Alors quand je poste sur un film, je cop/col toujours le résumé d'allociné donc c'est pas de moi. Quant à savoir si je l'avais compris, je ne sais plus parce que je crois avoir lu le petit résumé avant, et du coup en voyant le film je l'avais en tête.

ouais ça c'est plus tendu, par contre...

elle craint moins mais elle est nulle quand même.

sinon, d'où vient le titre français? je pige pas bien... alors dans la stratégie de distribution, tu vois une espèce de dyptique avec Réincarnation (même typo, même genre d'affiche) et pis boum, Kaidan, autre police, affiche blanche. Super ton festival...

moi j'ai pas du tout, mais alors pas du tout saisi ça.

Zéro presse.

Cela dit, ça annonce que les films vont se succéder au bout d'une semaine (Kurosawa, Shimizu, Nakata), mais peut-être pas que ça va rester qu'une semaine chacun?

Un énième film de fantôme japonais, ennuyeux, prévisible et involontairement drôle.

L’argument : Yoshioka est un inspecteur sous pression qui enquête sur le meurtre d’une jeune femme. Lorsque ses empreintes sont retrouvées sur le corps de la victime, Yoshioka pense qu’il est peut-être l’assassin. Il commence également à voir un fantôme...

Notre avis : Kiyoshi Kurosawa a permis avec Hideo Nakata le renouveau du cinéma horrifique asiatique à la fin des années 90 avec des longs métrages inspirés comme Cure (1997), Kairo (2001) ou encore Charisma (1999). Fasciné par les ambiances millénaristes, le cinéaste dresse depuis quelques années déjà un portrait peu flatteur de la société japonaise emportée par une désagrégation du tissu social, un individualisme forcené et une amnésie générale vis-à-vis du passé. Ses personnages sont généralement perdus dans un monde chaotique dont ils ne comprennent plus les règles puisque les valeurs ancestrales ne sont plus respectées. Pourtant, malgré cette thématique intéressante, le metteur en scène semble accompagner depuis quelques temps le déclin progressif d’un cinéma fantastique asiatique n’arrivant pas à renouveler les recettes qui ont fait son succès. Ainsi, le public, lassé de voir apparaître des fantômes féminins aux cheveux longs sur fond de musique stridente, se désintéresse peu à peu de ce genre devenu trop prévisible. Essayant par tous les moyens de faire évoluer son œuvre, Kiyoshi Kurosawa revisite sans cesse sa thématique favorite, mais sans inspiration aucune.
Après quelques amères déconvenues (Séance sorti dans nos contrées en 2004 ou encore Loft l’année dernière), ce n’est pas Rétribution qui va redorer le blason d’un auteur ayant perdu tous ses moyens. Avec son histoire de fantômes à dormir debout, il nous propose ici un spectacle pitoyable : la déchéance d’un artiste que l’on a aimé. Cadrages très approximatifs, décors à peine travaillés, ambiance contemplative et somnolente sont le lot de ce métrage involontairement drôle. Effectivement, chaque apparition du spectre de la femme disparue déclenche immédiatement l’hilarité : qu’elle se prenne un pilier en pleine face ou qu’elle s’envole tel Superman à l’aide d’effets spéciaux digne des séries nippones des années 80, tout est ridicule. Et que dire du plan final où le fantôme volant disparaît dans une écuelle ! Kiyoshi Kurosawa, nouveau pape du cinéma Z, est tombé bien bas. Pourvu qu’il nous épargne un nouveau calvaire en abandonnant à jamais la terreur capillaire.

J'ai foi dans la Panthéon... sinon ça vallait quoi Séance et Loft ? ça vaut l'achat ?

terreur capillaire où ça? c'est pas du tout un film de fantôme sà cheveux sales, jamais, pas une seconde.

Et fondamentalement, dire que Kurosawa n'utilise pas le décor et cadre mal c'est un mensonge.

pape du Z, non mais je rêve...