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Le chaos règne



Mary est mariée à Stephen Haines, un homme d'affaires new-yorkais. Fidèle à son époux et mère d'une fillette, elle est entourée d'"amies", dont Sylvia Fowler, la comtesse DeLave, et Miriam Aarons, qui savent quelque chose qu'elle ignore : son mari la trompe avec Crystal Allen, une vendeuse arriviste...

Si un film et un seul méritait un remake (alors que c'en est déjà un) où les actrices seraient remplacées par des chaussettes parlantes (exception faite de Bette Midler, dont le cachetonnage est si apparent qu'elle pourrait être juste remplacée par son propre cul), ce serait bien celui-ci. The Women version 2009, où Joan Crawford, Joan Fontaine ou Paulette Goddard se disent Eva Mendes, Debra Messing ou Jada Pinkett-Smith (sic), ne ressemble même pas, comme on pouvait le craindre, à un sous-épisode de Sex & the City, mais plutôt à un sous-sol de scènes coupées d'Ally McBeal, grand enchaînement décérébré d'instants Nutella massacrés par les liftings ratés de ses comédiennes ou juste la nullité extraordinaire de leur jeu (pour faire la lesbienne, toi aussi, comme Jada Pinkett-Smith, assis-toi en étalant les bras et en faisant des moues de canasson broutant son herbe). La mise en scène la plus molle de l'année associée à des dialogues qui pourraient être intégralement échangés contre des coin-coins de canards, surmontée en cerise sur la bouillie par un finale consternant nous rappelant au bon souvenir de Patrick Braoudé: l'incompétence générale, comparée à la géniale sophistication du long métrage de Cukor, pourrait être drôle - mais le résultat est aussi glauque qu'un acte nécrophile sur le cadavre du film original qui n'avait rien demandé.

0/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

La seule manière de rendre ce film vaguement interessant , c'est de l'envisager d'une des deux manières suivantes :

1) un documentaire sur les lifting ratés:
- Annette Benning n'est plus qu'une machoire géante
- Meg Ryan peut jouer le rôle du clown dans un remake de CA (economie de maquillage à la clé). D'ailleurs elle 'na pas du tout la même tête que sur l'affiche.
- toutes les vielles du casting dont j'ai meme pas retenu les noms, c'est pareil. Et dan le même genre, Debra Messing ne joue qu'avec sa bouche grande ouverte, comme sur l'arffiche.

2) Un doc sur le has-beenat à hollywood :
Il n'y en pas une parmi toutes qui ait suffisament de charisme pour etre ne serait-ce que guest star dans le plus mauvais épisode de The L word. Meg ryan a-t-elle vraiment cru que ça allait relancer sa carrière ? Qui est Jada Pinkett Smith, non mais en vrai, c'est qui déja ? Il ne manque plus queLisa Kudrow (pourtant prévue à l'origine dans le casting)... J

Sinon, le film c'est même du sous-Les Craquantes, avec des jingles dignes de Vonda Shepard entre chaque scène. Le nul succède à l'embarassant sans aucune amélioration, c'est bel et bien le chaos

0.5/6
parce que pendant les 20 première minutes, il y a quand meme un potentiel nanard, mais c'est bien tout...

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Liza says "Don't drop bombs!"

Merde j'ai oublié de parler de ça! Deux ronds rouges sur les joues et hop l'affaire est dans le sac.

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Doll, it's a heartbreaking affair