Forum de FilmDeCulte

Un maître du chant traditionnel coréen enseigne son art à sa fille Song-hwa et le tambour à son beau-fils Dong-ho. Le père est un professeur sévère, toujours en quête de perfection pour ses jeunes élèves. Ne supportant plus ses exigences, Dong-ho s'enfuit et abandonne à la fois la musique et sa demi-soeur qu'il aime en secret...

Rutilante machine à bâillements que ce 100e film d'Im Kwon-taek qui était silence radio en France depuis Ivre de femmes et de peinture tandis que sa Pègre a fini son on again / off again hors des salles. Soit un mélodrame à structure foutraque et décousue oulala autour d'un personnage masculin assez gonflant, et qui donne souvent envie de souffler sur l'écran pour voir si la poussière qui le couvre va s'en aller. La mise en scène reste très belle (ça Im, il sait comment te faire un travelling qui s'arrête pile entre les pluies de pétales et deux piliers qui surencadrent ses joueurs de tambour), même si à mes yeux un peu affadie par une lumière un peu trop lisse. Globalement j'ai trouvé ça plus ennuyeux que bouleversant.

Bon sinon ça m'avait déjà fait ça sur Chunhyang mais le pansori ça me donne un rien envie de m'enfoncer des couteaux dans les oreilles histoire de voir si ça passe mieux.

2/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

C'est marrant l'oiseau dans la calligraphie du titre.

C'était vraiment très intéressant.

J'aime quand même bien ce réalisateur. Il arrive toujours, même si le film est inégal, à transporter le spectateur dans une ambiance originale, empreinte des émotions du film. La pègre j'adore, La mère porteuse j'ame pas trop mais l'ambiance est là avec ces plans carressants, cette lumière un peu renaissante (dans mon souvenir) et la musique (à écouter d'urgence).
Bref, à voir à l'occasion même si tu fais un peu peur avec ces descriptions peu encourageantes.