Mr.Orange a écrit:
Faut dire que sa grande période c'est des films de trois heures à gros sujets un peu intimidants, avec la menace de la boursouflure hollywoodienne des 60s
Exactement. J'ai jamais réussi à définir en mots la mutation qui se passe dans les films de cette période, mais ça se sent à trois kilomètres. Un mélange de prétentions nouvelles de réalisme, de psychologisme, etc. Le ciné hollywoodien qui perd de son évidence pour commencer à prétendre être autre chose, et qui semble ne rien comprendre à ce qui faisait la beauté des films de ses aînés (l'impression de cinéastes qui commencent à clamer, par la manière dont ils filment, "moi je vais traiter d'un sujet en profondeur", comme si les modestes westerns des décennies précédentes ne le faisaient plus efficacement et plus discrètement qu'eux). C'est horrible, là j'ai aucun nom de réal ou de film à mettre sur ce sentiment, ce n'est peut-être qu'une grosse série de préjugés.
Comme si le western ne pouvait pas être aussi sérieux que le film de super héros