The Expendables (Expendables: Unité spéciale, 2010) Le film de la déception. Comme l'indique FF, Stallone a le don pour gâcher chacun de ses retours (commerciaux ou critiques) : Cliffhanger, Copland, Rocky Balboa / John Rambo... Ici, il déçoit non seulement au niveau de la mise en scène et de la direction d'acteur, mais également au niveau d'un scénario ultra bâclé et construit en fonction des entrées et sorties des acteurs dans le casting. C'est ce qui me chagrine le plus, tant le film apparaît bien loin du réel talent de scénariste classique de Sly. 3/6
Rambo (John Rambo, 2008) J'invite chacun à lire la critique de David Morell (l'auteur de Rambo 1) sur son site personnel. C'est un film fort, très riche (il faut le voir, le revoir, c'est bourré de détails anodins à la première vision), également ultra jouissif tant l'action se marie bien au propos et à la mise en scène. Le vrai Expendables, le voila ! Dommage qu'il y ait un certain ventre mou au milieu du film (les scènes sur le bateau, même si elles ont bien entendu un symbole - le Styx, tout ça), apparemment corrigé dans le director's cut. 5/6
Rocky Balboa (2006) Le film du retour. Retour d'un acteur qu'on a aimé et détesté, retour d'un personnage sublime, retour à un ton plus modeste, à une émotion palpable... Ce film raisonne comme un véritable cadeau fait aux fans du premier épisode. Une vraie perle qui conserve toute sa force malgré les visions. 6/6
Spy Kids 3-D: Game Over (Mission 3D: Spy Kids 3, 2003) Vu quinze minutes avant de dégager le DVD de mon lecteur. 0/6
Shade (Les maîtres du jeu, 2003) Sly n'y apparaît qu'une dizaine de minutes, si je me souviens bien, et il a une certaine classe. Néanmoins, la comédie et la légèreté sont deux genres qu'il manie bien mal (Expendables le confirmera), et comme le film est par ailleurs sans intérêt aucun... 2/6
Avenging Angelo (Mafia Love, 2002) Tenu trente minutes... 0/6
D-Tox (Compte à rebours mortel, 2002) Il y a des choses, dans ce film : des acteurs corrects, une ambiance poisseuse, un décor original. Mais tout, tout, tout est gâché par les choix du réalisateur et du scénariste. C'est le film de l'incompréhension, du non sens. Comment ça peut exister, on se le demande. 0/6
Driven (2001) Le film bipolaire. D'un côté, le scénario de Sly, ultra carré, avec une belle exposition des personnages, et l'envie manifeste de transposer Rocky dans un monde sportif différent. Et de l'autre, ce gros con de Harlin qui se prend pour Oliver Stone. Le tout est un joyeux foutraque, assez spectaculaire quand même, pour lequel j'ai une certaine tendresse. 3/6
Get Carter (2000) Sly a une classe folle. Rourke aussi. Le choc entre les deux ne peut qu'être dantesque. Mais non, c'est si mal filmé/monté qu'on ne pige rien. 1/6
Copland (1997) Une perle. Sly, grossis, enlaidi, en remonte au reste du casting qu'il éclipse sans problème. Western moderne dirigé de main de maître par un réalisateur qui ne fera jamais mieux (pas vu 3:10 pour Yuma). 5.5/6
Daylight (1996) Grosse baudruche agréable. Des décors sympas, un personnage touchant, des scènes spectaculaires... Ca vole pas très haut, mais dans le genre "revival catastrophe des années 90", c'est loin d'être le pire. 3/6
Assassins (1995) Il y a un embryon de quelque chose : le visuel, la pluie, les personnages. On sent l'influence du polar post-Se7en (il pleuvait toute l'année à Hollywood à cette époque). Dommage, tout est simplifié à l'extrême et Banderas joue définitivement comme un pied. 3/6
Judge Dredd (1995) Gros décors, bonne gueule de Sly... Insupportable sidekick (qui gâche peu de temps après Piège à Hong Kong), scénario totalement con, personnage gâché en dix minutes... 2/6
The Specialist (L'expert, 1994) Aucun intérêt, c'est laid, vulgaire, on dirait une série z indonésienne des années 80. 0/6
Demolition Man (1993) Surprise, le truc qui sort de nulle part, en décalage total avec ce qui précède et ce qui suit. Un univers original, un méchant cool, des bonnes vannes, une mise en scène bien carrée... Bon spectacle. 4/6
Cliffhanger (Cliffhanger, traque au sommet, 1993) Harlin, le mec qui confond qualité et quantité. Suffit pas de faire péter la montagne pour accoucher d'un bon film. 1/6
Stop! Or My Mom Will Shoot (Arrête, ou ma mère va tirer!, 1992) Souvenir d'un truc qui vaut bien Jumeaux. 2/6
Oscar (L'embrouille est dans le sac, 1991) Souvenir d'un truc ultra mou. 1/6
Rocky V (1990) J'adore... Le retour aux origines, la beauté des personnages, la force des décors, la puissance des flashbacks... 5/6
Tango & Cash (1989) Con mais marrant. Sly accepte de partager l'affiche, c'est pas évident à cette époque. 3/6
Lock Up (Haute sécurité, 1989) Tendresse pour ce film ultra carré, ultra dégraissé. John Flynn avait du talent pour la série B. C'est noir, tendu, émouvant. 5/6
Rambo III (1988) Aussi difficile que le II... Y a bien quelques idées, et c'est assez fort de vois un film sur ce conflit. Un personnage comme Massoud, rétrospectivement, c'est très fort. A part ça, ok il y a un budget démentiel pour l'époque, mais le film est d'un mou assomant. J'ai pas tenu, toutes les dix minutes, j'allais sur l'ordi. 1/6
Over the Top (Le bras de fer, 1987) Film ridicule, à mater entre potes pour se marrer.
Cobra (1986) Sly qui bouffe une pizza avec des gants. C'est un peu du Michael Mann tendance 80's ultra vulgaire, filmé sans génie par un Cosmatos sorti de Rambo 2. A voir absolument pour se rendre compte de quoi Sly est capable.
Rocky IV (1985) Long clip débile, avec son méchant bionique et son gentil qui s'entraîne au naturel et bouffe bio. 1/6
Rambo: First Blood Part II (Rambo II : La Mission, 1985) J'ai pas pu... C'était sans doute le top du top de l'action à l'époque, mais c'est totalement vide. Cosmatos est un gros naze qui place sa caméra là où ça pête et appuie sur les détonateurs. Y a rien à sauver et Stallone devient bien ridicule à toujours gonffler les pecs. 1/6
Rhinestone (1984) pv. Qui se fait le Divx avec moi ?
First Blood (Rambo, 1982) Le film vaut surtout pour son scénario magnifique (en dépit de quelques punch lines un peu bidons made in Trauttman). La mise en scène de Kotcheff se contente d'être fonctionnelle, même si parfois un rien nerveuse. Tout est dans le personnage, dans sa façon de recréer un espace, un monde, un temps qu'il connait. Poursuivi, maltraité, il se réfugie dans un lieu qu'il connait, qu'il maitrise (la forêt), devient une vraie bête sauvage, avant de revenir en ville mettre le boxon. L'idée de génie est là : cette ville désertée par ses habitants, est totalement métamorphosée par Rambo, qui en fait un univers barbare pour mieux s'y sentir. Je trouve l'idée absolument fabuleuse et certains plans (l'ombre de Rambo qui court sur les murs) font presque froid dans le dos. J'étais captivé, au point de ne pas participer aux vannes de mes camarades. Au demeurant, le monologue final reste toujours aussi fort, aussi triste, aussi émouvant. Il y a eu d'autres (et meilleurs) films sur le Vietnam, mais celui ci est peut être celui qui montre le mieux le traumatisme ressenti par les soldats. 5.5/6
Rocky III (Rocky III, l'oeil du tigre, 1982) Là j'ai plus de mal... Au contraire du 4, il y a malgré tout la tentative de construire quelque chose, un vrai scénario autour de personnages que Stallone souhaite forts (le dialogue sur la plage avec Adrienne). Malheureusement, tout le monde joue comme un pied, c'est pété de scènes interdites et d'idées malheureuses. Reste le début, toujours autobiographique. 1/6
Victory (À nous la victoire, 1981) Petit film original mais sans beaucoup d'intérêt au final. Sly se cherche et tente du côté des grands cinéastes, deux ans après avoir approché Norman Jewison. 3/6
Nighthawks (Les Faucons de la nuit, 1981) Polar bien tendu tendance Lumet, mais gâché par des conneries (je me souviens de plans tout distordus)... 3/6
Rocky II (1979) La même chose en plus fat. J'aime beaucoup, mais tous les éléments deviennent systématiques, et on voit les prémices d'une série, avec les thèmes et figures imposées. Quelques belles idées (le film commence sur le combat du précédent), quelques autres exécrables (putain, les ralentis)... Ca reste assez fort, et très tire larmes, ça fonctionne de bout en bout, et le tout reste assez juste. 4.5/6
Paradise Alley (La Taverne de l'enfer, 1978) Je veux le revoir (achat prochain du DVD). Souvenir d'un Rocky dans le monde du catch d'une noirceur extrême. 5/6
F.I.S.T (1978) Triste de savoir qu'en cas de succès avec F.I.S.T, Stallone n'aurait probablement jamais orienté sa carrière vers le cinéma d'action. Un sujet ambitieux (la montée du pouvoir des syndicats aux Etats-Unis, autour de la figure de Jimmy Hoffa - ici Johnny Kovak), un réalisateur à oscar, un acteur qui sort du triomphe commercial et critique de Rocky, mais au final un discours qui tranche radicalement avec celui plein d'espoir de Rocky et avec les désirs d'un public traumatisé par une époque trouble (Vietnam, Watergate...) : ici, nous sommes dans une Amérique où, pour réussir, il faut avoir le piston de la mafia (c'est dit clairement par Sly dans le film en réponse à un sénateur). Le scénario est assez travaillé (malgré une grosse ellipse assez mal foutue au milieu du film), la mise en scène est plus que correct. Par contre, Stallone déçoit tant il sied mal au rôle. Monolithique, il peine à faire croire à son personnage, surtout dans la deuxième partie (à la rigueur, au début du film, il joue une petite frappe qui traine et se bastonne dans les rues). 4/6
Rocky (1976) Rien à redire, c'est toujours aussi beau, aussi fort, aussi touchant et émouvant. Ca m'étonne toujours de voir avec quelle intelligence Avildsen utilise la musique, la couplant de façon impeccable à sa mise en scène et à son montage. Rocky, c'est aussi surtout la détermination d'un acteur bourré de talent, d'humilité, de dignité... Stallone est absolument fabuleux dans ce rôle. Les seconds rôles sont au diapason, et certaines scènes sont magnifiques grâce à eux (mention spéciale à Adrienne, bien entendu).
Farewell, My Lovely (Adieu ma jolie, 1975) pv
Death Race 2000 (La Course à la mort de l'an 2000, 1975) Série b rigolote, avec le savoir faire de Bartel et son esprit bien cynique. Sly donne tout ce qu'il a, mais on sent bien qu'il n'a pas encore trouvé son mojo. 4/6
The Lord's of Flatbush (1974 DVD offert par FF... On se le mate quand ?
Rebel (1970) Film flou où on comprend rien et où Sly ne ressemble à rien. 0/6
The Party at Kitty and Stud's (L'Etalon italien, 1970) A voir absolument. Sly est sa quequette rouge dansent sur un tapis et se tapent des meufs toute moches lors d'une partouze.
Ordre :
Rocky 1 Rocky Balboa Rambo 1 John Rambo Copland Rocky 5 Rocky 2 Haute sécurité F.I.S.T
Je mets à part La Taverne de l'enfer.
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