Forum de FilmDeCulte

1944 : Laura: 4,5/6 (un des films noirs américains les plus emblématiques de l'époque, un poil trop classique et convenu pour m'emporter complétement mais n'en reste pas moins un film important)
1945 : Crime passionnel (Fallen Angel): 4/6
1949 : Le Mystérieux Docteur Korvo (Whirlpool): 3,5/6 (Film noir psychologique assez à la mode à cette époque, c'est assez inoffensif)
1950 : Mark Dixon, détective (Where the Sidewalk Ends): 3/6 (j'avais tout pour aimé mais le script me perds en cours de route avec un trop plein de bons sentiments qui ne sont pas en adéquation avec les persos présentés)
1952 : Un si doux visage (Angel Face): 4/6 (Rien que pour la fin d'une noirceur sans faille le film doit être vu, après le film a quelques défauts notamment un Mitchum trop "cool" pour être intéressant à suivre, du coup on se fout un peu de ce qui peut lui arriver).
1955 : L'Homme au bras d'or (The Man with the Golden Arm): 4/6
1958 : Bonjour tristesse: 1/6
1959 : Autopsie d'un meurtre (Anatomy of a Murder): 6/6 (Chef d'oeuvre, un Stewart au sommet de son art et un des films de procès les plus abouti toute époque confondu)
1962 : Tempête à Washington (Advise and Consent): 4/6
1965 : Bunny Lake a disparu (Bunny Lake is Missing): 5/6 (Ça aurait pu être un Hitchock, on pense notamment beaucoup à psychose, un grand film et le dernier acte est juste génial).

Je suis très ignare sur ce cinéaste, à part que Laura m'avait déçu et qu'au contraire j'avais adoré Un si doux visage (mais Jean Simmons...). Et justement je me disais bien que le prochain que je tenterai serait volontier Autopsie d'un meurtre...

Film magique que j'ai essayé de me démarrer quelque chose comme 10 fois ces trois dernières années avant de l'arrêter après quelque minutes seulement. Y a comme un pouvoir de chiantitude qui émane du film, qui est certes peut-être tout personnel et lié à un regard qui me désintéresse totalement, c'est très bizarre. Faudrait que je découvre ce cinéaste.

Pareil je connais très peu et ce que j'ai vu, dans le cadre d'un cours me repousse et m'attire à la fois. Faut dire que sa grande période c'est des films de trois heures à gros sujets un peu intimidants, avec la menace de la boursouflure hollywoodienne des 60s (même si je crois que c'est pas du tout ça, il est réputé être par excellence le cinéaste de l'ambiguïté).

On relance le ciné-club?

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

Pareil pour Autopsie d'un meurtre, je l'ai vu en entier il y a très longtemps mais j'ai un souvenir de mollesse. Et L'homme au bras d'or est assez pénible avec son coté didactique.

De toutes façons, Preminger ne fait pas partie des réals américains que j'apprécie, hormis Un si doux visage (pour Jean Simmons ET Mitchum).

Blague à part un ciné-club ca me botterais bien. J'avais essayé d'en organiser un sur l'ancien forum ou j'étais sans succès

On a tenu trois semaines ici...
Orange, je suis entrain de réfléchir à la forme que ça pourrait prendre pour que je puisse le faire sans que ça bouffe tout mon temps... Visiblement sur l'idée un film / un mois. L'un de mes soucis est qu'il m'est difficile de trouver des films diversifiés, ET accessibles, ET que personne n'a vu (le Preminger, là, par exemple, c'est trop connu) - pas que ça m'embête de le faire, c'est un défi que j'aime bien, mais du coup ça prend du temps, etc, etc. Je vais voir si je peux relancer ça d'ici la fin de la semaine.


Exactement. J'ai jamais réussi à définir en mots la mutation qui se passe dans les films de cette période, mais ça se sent à trois kilomètres. Un mélange de prétentions nouvelles de réalisme, de psychologisme, etc. Le ciné hollywoodien qui perd de son évidence pour commencer à prétendre être autre chose, et qui semble ne rien comprendre à ce qui faisait la beauté des films de ses aînés (l'impression de cinéastes qui commencent à clamer, par la manière dont ils filment, "moi je vais traiter d'un sujet en profondeur", comme si les modestes westerns des décennies précédentes ne le faisaient plus efficacement et plus discrètement qu'eux). C'est horrible, là j'ai aucun nom de réal ou de film à mettre sur ce sentiment, ce n'est peut-être qu'une grosse série de préjugés.

Pour le ciné club: Perso je pouvais pas au moment où t'avais lancé ça mais maintenant j'ai du temps donc je serais bien chaud.

Comme si le western ne pouvait pas être aussi sérieux que le film de super héros

Je pense que ça évolue comme ça avec l'apparition de l'actor's studio

Oui, j'ai l'impression que c'est lié, sans pour autant en faire la cause (l'exploration psychologique du personnage, façon plus-value...)

Sinon c'est très bien Autopsie d'un meurtre. Et j'aime beaucoup Rivière sans retour

Ah oui j'avais oublié Rivière sans retour, très bien effectivement

Et bien sûr

http://youtu.be/b787kzR3DJA