, 1997) Prince d'Egypte, Le (Simon Wells, Brenda Chapman, Steve Hickner, 1998) Révélations (Michael Mann, 1999) Fight Club (David Fincher, 1999) Matrix (Andy & Larry Wachowski, 1999) Battle Royale (Kenji Fukasaku, 2000) Gladiator (Ridley Scott, 2000) X-Men (Bryan Singer, 2000) Incassable (M. Night Shyamalan, 2000) Ocean’s Eleven (Steven Soderbergh, 2001) Seigneur des anneaux - La communauté de l'anneau, Le (Peter Jackson, 2001) Seigneur des anneaux - Les deux tours, Le (Peter Jackson, 2002) Seigneur des anneaux - Le retour du roi, Le (2003) X-Men 2 (Bryan Singer, 2003) Monde de Nemo, Le (Andrew Stanton & Lee Unkrich, 2003) Munich (Steven Spielberg, 2005) The Dark Knight : Le Chevalier noir (Christopher Nolan, 2008)
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Dernière édition par Film Freak le 04 Nov 2008, 17:00, édité 1 fois.
Inscription: 04 Juil 2005, 17:56 Messages: 8569 Localisation: Caché avec Charlie
Voilà mon Top 100, mis à jour.
Je sais qu'il y a des oublis, mais là, je les vois pas. Le truc c'est qu'il y a pas mal de films qui ont muri dans ma tête, et pas mal d'autres très peu. Et il y a le rapport générationnel, qui place en tête les années 90-00, avec 50% de la liste. C'est trop et en même temps c'est logique, je pense, j'ai vécu avec ces films. A noter que ce ne sont pas pour moi les 100 plus grands films de l'histoire du cinéma, mais 100 films qui comptent pour moi, le rapport est totalement subjectif.
Par réalisateur
Annie Hall (Allen, 1977)
Manhattan (Allen, 1979)
Rocky (Avildsen, 1976)
Magnolia (Anderson, 2000)
Petits meurtres entre amis (Boyle, 1995)
Hamlet (Branagh, 1997)
Pour le pire et pour le meilleur (Brooks, 1998)
Abyss (Cameron, 1989)
Titanic (Cameron, 1998)
Voyage au bout de l'enfer (Cimino, 1978)
Aladdin (Clements\Musker, 1992)
Corbeau (le) (Clouzot, 1943)
Arizona Junior (Coen, 1987)
Barton Fink (Coen, 1991)
Conversation secrète (Coppola, 1974)
Apocalypse now (Coppola, 1979)
Lost in Translation (Coppola, 2004)
Jerry Maguire (Crowe, 1997)
The Hours (Daldry, 2003)
Evadés, Les (Darabont, 1994)
Mission: Impossible (De Palma, 1996)
Silence des Agneaux, Le (Demme, 1991)
Arme Fatale (L') (Donner, 1987)
Impitoyable (Eastwood, 1992)
Million Dollar Baby (Eastwood, 2004)
The Party (Edwards, 1968)
De beaux lendemains (Egoyan, 1997)
La Dolce Vita (Fellini, 1960)
Leaving Las Vegas (Figgis, 1995)
Seven (Fincher, 1995)
Fight Club (Fincher, 1999)
Zodiac (Fincher, 2007)
Pousuite Infernale, La (Ford, 1946)
Que le Spectacle Commence (Fosse, 1979)
French Connection (Friedkin, 1971)
Neige tombait sur les cèdres, La (Hicks, 2000)
Mort aux Trousses, La (Hitchcock, 1959)
Homme qui voulut etre roi, L' (Huston, 1975)
Vestiges du jour, Les (Ivory, 1993)
Empire contre attaque, L' (Kershner, 1980)
Sentiers de la Gloire, Les (Kubrick, 1957)
Docteur Folamour (Kubrick, 1964)
2001, L'Odyssée de l'espace (Kubrick, 1968)
Eyes wide shut (Kubrick, 1999)
M le maudit (Lang, 1931)
Toy story 2 (Lasseter, 2000)
Nuit du Chasseur, La (Laughton, 1955)
Tontons Flingueurs, Les (Lautner, 1963)
Lawrence d’Arabie (Lean, 1962)
Raison et sentiment (Lee, 1995)
The Ice Storm (Lee, 1997)
Tigre et Dragon (Lee, 2000)
Bon, la Brute et le Truand, Le (Leone, 1966)
Il était une fois en Amérique ( Leone, 1984)
12 Hommes en Colère (Lumet, 1957)
Serpico (Lumet, 1973)
Lost highway (Lynch, 1997)
Ligne rouge, La (Malick, 1999)
Limier, Le (Mankiewicz, 1972)
Heat (Mann, 1995)
Révélations (Mann, 2000)
Die Hard (McTiernan, 1988)
Die hard, with a Vengeance (McTiernan, 1995)
Voyage de Chihiro, Le (Miyazachi, 2001)
Aurore, L' (Murnau, 1927)
Quatre Mariages et un enterrement (Newell, 1994)
Bienvenue à Gattaca (Niccols, 1997)
Insomnia (Nolan, 2002)
Ghost in the shell (Oshii, 1995)
Hommes du président, Les (Pakula, 1976)
Out of Africa (Pollack, 1985)
Voyeur, Le (Powell, 1960)
Un jour sans fin (Ramis, 1993)
Troisième Homme, Le (Reed, 1949)
Quand Harry Rencontre Sally (Reiner, 1989)
SOS Fantôme (Reitman, 1984)
Taxi driver (Scorsese, 1976)
Casino (Scorsese, 1995)
A tombeau ouvert (Scorsese, 2000)
Blade Runner (Scott, 1982)
Incassable (Shyamalan, 2000)
Chasing Amy (Smith, 1997)
Hors d’atteinte (Soderbergh, 1998)
Dents de la Mer, Les (Spielberg, 1975)
Indiana Jones et la dernière croisade (Spielberg, 1989)
Artificial Intelligence: AI (Spielberg, 2001)
Platoon (Stone, 1986)
Wall Street (Stone, 1987)
Jacky brown (Tarantino, 1998)
Vacances de Monsieur Hulot, Les (Tati, 1953)
Playtime (Tati, 1967)
Will Hunting (Van Sant, 1998)
Cercle des poètes disparus, Le (Weir, 1989)
Master and Commander (Weir, 2003)
Soif du Mal, La (Welles, 1958)
Paris Texas (Wenders, 1984)
Chungking Express (WKW, 1994)
Yiyi (Yang, 2000)
Forrest Gump (Zemechis, 1994)
Contact (Zemechis, 1997)
Dernière édition par Le Pingouin le 09 Nov 2008, 20:33, édité 2 fois.
Inscription: 04 Nov 2007, 19:14 Messages: 3441 Localisation: Belgium
*MODE coup de gueule enclenché*
C'est nul ces tops-là... il faudrait aucune restriction.
Entre un top 10 (trop peu) et un top 100 (où l'on risque parfois de prendre un film qui ne le mérite pas vraiment... a-t-on vraiment vu 100 beaux films qui valent qu'on se souviennent d'eux (subjectivement) jusqu'à perpète ? NON.)
En gros, il faudrais juste créer un TOP : les plus beaux films que vous ayez vu. Sans pour autant ajouter de "10, 100, 50 ou quelque autre chiffre" juste pour faire joli ou délimiter notre réflexion.
a-t-on vraiment vu 100 beaux films qui valent qu'on se souviennent d'eux (subjectivement) jusqu'à perpète ? NON.)
Bien sûr que si !
C'est même hyper dur de se limiter à 100. Des films sublimes qui m'ont bouleversé et dont je me souviendrai jusqu'à la fin de mes jours, je pourrais en citer 500 je crois.
C'est nul ces tops-là... il faudrait aucune restriction. Entre un top 10 (trop peu) et un top 100 (où l'on risque parfois de prendre un film qui ne le mérite pas vraiment... a-t-on vraiment vu 100 beaux films qui valent qu'on se souviennent d'eux (subjectivement) jusqu'à perpète ? NON.)
Tu as donc une connaissance très limitée de l'histoire du cinéma.
Inscription: 04 Nov 2007, 19:14 Messages: 3441 Localisation: Belgium
Stark a écrit:
Allan a écrit:
a-t-on vraiment vu 100 beaux films qui valent qu'on se souviennent d'eux (subjectivement) jusqu'à perpète ? NON.)
Bien sûr que si !
C'est même hyper dur de se limiter à 100. Des films sublimes qui m'ont bouleversé et dont je me souviendrai jusqu'à la fin de mes jours, je pourrais en citer 500 je crois.
AH ! Mission réussie. Heureusement que Stark est là ^^
Je voulais vous faire réagir par rapport à la centaine de films demandée. Il ne faut aucune limitation : ainsi on pourrait avoir près de 500, 1000, ou plus encore. Tout dépend de sa sensibilité. A chacun de fixer ses exigences.
Voilà, maintenant que vous avez compris, alors à quand le "Top Films" tout simplement ??
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