Forum de FilmDeCulte

Et pendant ce temps, Arnaud Di Pasquale prend sa retraite



La vie d'un homme pensant être le seul survivant d'une guerre bactériologique et sa lutte contre un groupe de mutants nommé "la famille".

OH le gros coup de pelle dans la gueule. La vision de ce Survivant en 2007 est plutôt périlleuse, parce que ça a vraiment vieilli de partout. Des scènes d'action toute molles (le premier assaut de la voiture de Heston ) aux vampires de Matheson transformés en moines albinos ridicules et anti-menaçants, un peu comme si Paul Bettany dans Da Vinci Code avait été démultiplié, je trouve que tout est plutôt foiré et kitschasse. A l'image de la figure virilo-sacrificiello-cheesy campée par un Charlton armé jusqu'aux dents, dézingant à sa fenêtre fringué en Austin Powers (mais vraiment, avec la combi et les froufrous), le tout orné d'une improbable BO booyashaka sortie de Shaft et en totale rupture avec l'image. Et même en rajoutant un peu d'hippie et de Vietnam là-dedans, ça ne relèvera pas vraiment la soupe.

Pas vu la version de Price mais y'a de quoi faire mieux pour la version de cette année.

1/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Le Price est nettement mieux. Cela dit, il te paraîtrait sans doute aussi plutôt daté...

J'avais trouvé ça aussi bien ridicule même si j'ai passé un bon moment, tant voir evoluer Heston en plein trip nihilisto-christique en s'auto caricaturant dans son personnage post "planet of the apes" est assez divertissant, surtout au milieu de ce carnaval halluciné.

A partir du bouquin il y a de quoi faire (même si je suis pas spécialement un fan acharné), mais comme j'avais plutôt détesté Constantine je crois que je m'en fous un chouilla en fait. C'est la recette d'une bonne surprise.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Le bouquin est pas mal du tout (un peu surestimé à mon goût). J'avais bien aimé le film avec Heston. Un bon petit 4/6.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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Charlton Heston voulait Sam Peckinpah.
Il l'a pas eu.

A la place, il a eu un film où il est en Mode Beau Gosse tout le long, tantôt en veste safari, tantôt en jogging (!), où la majorité des dialogues de la première moitié se limitent à des punchlines mollasses et où les scènes d'action (et de drame, et de comédie, et de ce que tu veux) sont inévitablement accompagnées d'une bande-son disco improbable et totalement à la rue...

On passera sur la mise en scène qui n'est pas juste "d'époque" (overdose de zoom, doublure-cascade méga-voyante avec perruque pas de la même couleur, sang vermillon présent avant que les balles ne soient tirées) mais parfois nanardesque (les accélérations gratuites, les sauts "Bioman" des méchants).

La principale différence avec le livre original de Richard Matheson réside dans la transformation des vampires en malades albinos qui, une fois contaminés, font partie d'une secte.
On nage évidemment en pleine parano post-Charles Manson, Sharon Tate a été assassinée deux ans avant et donc les méchants se surnomment "la Famille" et condamnent l'homme et sa civilisation décadante, l'ère de la consommation et les temps moderne, et la Machine!

Le fond est intéressant mais la forme est ridicule...faut les voir ces simili-zombies encapuchonnés se balader avec des haches, des massues, des hachoir de boucher et tout casser les beaux tableaux et l'électroménager chez Charlton.

Et encore je dois oublier des trucs...Qui-Gon, atterré, se fera un plaisir de les rappeller.

En faisant un effort de recontextualisation, et en étant indulgent envers les intentions, et la fin et le dernier plan sur-significatifs qui ne sont pas pour me déplaire, on va dire que ça vaut quelque chose comme 1,5/6.
Et je suis gentil.

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Sinon, la découverte énorme, c 'est ça :



Une autre adaptation, officeuse et sortie directement en DVD en novembre dernier, réalisée par un des acteurs de TRANSMORPHERS, avec Mark Dacascos.

Le titre est magnifique.

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Tout a été dit: le montage-interdit bazinien (on voit Heston ouvrir chacun des trois cadenas de sa porte), les costumes, le surlignage narratif ("You don't belong!"), les dialogues ("Your name's MUD!"), les zooms incessants et insoutenables, le surjeu des poses christiques, la fameuse doublure aux cheveux gris, la zik, les mecs qui cassent tout (attention hein... TOUT) chez Heston à la fin, le ralenti saccadé quand il se barre en moto, les costumes, etc.

A l'époque ça devait le faire mais là c'est non.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

lol... tain ça a l'air marrant, en fait

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Doubidoubidou

http://forum.plan-sequence.com/viewtopic.php?t=5464&highlight=sagal

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ah merde.

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