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 Sujet du message: Re: Mon Top 100
MessagePosté: 30 Jan 2022, 22:35 
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Je confirme c'est non seulement une claque mais aussi un vrai coup de couteau dans l'estomac l'Edward Yang. Pendant 4 heures.
j'aurais ainsi tendance à préférer au plan formel les films d'HHH qui gravitent autour de la même période et du même milieu, plus subtils et personnels même si le Yang est très dense et informatif. Mais aussi un peu trop marqué par 1900 de Bertolucci pour que celui-ci ne soit alors pas mentionné

_________________
Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman


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 Sujet du message: Re: Mon Top 100
MessagePosté: 27 Nov 2023, 18:50 
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J'ai fini par trouver ce topic dont vous parlez parfois. Ça m'a pris toute une vie pour la rédiger, voici ma liste :

12 hommes en colère (Sidney Lumet)
Abre los ojos (Alejandro Amenábar)
Akira (Katsuhiro Otomo)
Alexandre le bienheureux (Yves Robert)
Alien, le huitième passager (Ridley Scott)
Amadeus (Milós Forman)
Anastasia (Don Bluth et Gary Goldman)
L'appartement (Gilles Mimouni)
L'associé du Diable (Taylor Hackford)
À tombeaux ouverts (Martin Scorsese)
Audition (Takashi Miike)
Battle Royale (Kinji Fukasaku)
Bienvenue à Gattaca (Andrew Niccol)
Le Blob (Chuck Russell)
Blow Out (Brian De Palma)
Blue Velvet (David Lynch)
Braindead (Peter Jackson)
Brisby et le secret de NIMH (Don Bluth)
Brokeback Mountain (Ang Lee)
La cité de Dieu (Fernando Meirelles)
La cité des enfants perdus (Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro)
Carrie au bal du Diable (Brian De Palma)
La cérémonie (Claude Chabrol)
Chicago (Rob Marshall)
Cours, Lola, cours (Tom Tykwer)
Le créateur (Albert Dupontel)
Cube (Vincenzo Natali)
Dancer in the Dark (Lars Von Trier)
Dark City (Alex Proyas)
Dark Water (Hideo Nakahata)
Deadman (Jim Jarmusch)
The descent (Neil Marshall)
Elvira Mistress of the Dark (James Signorelli)
Entre les murs (Laurent Cantet)
eXistenZ (David Cronenberg)
Fargo (Joël et Ethan Cohen)
Fenêtre sur cour (Alfred Hitchcock)
Le fils de Saul (László Nemes)
La folle journée de Ferris Buller (John Hughes)
Funny Games (Michael Hanneke)
Go (Doug Liman)
Ghost Dog (Jim Jarmusch)
La Haine (Mathieu Kassovitz)
Incassable (Night Shyamalan)
Incendies (Denis Villeneuve)
Jeux interdits (René Clément)
Le labyrinthe de Pan (Guillermo del Toro)
Les liaisons dangereuses (Stephen Frears)
Leaving Las-Vegas (Mike Figgis)
Living in Oblivion, ou Ça tourne à Manhattan (Tom DiCillo)
Matrix (Lana et Lilly Wachowski)
May (Lucky McKee)
La mauvaise éducation (Pedro Almodóvar)
Match Point (Woody Allen)
Memento (Christopher Nolan)
Mind Game (Masaaki Yuasa)
Minority Report (Steven Spielberg)
Mister Babadook (Jennifer Kent)
Mommy (Xavier Dolan)
La mouche (David Cronenberg)
Mysterious Skin (Greg Araki)
No Man's Land (Danis Tanović)
La nuit du chasseur (Charles Laughton)
La nuit nous appartient (James Gray)
Les oiseaux (Alfred Hitchcock)
L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock)
Orange Mécanique (Stanley Kubrick)
Panic Room (David Fincher)
Le Parrain (Francis Ford Coppola)
Perfect Blue (Satoshi Kon)
Petits meurtres entre amis (Danny Boyle)
Princesse Mononoke (Hayao Miyazaki)
Phantom of the Paradise (Brian De Palma)
Un poisson nommé Wanda (Charles Crichton)
Polytechnique (Denis De Villeneuve)
Un Prophète (Jacques Audiard)
Pulp fiction (Quentin Tarantino)
Pusher II (Nicolas Winding Refn)
Retour vers le futur (Robert Zemeckis)
Requiem for a Dream (Darren Aronofsky)
Ring (Hideo Nakahata)
The Rocky Horror Picture Show (Jim Sharman)
Le Roi et l'Oiseau (Paul Grimault)
Romeo + Juliette (Baz Luhrmann)
SLC Punk! (James Merendino)
Speed (Jan de Bont)
Sympathy for M. Vengeance (Park Chan-Wook)
Le talentueux Mr Replay (Anthony Mingella)
Les Temps modernes (Charlie Chaplin)
There will be blood (Paul Thomas Anderson)
The Thing (John Carpenter)
La tortue rouge (Michael Dudok de Wit)
La traversée du temps (Mamoru Hosoda)
True Romance (Tony Scott)
L'ultime souper (Stacy Title)
Valse avec Bachir (Ari Folman)
Vertigo (Alfred Hitchcock)
Virgin Suicides (Sofia Coppola)
Volte-Face (John Woo)
WALL-E (Andrew Stanton)


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 Sujet du message: Re: Mon Top 100
MessagePosté: 06 Jan 2024, 03:28 
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100 : STREET TRASH ( USA-1987-J.Munro) : Hommage à Jim Munro, qui mérite haut la main de figurer dans cette liste, pour avoir fait le film le plus dégueulasse de l'histoire, avec ses persos tous plus immondes les uns que les autres..Cultissime
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99 : LE MORS AUX DENTS (FRA-L.Heynemann-1979) : l'implacable machination qui conduisit à la chute de celui qui voulut abattre le pouvoir, personalisé içi par le pmu, tiré de l'affaire DeMoutis, l'homme qui faillit détruire un ministère, par le biais du jeu, en raflant 1 milliard et demi de Francs Lourd dans les années 60 ( ce qui correspondrait aujourd'hui a gagner..un paquet de fois consécutivement à l euro millions)......Dutronc/Piccoli et surtout Galabru y sont extraordinaires......

EX -AEQUO : 99 : LE PROJECT BLAIR WITCH ( USA- E.Sanchez et D.Myrick) : Impossible de ne pas faire figurer ce film dans cette liste, l'un des plus marquants de l'histoire du cinéma et qui réussit le double tour de force d'etre un de celui qui fout une trouille absolue, sans une goutte de sang, sans un seul mort apparent, tout en étant celui qui a rapporté le + de tune par rapport à son coût : à peine 55.000$ pour un total de recette avoisinant les 300 Millions, le tout en étant qui plus est interdit aux moins de 13, voir 16 ans dans certains pays.... Pour le reste c 'est lent, bavard, et l'inquiétude que l'on ressent au début se transforme peu a peu en angoisse pour finir en terreur pure...Film qui joue machiavéliquement avec nos peurs....

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98 : LA VENGEANCE AUX DEUX VISAGES (USA-M.Brando-1961) : Marlon Brando derrière et devant la caméra, pour une ode merveilleuse, teintée de rancune, d'amour, de rage et de vengeance. VF excellente.
98 EX -AEQUO : QUAI D 'ORSAY (FRA) : Un jeune gaucho qu'on devine fraichement diplômé et un brin idéaliste, est embauché au ministère dont on comprend plus ou moins les orientations...Il va vite perdre toute illusions quant à l'avenir d'un pays autant en perdition que le ministère en question...
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97 : LA BELLE EQUIPE (FRA-J.Duvivier-1936) : Cinq "laissés ^pour compte" gagnent à la loterie et décident de monter une auberge. L'un des hommages les plus mythique a l'amitié, la vraie, portée au cinéma. Gabin/Vanel/Aimos, habités par leur role, comme "incrustés" dans l'image d'un noir et blanc flamboyant.

97 EX-AEQUO : JOSEY WALES ,HORS LA LOI ( USA-C.EASTWOOD-1976) : Fin de la guerre de sécession : les derniers irréductibles se rendent...Tous sauf un...Eastwood revisite un des épisodes les plus sanglants de l'histoire de l'Amérique, celle des Hijackers, rebelles sudistes, qui firent régner la terreur bien après la guerre. Impitoyable, Josey Wales continue sa lutte, seul ou presque, dans un bain de sang filmé avec une maestria unique en son genre.
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96 : IL ETAIT UNE FOIS LA REVOLUTION (ITA-S.Leone-1971) : L'alliance d'un bandit, pas si analphabète que ca, et d'un révolutionnaire dynamiteur, l'un des sommets de Sergio Léone, humour noir, violence ininterrompue et mise en scène sans ( aucune ) faille.

96 EX -AEQUO : UN MONDE SANS PITIÉ ( FRA-E.ROCHANT-1989) : Le mal etre, dans un monde que l'on pressent déja sans avenir possible, d'un jeune de la fin des années 80...... Un monde sans pitié capte tellement parfaitement cette période que sa place ici est loin d'etre usurpée..
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95 : RADIO DAYS (USA- W.Allen-1987) : Les années 40/50 aux USA, ou la radio rythmait la vie du monde entier ( Voice Of America) vu au travers des yeux d'un enfant. Emouvant et hilarant, Woody Allen est sacrément fortiche pour relater ce genre de conte, façon documentaire. D'une mélancolie et d'un charme irrésistible.
95 EX-AEQUO : L'ARGENT DE LA VIEILLE ( ITA-L.COMENCINI-1972) : Le couple de pauvres ( Sordi et Mangano) acharnés à plumer aux cartes une richissime vieille qui préfére mourir que perdre un centime.... l'un des sommets de Comencini ( ce qui n'est pas peu dire) et de la comédie Italienne...ce qui n'est pas peu dire non plus..

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94 : LE JARDIN DES FIZZY CONTINI (V. DE SICA-1970- ITA) : La bourgeoisie, aveuglée par la montée du nazisme, et qui finira...par le regretter...
Un sommet de Vittorio de Sica.

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93 : L'ARGENT DE POCHE(FRA- F.TRUFFAUT -1976) : L' enfance , vue par Truffaut, vraie, nature, magique. le film pourrait durer 10h, sans que le moindre ennui n'apparaisse.
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92 : L'ANGE DE LA VENGEANCE(USA-A.Ferrara-1981) : Violée à 2 reprises, une jeune femme muette se transforme alors en tueuse, s'affichant telle une pute racoleuse, avant d'éventrer un a un ses amants potentiels.....Abel Ferrara + Zoe Lund...........un cocktail explosif, qui ménera a "Bad Lieutenant", "New york 2 h du matin" et au "monstrueux" "King of New York"...........sans Zoé ( de son nom de jeune fille Zoé Tamerlis) ces 3 films n'auraient sans doute pas vus le jour sous cette forme du moins..........

91 : ACCATONE (ITA) ( P.P PASOLINI-1961) : La fatalité du destin, qui s'abat inéluctablement sur le pauvre. Un thème cher au cinéma Italien lorsque celui çi dominait le monde. Le premier et sans doute meilleur film de Pasolini.
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90 : LA MORT AUX TROUSSES (GB) ( A.HITCHKOCK 1959) : Gary Grant poursuivi par un avion............Hitchkock a son top niveau, un suspense sans aucun répit, haletant et impressionnant.

90 EX AEQUO : GUERRE ET AMOUR ( W.ALLEN-USA- 1975) : l'anti heros absolu, personifié par un Woody Allen plus farfelu et inspiré que jamais, durant les guerres russes du 19eme siecle.... Hilarant du début à la fin
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89 : L'ARMÉE DES OMBRES (FRA)- JP MELVILLE-1969) : La route, semée des pires embûches de l'histoire du 20eme siècle, d'un groupe de résistants en 1942, tous recherchés et condamnés à mort par contumace, continuant sans relache a réaliser ce en quoi ils croient...jusqu'au bout.

Ventura/Signoret/Meurisse/Cassel(le père), filmés au millimètre par un Melville sublime.
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88 : VOICI LE TEMPS DES ASSASSINS (FRA) ( J.DUVIVIER-1956) : Un riche aubergiste quinqua, voit arriver la fille de son ex femme et en tombe amoureux......d'une noirceur absolue, sans aucun moment de gaieté de tout le film, porté par Gabin et Danielle Delorme, littéralement envoutés....a ne pas voir un soir de cafard.


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 Sujet du message: Re: Mon Top 100
MessagePosté: 06 Jan 2024, 03:48 
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87 : LE PARRAIN I II ET III(USA- F.Ford Coppola-1972 à 1990) : A travers l'ascension d'un jeune soldat apparenté à une famille de gangsters, l'histoire de la mafia italo-américaine sur près d'un siécle. L'un des films de l'histoire à la distribution la plus prestigieuse du cinéma Américain ( Brando/ James Caan / Al Pacino/ Diane Keaton/ Lee Strasberg/ Andy Garcia / Sofia Coppola/ Jane Fonda/ Eli Wallach/ DeNiro / Robert Duvall/ Joe Mantegna/Ralf Vallonne/ Helmut Berger/Talia Shire/John Cazale) à la mise en scène plus que soignée, a voir, indéfiniment, sans que jamais l'ennui n'apparaisse.
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86 : COSA NOSTRA (USA- T.Young 1972) : Le meme, en beaucoup plus rigoureux, beaucoup plus précis, beaucoup plus vrai, beaucoup moins divertissant-forcément- mais d'une rigueur implacable, emmenés par L.Ventura et C.Bronson, tueurs invétérés, vivant du meurtre, vivant par le meurtre, résolvant leurs problèmes en tuant, toujours plus, parce que l'état, la société, la pauvreté et les achats à crédits ne sont pas leur vie.
Impitoyable jusqu'a la dernière seconde.

EX-AEQUO : 86 : LE SENS DE LA FETE ( E.TOLEDANO- O.NAKACHE -2017- FRA) : Organisateur de soirées de mariage, Bacri se retrouve au milieu d'une bande totalement déjantée, presque autant que le marié d'ailleurs.... comédie sans aucun temps mort, réjouissante du début a la fin, constituée d'une bande de demeurés ou de gens " pas a leur aise"....Déja culte
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85 : UNE JOURNEE PARTICULIÉRE (ITA- E.Scola -1977) : Deux délaissés du fascisme, une femme au foyer et un homo, se rencontrent, fortuitement, en ce printemps 1938, ou il ne fait pas bon etre délaissé..................un peu suréstimé et couvert de récompenses, ce Scola tape néanmoins dans le mille, avec certains passages restés dans la mémoire du cinéma. Sophia Loren et Mastroianni sont juste gigantesques.
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84 : LES FRAISES SAUVAGES (SUE- I.Bergman- 1957) : explication ( codée), du bonheur, des échecs, des succès, des reves, façon Ingmar Bergman, irracontable, a voir, pour s'en souvenir à tout jamais.
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83 : COMPTE A REBOURS (FRA-R.Pigaut 1970) : Sortant de prison, et vendu par l'un de ses 4 complices, un homme est décidé à se venger, mais sans savoir envers qui.....Méconnu et quelque peu mésestimé, ce cheminement glacial du héros, froid comme une lame, demeure l'un des plus fascinant pamphlet contre l'inutile vengeance........Reggiani/Vanel/Signoret/André Pousse/ M.Bouquet/Desailly/Jeanne Moreau....la fine fleur des années 70, dans ce polar noir foncé.
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82 : SNATCH (GB-G.Ritchie 2000) : Les pérégrinations d'une bande de malfrats de divers horizons, dont les aventures s'entremêlent, sans que personne ne comprenne réellement ce qui se passe.....Tellement jouissif et tellement bien foutu, avec une multitude de personnages, tous plus ou moins déconnectés ou franchement tarés....

82 EX -AEQUO : COLLISION ( P.HAGGIS -2005-USA) :
Deaux voleurs de voitures, un serrurier mexicain, deux inspecteurs de police qui sont amants, une femme au foyer et son mari.....Il s ne se connaissent pas et vont se croiser durant 1 jour et demi....Un constat puissant sur l'état de l'Amérique de nos jours...
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81 : ARNAQUES CRIMES ET BOTANIQUES (GB-1998- G.RITCHIE) : Les mêmes, tout aussi bordéliques, dans un scénar-puzzle admirablement original et précis, sans qu'aucun des persos, sans exception, ne capte exactement ce pour quoi il est la.....Tout aussi bon que Snatch.
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80 : OSCAR (FRA- O. MOLINARO-1967)) : Un riche industriel est réveillé un dimanche matin, par l un de ses employés, qui vient lui demander une augmentation, ce qui lui permettra, dit-il, d'épouser la fille du patron en question..............Le meilleur Louis de Funés, içi absolument déchainé, avec quelques scénes cultes, proche des stars du muet, et d'un génie comique frolant par moment Buster Keaton.
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79 : MAX ET LES FERRAILLEURS (C.SAUTET-1971- FRA) : Un inspecteur, pousse un de ses anciens amis, devenu petit truand sans envergure, à réaliser un hold up, afin de mieux le coincer.............Polar urbain, monstrueux, ignoble, tragique jusqu' a la dernière image, jeu infame ou la seule façon de gagner est de ne pas jouer.....
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78 : LE CORBEAU (FRA- H.G Clouzot-1943) : Dans un village de province, les concitoyens se mettent à recevoir des lettres anonymes de dénonciations de + en + diffamatoires, sans aucune raison apparente, juste pour " faire le mal".......HG Clouzot le + fort de tous les temps?....la question demeures.....juste fabuleux de bout en bout.
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77 : LA CHUTE (ALL) ( Oliver Hirschbiegel -2004) : Une reconstitution sans doute ultra proche de la vérité, des derniers jours de la guerre, dans le bunker à Berlin, ou Hitler et ses derniers fidèles continuent de se rassurer en se disant que ce n'est pas fini, dans une atmosphère étrange, ou ça danse sous les bombes........

77 EX-AEQUO : 13 TZAMETI ( GEOR- G.BABLUANI-2010) : La longue descente aux enfers d'un jeune paumé, qui plonge tout schuss dans ce qu'il ya de plus sordide, un concours de roulette russe auquel il n'as pas demandé à participer....La tension est formidablement rendue dans un film par moment a la limite du supportable, grâce à une incroyable Mise en scène.
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76 : LES DOUZE SALOPARDS (USA)( R.ALDRICH 1967) : Un commandant se voit confier, en 1944, une mission pour le moins périlleuse, destinée à faire diversion pendant le débarquement, sur les côtes normandes...son effectif : 12 condamnés à mort.......l'Aventure avec un grand A, qui n'as pas vieillie, et ne vieillira jamais...la "Marque Aldrich", avec tous ses acteurs fétiches Marvin/Bronson/Ryan/Borgnine/Casavetes/Suntherland/Kennedy...............ou quand Hollywood faisait encore des films....
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75 : PIXOTE (ARG) ( H.BABENCO-1980) : L'Enfance dans les bidonvilles d'Amérique du sud, ou la délinquance la plus sauvage règne, ou le pouvoir , complètement dépassé, solutionne le problème en tirant dans le tas, ou les gamins qui survivent sont ceux qui ripostent.....du " sans concession", filmé a l'arraché, sans fard ni artifices, par un Hector Babenco en état de grâce.

EX AEQUO : 75 : LES RIPOUX ( C.ZIDI-1984- FRA) : L'itinéraire d'un flic qui " a tout compris", flanqué d'un autre qui comprends rien, avant de comprendre "Mieux"...Une comédie des plus réjouissante, énorme succés a l'époque, et très proches des meilleures comédies Italiennes de l'age d'or...
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74 : LE SAMOURAI (FRA- J.P.Melville-1967) : L'itinéraire, sombre et froid, d'un tueur solitaire, sans avenir, sans présent, sans but, magnifié par un inoubliable Delon, filmé par un génial Melville. Alchimie parfaite.
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73 : ENQUETE SUR UN CITOYEN AU DESSUS DE TOUT SOUPCON (ITA- E.Petri 1970) : Un haut commissaire de police tue sa maitresse, et s'amuse à laisser le + d'indices possible de sa culpabilité, pour mesurer son pouvoir.........Une charge au mortier contre la corruption régnant dans l'état profond Italien, porté par la musique légendaire du grand Morricone, et l'interprétation hors concours de Gian Maria Volonte
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72 : LE 7EME SCEAU (I. BERGMAN- 1957-SUE) : De retour des croisades, un chevalier et son écuyer rencontrent la mort, contre laquelle s'engage une partie d'échecs................Dieu n'est que Faribole............faudrait oser aujourd'hui, mais en 57, Bergman n'y allait pas de main morte...un chef d'oeuvre évidemment.

72 EX AEQUO : "AFFREUX SALES ET MECHANTS ( ITA -E.SCOLA-1977) : LA famille, restée légendaire dans l'histoire, celle des Mazatella, porte drapeau pour l'eternité des Borgates, bidonvilles d'Italie, ou chacuns est plus encore pourri que l'autre..D'un humour ravageur, sur fond de pauvreté terrible..le genie du cinéma Italien, quand celui ci dominait le monde...
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71 : VIRIDIANA (L.BUNUEL-ESP-1961) : Jeune femme d'une sublime beauté, elle est séduite par son oncle...elle refuse, et l'oncle se donne la mort.....elle consacre sa vie a subvenir aux pauvres...........Longtemps interdit en Espagne, et par le Vatican, Viridiana conserve meme aujourd'hui une puissance incroyable, charge contre la bestialité humaine, l'hypocrisie, la suffisance bourgeoise, on en passe et des meilleures. Bunuel déchainé, pour un film somptueux.
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70 : L'INVITATION (C.GORETTA-SUI-1973) : Suite à un héritage, un modeste employé devient riche, et sans le dire, invite peu de temps après ses collègues, dans sa nouvelle demeure-ultra luxueuse-.......les réactions ne se font pas attendre...............Inégal, mais traversé d'éclairs de génies, avec certaines scènes qui resteront à jamais dans les annales du cinéma mondial.

70 : EX AEQUO : SUR MES LEVRES ( FRA-J.AUDIARD- 2001) : Il sort de tôle, trouve un boulot, fomente un braquage, mais a besoin de la secrétaire de son boulot pour l'aider à le réaliser ... Audiard en pleine forme renvoie ad patrès tous les rêveurs de "lendemains qui chante", en dépeignant 2 êtres vivants dans l'urgence, celle de profiter, coute que coute....
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69 : LACOMBE LUCIEN (FRA-L.MALLE -1974) : Les errements d'un demeuré en 1943, rejeté par la résistance, et qui pour se venger, rentre dans la police Allemande.....Louis Malle le réalisateur, dut s'exiler de France après ce film, de 1974, qui démontre et démonte la fine, et floue en de telles circonstances, limite entre le bien et le mal.......Magistral.

69 / EX -AEQUO : MORTELLE RANDONNÉE : (C.MILLER-FRA-1983) : Poursuite entremêlée de personnages à la dérive, n'ayant finalement plus comme espoir que " ca se finisse au plus vite".... Une vision fascinante de la recherche du bonheur, dominée par un Michel Serrault éblouissant...
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68 : COUP DE TORCHON (FRA- B.TAVERNIER-1981) : Flic on ne peut plus médiocre, et corrompu, l'agent Cordier, en Poste ds un village Africain en cette veille de 2eme Guerre Mondiale, est pris d'une folie meurtrière................Tavernier tire dans tous les sens, et touche sa cible, dans ce joyeux carnage, à l'humour glacial, ou le quintet Huppert/Mitchell Noiret/Audran/Marielle s'en donnent à coeur joie.....L'un des plus grand film des années 80, nominé même par Hollywood aux oscars (Meilleur Film étranger) et qui proposèrent une fortune au cinéaste pour un remake, ce qu'il refusa.
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67 : NEW YORK 1997 (USA-J.CARPENTER -1981)) : Un condamné à mort accepte une mission dans la pire tôle du monde, N.Y transformé en forteresse, en échange de sa liberté........Carpenter = Spielberg-mais avec quelques tripes en +.......

67 EX-AEQUO : LA NUIT EST MON ROYAUME ( FRA- G.LACOMBE-1951) : Un chauffeur de locomotive, en voulant sauver un camarade, devient aveugle...on lui dit qu'il peut etre opéré, mais il decouvre la vérité...et des tas d'autres choses...Gabin et Simone Valére, atteignes la au sublime, dans un film qui alterne les moments de tristesse inoui, et de bonheur tout aussi magiques... un grand film.
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66 : BILLY THE KID (USA- S.PECKINPAH-1973)) : L'une des multiples versions de la vie du bandit légendaire.......Mais portée par Peckinpah, avec Coburn, Kristofferson + le pére Dylan a la baguette question Musique........ca envoies du très lourd....

66 EX -AEQUO : 12 HOMMES EN COLÉRE(S.LUMET-1957-USA) : 11 hommes doivent délibérer et declare le gamin coupable, le 12eme lui n'est pas d'accord...Un huit clos mythique du cinéma, ou le seul a défendre le gosse, retourne uns a uns tous les autres... génie des dialogues et de la mise en scéne, 12 Hommes en colére est un sommet du genre.
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65 : LA DIAGONALE DU FOU (R.DEMBO -1984- FRA) : Deux champions d'échecs s'affrontent pour le titre de champion du monde......ya t-il un adjectif pour qualifier ce sublime bijou?.....sans doute que non. quand la passion "jusqu'auboutiste" se voit portée à son paroxysme, point n'est besoin de commentaires. Un chef d'Oeuvre, justement encensé par une pluie de récompenses, aux 4 coins du monde...
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64 : L'HISTOIRE OFFICIELLE (ARG- L.PUENZO -1985) : En cette fin de dictature militaire, année 1983, une jeune professeur, issue de la bonne bourgeoisie, voient les langues se délier autour d'elle, et croies l'incroyable: que l'histoire officielle n'était peut etre pas la bonne.....elle va alors enqueter d'elle meme.......Voyage au fin fond de l'ame humaine....prodigieux.
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63 : METROPOLIS (ALL- F.LANG-1927) : La revolte, dans une cité "monstrueuse", de la ville " basse", celle des travailleurs, dans un grondement de machines ininterrompu...............Pas le meilleur Fritz Lang, mais l'un des plus inventif, et qui a inspiré des centaines et des centaines de films (de Blade Runner aux Automobiles volantes de retour vers le futur, en passant par le clip de The Wall de Pink Floyd)....une Oeuvre Majestueuse, dont le message reste néanmoins pour le moins ambigu ( il fut écrit avec sa 1ere femme, proche des nazis).
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62 : LE CERCLE ROUGE (FRA- J.P MELVILLE- 1970): Un évadé en fuite se réfugie dans la voiture d'un libéré de prison, avec lequel ils décident d'un casse et s'allient avec un ancien policier, alcoolique, et tireur d'élite..le tout avec toute la flicaille de France aux trousses.............l'un des sommets de Melville, magnifié par ces héros "tragi-pathétique", seuls a jamais, froids comme la mort, et se sachant en perpétuel sursis....il est encore rehaussé par l'interprétation de Bourvil, qui ds la vraie vie se savait condamné, et dont ce fut l'avant dernier film, et par celle d'Yves Montand, qui nous gratifie d'une scène absolument légendaire, celle du délirium trémens, sans parler des regards qui se croisent entre Delon et GM Volonte dans un champ désolé, ou un pale sourire inonde leur figure triste..................Un Monument, indélébile.

61 : LE PIGEON (ITA-E.SCOLA-1958 ) : 5 Pauvres hères, issus des "Borgates", ces quartiers ouvriers à la lisiére de Rome, truands de pacotille, se lancent dans un braquage de Haut vol............dérrière le rire continu et "obligé" par la pauvreté intellectuelle ( et matérielle) de ces compères, pointe déja une analyse on ne peut plus prophétique : " Règle N°1 : LE RICHE DOIT LE RESTER ET LE PAUVRE AUSSI..........Règle N°2 : SI LE PAUVRE PARVIENT A DEVENIR RICHE, SE REPORTER ALORS IMMEDIATEMENT A LA REGLE N°1....................
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60 :FIEVRE SUR ANATAHAN (AUT-J.VON STERNBERG-1953) : Un groupe de soldats Japonais naufragés, en juin 44, se retrouvent bloqués sur une ile et se battent pour avoir la femme qui réside en ces lieux....on leur annonce la défaite et la fin de la guerre, mais ils n'y croient pas, pensant à une ruse ennemie.........Film d'une beauté exceptionnelle réalisé par le maitre absolu, Josef Von Sternberg, chaque plan ferait passer Visconti pour un débutant, et d'une maitrise technique que personne a ce jour, malgré toute la technologie, n'as pu égaler.

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59 : MORT A VENISE (ITA-L.VISCONTI-1971) : Dick Bogarde (et Visconti) illuminent ce conte, ou un homme se voyant vieillir, tombe amoureux de la jeunesse, personnifiée par un bel éphèbe.............toute la magie de Visconti, dans ce tableau majestueux, ou la beauté de chaque plan nous fait oublier jusqu'au sujet, jusque a la fin.....qui fait très mal et qui est restée dans l'histoire du cinéma.
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58 : BOB LE FLAMBEUR (FRA- J.P.MELVILLE -1956) : Melville, déja en mode turbo, décrivant LE monde, celui des joueurs, les vrais....Bob gagnes, perds, regagnes, puis flambe tout et prends son petit déj à 19h....comme il faut toujours + pour jouer, et qu'importe si on gagne ou on perds, on va braquer le casino de Deauville......femmes fatales, gueule de voyous, paris au petit matin, tripots enfumés, flics tenaces, tout y est, car Melville est un génie.
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57 : BERNIE (FRA- A.DUPONTEL- 1996 ) : Un dingue pour le moins dangereux, sort de l'asile, et tente de retrouver ses parents..........Dupontel a toute vapeur dans ce film punk, ou tous les coups sont permis, et tous les dialogues aussi...(" La drogue, quel cauchemar !...Surtout quand t'en a pas !".... "aaaah, c'est meilleur que l'AZT"...)

57 EX-AEQUO : LE VOLEUR DE BICYCLETTE ( ITA-V.DE SICA- 1948) : l'Italie d'après guerre, quand celle ci tentait, avec difficulté, de renouer a la vie, "comme si on y était........Le summum du neo réalisme Italien et accessoirement l un des plus beau film de l'histoire du cinéma
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56 : MARQUÉ PAR LA HAINE(USA- R.WISE-1956) : A travers l'odyssée d'un jeune voyou, qui passe des sombres rues à un championnat du monde, la vie en filigrane de Rocky Marciano.......Paul Newman est juste exceptionnel. L'un des plus grands films de boxe de tous les temps.
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55 : PROFONDO ROSSO (ITA- D.ARGENTO- 1975) : Betement traduit par " Les frissons de l'angoisse", un thriller d'épouvante, emmenant le personnage principal, et le spectateur, sur une multitude de fausses pistes.....l'un des meilleurs Dario Argento, et un sommet du "Giallo", ces polars glauques et urbains-trés a la mode en Italie, d'une précision sans pareille.

EX AEQUO : MARIE -OCTOBRE ( J.DUVIVIER -1959- FRA) : 15 ans après la guerre, une femme résistante recoit ses anciens amis du maquis pour les prévenir qu'un d'eux est un traitre.......... L'un des huit-clos les plus célébre de l'histoire ou Danielle Darrieux affronte Paul Meurisse, Daniel Ivernel, Bernard Blier, Serge Reggiani, Paul Frankeur, Lino Ventura ..Entre autres ( n'en jetez plus !)...Il s'est dit que les acteurs ne connaissaient pas le coupable eux meme et les scénes furent tournées dans l'ordre ou nous , spectateurs, les avons vus........ LE suspense avec un grand S....
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54 : VIVRE VITE-(DEPRISA DEPRISA) (ESP- C.SAURA-1981) : Franco est mort, les années 80 commencent, on est jeunes, et ce qu'on nous propose n'est finalement pas mieux que Franco......
Les jeunes acteurs, dont certains sortaient de prison, demandèrent a etre payés en drogue dure, ce que Carlos Saura réfuta, tout en avouant que en effet il régnait sur le plateau comme une atmosphère de " fin du monde"....L'Ultraviolence des eighties dépeinte avec un immense talent, et sans concession aucune. chef d'oeuvre.
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55 : LA CHAINE (USA- S.KRAMER -1958) : Deux prisonniers, un noir et un blanc, enchainés, parviennent a s'évader durant un transfert....le blanc est profondément raciste, mais il ne peut que coopérer pour s'en sortir............
L'un des films les plus récompensé de l'histoire du cinéma....et la, c'est amplement justifié.
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54 : FRENCH CONNECTION (USA-W.FRIEDKIN-1971) : Deux flicaillons des stups remontent la chaine de la french....Puissant, presque sauvage, et rendu célébre par la plus terrifiante poursuite en voiture de l'histoire du cinéma.

54 EX AEQUO : LA BETE HUMAINE ( J.RENOIR -FRA-1938) : Le petit fils Lantier, rejeton d'une lignée d'alcoolique, pris de pulsions meurtrières, tente desesperement d'aimer.............. sommet du film noir, amplifié par une interprétation ( Carette-Simone Simon-Fernand Ledoux-J.Gabin) hors concours...
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53 : MR KLEIN (USA- J.LOSEY-1976) : L' homme d'affaire sans scrupules, en cette année 1942, est confondu avec un homonyme-juif et résistant........au dela de l'histoire, le film de Losey est une quete identitaire, sur un homme indifférent au sort des autres, et qui se retrouve mêlé à une affaire qui le dépasse et va le détruire....Monstrueux, dans tous les sens du terme.
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52 : RIO BRAVO (USA- H.HAWKS-1959) : Un western sans quasiment le moindre scénario (un shérif et son ami défendent une prison, que des bandits menaces-2h10 comme ça), qui tient en équilibre on se demande comment, et qui possède comme une magie qui fait que l'on s'attache immédiatement à cette histoire et a ses personnages.........
52 EX-AEQUO : MILLION DOLLAR BABY (USA-C.EASTWOOD- 2004) : Sans pathos, sans pitié aucune, Eastwood capte à la perfection la nature du champion, qui échappe pourtant a tout autre étre humain : vaincre et vivre, sinon quel interet ?... l'envers du décor de Rocky et autre faribole, sur des gagnants...Jusqu'a la mort. Magistral
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51: 2001 L'ODYSSEE DE L'ESPACE (GB-S.KUBRICK- 1968) : Il ya des films de science fiction. et il y'a 2001....
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50 : L' ÉTRANGLEUR DE BOSTON (USA- R.FLEISCHER -1968) : A la poursuite de l'un des tueurs en série les plus célébres de l'histoire, dans une ville prise de panique...........Thriller célébrissime, et magnifié par l'une des "Immortelles" interprétation de l'histoire du cinéma, en l'occurence celle de Tony Curtis totalement fascinant.

50 EX AEQUO : NO COUNTRY FOR OLD MEN (U.S.A- 2007) : un homme qui "n'as rien a faire la", récupère par hasard, une valise bourrée de dollars, au milieu d'une tuerie entre dealers.......la mafia envoie alors "ZE" tueur à ses trousses.....la magie des frères Coen, dans cette quete de l'absurde, d'une violence et d'une poésie mélée, comme seuls les génies savent le faire ( et le montrer).
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49 : AMARCORD (ITA- F.Fellini-1973) : La jeunesse de Fellini, racontée par lui même, dans un film ou, sans doute pas trop défoncé, le cinéaste laisse libre cours à son génie, et l'un de ses rares films ou on comprends tout du début à la fin.
D'une beauté fulgurante, et d'une mise en scène qui n'a, elle , pas besoin d'effets spéciaux pour meubler....ainsi va le 7eme art. (qui mérite bien son nom en l'occurrence)

49 EX -AEQUO : LE DICTATEUR ( C.CHAPLIN-GB- 1940) : Chaplin en Hitler, et la vie en filigrane de dictateurs ( le " Mussolini" de Jack Oakie, irrésistible !), qui par définition ont " décidés" que tout le monde devait penser comme eux...Un diamant brut, ciselé et peaufiné par un orfevre en la matière..
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48 : L'EMPEREUR DU NORD (USA- R.ALDRICH-1973) : Un type, dont le but dans la vie est de voyager en train sans payer, pour aller nulle part qui plus est, se mets au défi de prendre le fameux "19", ou un controleur féroce sévit, le dénommé Shack, dont le but dans la vie est d'empècher les gens de prendre son train sans payer.....................Un scénario qui tiendrait sur un confetti, mais Aldrich est passé par la, et l'incroyable magie opére.....On appelle cela le talent, ce qu'aucune école apprends.

47 : LES AFFRANCHIS (M.SCORCESE-1990- USA) : 30 ans de la mafia Américaine, passionnément décrite par un Scorcese jamais aussi a l'aise que quant il faut parler de gangsters.....l'un des films cultes des 90's, à la mise en scène imparable.
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46 : FARGO (J ET E. COEN 1992-USA) : Un homme en perdition, imagine un kidnapping pour se refaire, et "embauche" deux loosers pour réaliser ce projet...........toute la violence et l'absurdité d'une situation donnée, filmé au rasoir par des freres Coen survoltés, dans une ambiance qui passe du glauque a un humour des plus noirs....

EX AEQUO : 46 : RAGING BULL ( USA- M.SCORCESE- 1980) : La vie d'un taureau, natif du bronx, nommé Jake LaMotta, pour le moins mouvementée, filmé à " la mitraillette" par un Scorcese illuminé de flashs d'une terrassante beauté. Un chef d'oeuvre, rendu encore plus brillant par le duo DeNiro/Pesci a l'interprétation.
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45 : JUSTICE EST FAITE (A. CAYATTE -1950-FRA) : L'Implacable démonstration de la fragilité de la justice humaine, réalisée par le maitre absolu en la matière, André Cayatte.
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44 : SEVEN (D.FINCHER-1995- USA) : Un jeune inspecteur qui se la péte et un vieux flic Black blasé, a la poursuite d'un type "qui ne fait pas les choses à moitié".....certaines scènes resteront dans l'histoire du cinéma.

EX AEQUO , 44 : SEUL DANS BERLIN ( V.PEREZ -SUI-2016): La révolte, silencieuse, d'un couple Allemand, durant la guerre, qui laisse des milliers de lettres dénoncant la folie ambiante....Impressionnant et tiré de faits réels...
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43 : LE PASSAGE DU RHIN (A.CAYATTE-1960-FRA) : les aventures, en 1940, d'une flopée de personnages, emportés par la guerre, qui ravage tout...........l'un des meilleur film d'aventures, divertissant, déroutant et qui invite au questionnement....
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42 : CHACAL (F. ZINNEMANN-1973- GB) : l'OAS, a bout de souffle, entreprend d'engager un tueur professionnel pour abattre DeGaulle............

L'une des plus fameuses "course-poursuite" racontée et filmée, avec une police au top qui course un étre invisible........fut l'objet d un remake médiocre de hollywood....( " remake médiocre de Hollywood" : pléonasme)
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41 : UN PIGEON,PERCHÉ SUR UNE BRANCHE, PHILOSOPHAIT SUR L 'EXISTENCE ( R.ANDERSSON-2014- SUE) : "Que faisons nous la? pourquoi fait on cela?" "Pourquoi sommes nous si cons et fragiles?" ......toutes les réponses.....
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40 : UN HEROS TRÉS DISCRET (J.AUDIARD- 1996-FRA) : L'ascension, fascinante, d'un truqueur de l'histoire, habile et " retombant " toujours sur ses pattes....Le fils Audiard est ce qu'il est, mais derrière une caméra, walou-il assure le garçon.........
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39 : LES DUELLISTES (R.SCOTT- 1977-GB) : A L'époque Napoléonienne 2 hommes se poursuivent et se battent en duel dès qu'ils en ont l'occasion....si le scénario est quasiment inexistant, mais pourtant tiré d'un fait réel, le reste quant à lui, frôle la perfection en tout point : images, sons, interprétation, mise en scène.....l'un des 10 plus beau film de tous les temps.
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38 : LA STRADA (ITA) : Achetée par le rustre Zampano le saltimbanque, la tendre et naive Gelsomina lui fait comprendre qu'elle ne peut admettre que l'on soit si dur...il lui réponds qu'il ne peut admettre que l'on soit si niaise....Fellini était un magicien, il signe içi un film d'amour, destiné à tous celles et ceux qui n' y croient plus...et aussi à tous celles et ceux qui y croient encore.....un chef d'oeuvre, éclairé par l'immense interprétation de Anthony Quinn.
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37 : LES TONTONS FLINGUEURS (FRA) : A jamais, sans doute, LA comédie Française, inégalée, inégalable et insurpassable....les dialogues bien sur, d'un Audiard en forme olympique, la mise en scène " sans retenue" d'un Lautner qui fonce dans le tas " sans réfléchir", d'une interprétation idéale pour une histoire pareille, et de la réunion de tous ces facteurs, qui font de ce film,un demi siècle après, celui , encore aujourd'hui et même parmi les jeunes, le film aux répliques les plus connues de l'histoire du cinéma Français, sans exception....
A Rennes, un café porte le nom des Tontons flingueurs
A Nantes, un autre s'appelle " Chez Lulu La Nantaise"
A Montauban l' un des ronds Points à l'entrée de la ville s'appelle "Rond Point des Tontons Flingueurs", avec l'effigie de 5 des personnages du film, sculptées par un artiste du coin.
Dans le Pas de Calais existe une avenue " Des Tontons Flingueurs"
Dans la Banlieue de Bordeaux, un bar restaurant " Aux Volfoni Brothers"
La liste serait trop longue...Quant au film, il suffit de le voir UNE SEULE fois, pour avoir envie de recommencer et d'etre accro a vie.
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36 : IL ETAIT UNE FOIS DANS L OUEST (S.LEONE-1968-ITA) : Le western élevé au niveau d'un opéra, ou chaque image et chaque son, claquent comme une gifle que nous mets ce film en pleine gueule.
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35 : ANGEL HEART (A.PARKER-1987- GB)) : Le détective Mickey Rourke, enquete sur l'ordre de son client DeNiro, louis de son prénom.........Mickey aurait mieux fait ce jour la d'aller aux champignons....
L'un des voyages au bout de l'enfer les plus noirs de l'histoire du cinéma.
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34 : LES 4 CAVALIERS DE L APOCALYPSE (USA-V.MINELLI-1962) : Saga d'une famille déchirée par la seconde guerre mondiale. L'un des sommets de Minelli.

34 Ex-Aequo : L'ARNAQUEUR ( USA-R.ROSSEN-1961) : La vie d'un champion de billard,ruiné par l'alcool d'abord, par une femme ensuite.....Paul Newman frise la perfection, Jackie Gleason la frole constamment. Ambiance sublime, mise en scène exceptionnelle...
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33: MEPHISTO ( HONGRIE- I.Szabo-1981) : L'ascension d'un artiste, dans un Budapest envahi par les nazis, oubliant ses idéaux jusqu'au bout....vertigineux.
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32: VAN GOGH ( FRA- M.Pialat- 1991) : les deux derniers mois de la vie du peintre, dans une mise en scène énorme de Pialat, et une interprétation de Dutronc exceptionnelle.

32 : EX -AEQUO : CADAVRES EXQUIS ( ITA-F.Rosi- 1976) : LE système, décortiqué de bout en bout, les "Années de plomb" en toile de fond..."Le peuple, jamais, ne doit connaitre la vérité"....Interprétation hors concours, pour un pamphlet qui sonne encore aujourd'hui comme une vérité première...
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31 : LE DERNIER GANG ( FRA -A.Zeitoun-2007) : Immersion, en mode turbo, dans le fameux gangs des postiches, qui secoua la France des années 80, au sein d'un film d'ou tout ennui est absent....Magistral

30 : LE PAS SUSPENDU DE LA CIGOGNE ( GRECE- T.ANGELOPOULOS-1991) : Dans une ville frontière du nord de la Gréce, un homme croit reconnaitre un politicien porté disparu. Déchirant et poétique.
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29: FURIE (F.LANG - 1936-ALL) : Joe est sauvé du lynchage par l'incendie de sa prison. il se fait passer pour mort afin d'organiser le procès de ses "justiciers". Implacable réquisitoire d'un Fritz Lang en forme olympique.


29 Ex Aequo : CROIX DE FER (S.PECKINPAH-1977- USA) : La guerre, vue par Peckinpah, du coté Allemand......d'une violence propre au réalisateur, dominée par James Coburn....une véritable vision d'apocalypse, qui donne envie à jamais d'etre pacifiste.....
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28 : NI POUR NI CONTRE (BIEN AU CONTRAIRE) (C.Klapisch-2003- FRA) : L'Ascension d'une "déterminée à s'en sortir", coute que coute, quitte à tout détruire..Un polar parmi les meilleurs des années 2000, apologie de l'arrivisme le plus cradingue....chef d'oeuvre.
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27 : LE DEUXIEME SOUFFLE (J.P MELVILLE -1966- FRA) : Gu, évadé de prison, sans espoir, se rue dans un Hold up des plus audacieux, la flicaille (très) haut de gamme à ses trousses. Le plus grand rôle de Lino Ventura, et de celui de Paul Meurisse par la même occasion, la fin faisant partie de ces monuments indestructibles et difficilement dépassable....Le sommet de Melville, qui éléve le polar au niveau d'une tragédie...

26 : THE PARTY ( B.EDWARDS-1968- USA) : Clouzot ( alias Peter Sellers), (appelé içi Hrundi Bakshi ) est invité par erreur dans une réception cossue chez des gens de la haute...La villa finira en bouillie, remplaçée par ..Un éléphant.


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25 : ROMEO IS BLEEDING ( P.MEDAK -1993- USA) : Un flic ripoux, a force d'en vouloir toujours plus, se retrouve pisté par la police, par la mafia, et par une tueuse russe insaisissable.... Une fuite en avant, éperdue, dans un film noir foncé devenu culte...

Ex aequo 25 : BLADE RUNNER ( R.SCOTT - 1982- GB) : Dans un futur des plus glauque, un détective " chasseur de robots" doit faire face à une horde de "replicants", entités hautement performantes crées par l'homme et concues pour ne vivre que 5 ans... vertigineux et resté dans les mémoires...
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24 : RESERVOIR DOGS ( Q.TARANTINO. 1992-USA) : Recit, ultra violent, d'un braquage raté, suite a la trahison " d'un de la bande".... Tarantino renoue içi avec les meilleurs thrillers Américains des années 50...

EX AEQUO : 24 : PLEASANTVILLE : ( G.ROSS -1998- USA) : 2 Ados, frére et soeur, "traverse la télé" et se retrouve dans l'univers d'une série en 1958...Accueillie au départ comme une bluette des plus sympathique, Pleasantville est devenu au fil des ans un chef d'oeuvre reconnu, 20 ans en avance sur son temps, avec ses messages codés et ses sens secrets....
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23 : CASQUE D'OR ( J.BECKER -1952- FRA) : Marie, convoitise d'une bande de voyous et d'un " sympathique" menuisier.........tiré d'un sordide fait divers, un film à la beauté universelle, dominé par un trio d'inoubliables acteurs ( Signoret-Reggiani- Claude Dauphin)
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22 : L'ASSASSIN HABITE AU 21 : (H.G. CLOUZOT -1942- FRA) : Le detective croit a chaque fois tenir le coupable, et ne cesse de se tromper..Tout en ayant raison...Chef d'Oeuvre du thriller.
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21 : MARIUS / FANNY / CESAR ( M.PAGNOL - 1931 à 1936- FRA) : Trilogie " méditerranéenne" d'une bande de joyeux lurons, immortels, sur fond de drame " de l'époque".... tout le génie de Pagnol sur 6h30 de film...

21 EX-AEQUO : MILLER'S CROSSING ( J ET E.COEN-USA- 1990) : La plus sombre et risquée des machinations au sein de la mafia...Ou au moindre doute on vous envoies " dans un trou sombre et profond".... Les fréres Coen, une nouvelle fois, prennent le spectateur a revers : chaque scéne d'amour est filmé comme une scène de violence et vice versa... John Turturro, Marcia Gay-Harden, Gabriel Byrne et Albert Finney sont a 150/100 dans leur role...
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20 : LES NEUF REINES : (ARG-F. BIELINSKY -2000) : Deux escrocs des rues, diablement malins et efficaces, croient mettre la main sur "l'arnaque du siecle", qui leur permettra de vivre tranquillement....
Chef d'oeuvre de manipulation, au coeur d'un monde ou tout le monde ment, ou tout le monde doit de l'argent, ou tout le monde t'en dois, ou tout le monde cherche à arnaquer l'autre...

20 : EX AEQUO : FURY ROAD (AUS- 2015-G.MILLER) : le 4eme tome de la serie des MadMax, que personne "n'attendait" a ce point de perfection : une route du chaos, sauvage, sans issue, avec très peu de dialogues, sorte de rallye de la folie, dans un univers de fin du monde,dépeint avec une justesse absolument inouie a force de "sonner vraie", par un metteur en scéne touché par la grace la aussi... Eblouissant, et " beau a force d'etre lugubre"...
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19 LA SOIF DU MAL ( USA -O.Welles-1948) : l'enquete, suite à la mort d'un notable à la frontiere mexicaine, de deux flics, l'un en voyage de noces, l'autre des plus dépravé...Orson Welles "massacre" le reve Américain du flic parfait et épris de justice... noir comme l'ébéne, ce film sera souvent copié, et quasiment jamais égalé..Incontournable...

19 EX -AEQUO : PUSHER I, II, III (1996-2004-2005- DAN-N.WINDING-REFN) : L'infernale circuit, semé des pires obstacles, d'un monde interlope, aux sous-sols de la socièté, que doivent emprunter ces dealers en perpétuelle quête de fric et de dope, dépeint avec une justesse qui frole constamment la perfection...Trilogie parmi les plus réussie de l'histoire, ou chaque partie vaut les deux autres...
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18 : NOUS NOUS SOMMES TANT AIMÉS : ( ITA- E.SCOLA-1974) : Les illusions de 3 amis, et surtout les désillusions ( " nous voulions changer le monde et c'est lui qui nous a changés"), a travers l'histoire d'Italie sur 30 années.... Scola chef d'orchestred'une "partition" ou tout sonne juste, et qu'on reverra aujourd'hui aussi pour son don prémonitoire...
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17 : BARRY LYNDON ( GB-S.KUBRICK- 1975) : Barry est un aventurier, qui de " gentil garçon" va devenir un etre "sans scrupules"...Intemporel chef d'oeuvre, dont on ne sait par quel bout le prendre tellement il nous délivre des messages...reste la beauté des images et des lumieres de ce siécle restituées avec un talent fou...
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16 : USUAL SUSPECT : ( USA-B.SINGER-1996) : 5 Malfrats de haut vol, poursuivis par un etre invisible et surpuissant...... Usual Suspect n'est pas qu'un " thriller hyper bien foutu", mais par ses retournements de situations incessants, nous rappelles à la fragilité des apparences, et aux jugements bien hatifs sur les personnes qui nous entoures...
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15 : LE BON,LA BRUTE ET LE TRUAND ( ITA-S.LEONE-1966) : La quete éperdue d'un trésor, de trois aventuriers, ou le mot pitiè a disparu de leur vocabulaire, dans une atmosphére de sauvagerie ininterrompue ....Sergio Leone atteint le sublime, les acteurs aussi par la même occasion, et nous délivres un film dont on reparlera dans mille ans..L'un des summums du genre.
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14 : THE BARBER : (USA-J ET E.COEN-2001) : Les aventures d'un homme décalé, qui tourne a l'envers des aiguilles du monde ( univers cher aux freres Coen) et qui, dés qu'il entreprends une chose, engendre des répercussions totalement inattendues...un chef d'oeuvre, un de plus des deux frangins, qui demeures sans doute comme les meilleurs d'un siècle par ailleurs bien pauvre..
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13 : QUAND LA VILLE DORT ( USA- J.HUSTON- 1950) : Le cambriolage minutieux d'une bijouterie, exécuté de main de maitre par une bande de "professionnels des bas fonds", avec quelques grains de sables inhérents à ce genre de situation, qui ménent pourtant, inévitablement a leur pertes..LE film noir par excellence, a une époque ou les réalisateurs Américains résistaient encore souvent aux producteurs véreux...pas de pathos, peu de musique, pas de " heros au grand coeur", du noir rien que du noir, car lorsqu'on décrit ces gens la, le blanc n'as pas sa place..

12 : UN PROPHETE : ( J.AUDIARD-FRA-2009) : Il n'est rien, il débarque en prison, condamné a six ans, et se voit "obligé" par un gang de corses pour le moins puissants, de tuer quelque un pour leur compte.... bienvenu en enfer, pour un gamin qui peu a peu monte les échelles qui le méneront au nirvana voulu...
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11 : TAXI DRIVER ( USA-M.SCORCESE-1976) : un quasi demeuré, bien abimé par la guerre du viet-nam, accepte un boulot de chauffeur de taxi, arpentant un New York nocturne des plus inquiétants, et " pas aidé psychologiquement" par ses collégues de boulot, se mue en justicier implacable.... Fascisant a souhait, Scorcese dépeint un etre seul, délaissé, blessé, et qui de ce fait ne comprends plus et ne s'adapte plus.... un film devenu culte, tronant en haut de toutes les listes des "oeuvres à voir avant de mourir"
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10 : L 'ULTIME RAZZIA : ( S.KUBRICK - GB - 1956 ) : Le braquage, on ne peut plus minutieusement organisé, d'un champ de courses, par une bande qui représente tous les personnages-type du film noir.... Celui ci néanmoins ne "se contente pas de ca" et dépasse le cadre du simple Hold up, se muant au final en fable existentielle vertigineuse .... Kubrick for ever

9 : LES TEMPS MODERNES ( GB- C.CHAPLIN - 1936) : Une suite ininterrompue de scènes toutes plus inventives les unes que les autres. Chaplin savait hisser le cinéma au niveau d'un art majeur, a travers l'histoire de ce petit bonhomme chomeur, gaffeur et bien trop romantique pour cette époque terrible des années 30 aux USA....

8 : L'AURORE ( ALL-F.MURNAU- 1927) : Une femme " de la ville" en vacance, séduit et envoute le brave fermier, puis lui demande de tuer son épouse... l'histoire, d'insipide, devient sublime, car la science des images et de la lumière chez Murnau était comme "une seconde nature"... D'une beauté jamais égalée, et qui ne le sera sans doute jamais.

7 : CITIZEN KANE ( USA-O.WELLES- 1941) : La vie et la mort de C.Foster.Kane, un magnat de la presse tout puissant... après Citizen Kane, rien ne fut plus vraiment pareil dans le cinéma...

6 : LA HORDE SAUVAGE (USA- S.PECKINPAH -1969) : réalisé a la base pour corriger la pseudo verité de ce " romantisme de la violence montré par hollywood", La horde sauvage s'envole sur de multiples pistes, sans jamais dérouter pourtant, tout en commencant -et finissant, par deux scénes interminables d'une violence sans doute inégalée a ce jour.... cette horde, est poursuivie par une autre, encore plus sauvage sans doute, commanditée elle meme par les pires raclures de l'époque...nous ne sommes pas dans l'univers idyllique hollywoodien en effet, que Peckinpah détestait...Mais ce film est beaucoup plus que ca : une ode sur le temps qui passe et la réponse de ceux a qui ce temps n'appartient plus : La mort plutot que l'adaptation, La mort plutôt que la soumission.... ( "envoies les en enfer pike !!!" ). le plus grand western de tous les temps.

5 : THE SUICIDE THEORY (AUS-D.BROWN-2014) : Un homme déchiré par la mort de son ami, tente de se suicider mais survit a chaque fois. Il engage alors un tueur pour le moins dément afin de le supprimer.......... on va de surprises en surprises dans ce film qui illumine comme un phare dans la nuit, et enjolive la vie avec pourtant une histoire lugubre à la base....

4 : M LE MAUDIT ( ALL-F.LANG- 1931) : Devant l'impuissance de la police a découvrir l'horrible assassin d'enfant, la pègre, gênée dans ses activités, s'en mêle...voyage au tréfonds de l'ame humaine, chez un malade interprété tel un " génial damné" par un Peter Lorre en état de grâce... Fritz Lang aussi par la même occasion.

3 : BARTON FINK ( USA- J ET E.COEN-1991) : les pérégrinations d'un idéaliste, scénariste à succès, qui se retrouve chez les fous, à savoir Hollywood... D'un tragi comique qui prêterait à sourire si le défilé de personnages tous plus inquiétants et dérangés les uns que les autres s'interrompait de temps à autre..Mais nous sommes chez les frères Coen, pour les " bons sentiments" passez votre chemin... un jeu de pistes laissant le champ libre à de multiples interprétations, Barton Fink croula sous les récompenses, sans que personne finalement en ait la même lecture... Chef d'oeuvre immuable.

2 : LE FANFARON ( ITA-D.RISI- 1960) : Un timide étudiant est " invité de force" par un "croque la vie" a passer avec lui le W.End du 15 aout.... on a deja tellement dit sur ce film ou toutes les certitudes apprises patiemment au sein d'une éducation "partout la meme" vacillent de mn en mn, qu'il n'est pas trop utile d'en parler...Que les veinards ne l'ayant pas vu s'en délecte...

1 : LES LUMIERES DE LA VILLE ( C.CHAPLIN- GB-1931) : un clochard tombe amoureux d'une jeune fleuriste aveugle et se fait passer auprés d'elle pour un milliardaire qui va l'aider et la tirer d'affaire........ la beauté, la vraie, comme sans doute personne n'as su la capter dans l'histoire du cinéma... chaplin l'as fait...un cinéma qui est la vie, les temps morts en moins....

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 Sujet du message: Re: Mon Top 100
MessagePosté: 06 Jan 2024, 11:58 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 23683
Première fois de ma vie que je vois une suite Ariel Zetoun-Theo Angelopoulos dans un top. J'apprécie l'effort, sinon.

et
je n'ai jamais vu le Fanfaron


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 Sujet du message: Re: Mon Top 100
MessagePosté: 06 Jan 2024, 19:38 
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Expert
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Inscription: 27 Déc 2018, 23:08
Messages: 5913
J'apprécie le bon classement d'Asphalt Jungle.

Pour Mephisto un petit rectificatif : le réalisteur est hongrois mais le film se passe en Allemagne. Svabo avait film assez proche, toujours avec Brandauer assez diffusé dans les années 80 : Colonel Redl
Top pas très Cahiers (pas une critique) car ni Huston ni ce type de production historique n'avaient bonne presse.

_________________
Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman


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