Forum de FilmDeCulte :: Die Hard 4.0 (Len Wiseman - 2007) : Vos critiques

Janet a écrit:

oui, leur souris ! c'est fou qu'ils passent TOUT leur temps devant un ordi à tapoter encore et encore sans s'arrêter

D'un côté je suis sûr que les boss, les vrais, se servent quasiment jamais de leur souris, non ? (enfin, beaucoup moins que nous)

Noony a écrit:

J'ai souvent pensé à la pub Haribo .

Si t'as pas de trucs intéressants à dire, tu peux ne rien dire hein...

Mais bon... Les informaticiens à l'écran, ça reste du grand n'importe quoi (cf Opération Espadon, autre exemple).

Je finirais avec un coup de gueule : marre des films traitant l'informatique par dessus la jambe. Un virus qui envoie des interferences a l'ecran, des hackers qui tapent n'improte quoi sur le clavier, des interfaces de toutes les couleurs qui font bipbip, serieux, c'est d'un niais...

J'ai souvent pensé à la pub Haribo .

Bon ben Zad a enfoncé le clou: j'irai pas.

Sur ce coup-ci je peux difficilement me prononcer, mais ça commence à bien faire les "numéros 4" qui gâchent une saga...

En gros, il est plus capitaliste que le capital... Mais il commet l'erreur de s'en prendre à la famille et à la patrie, au nom du travail, alors que les trois vont de pair --- et c'est ça, évidemment, qui le perd.

Auteur:	Cosmo [ 16 Juil 2007, 06:10 ]
Sujet du message:
Qui-Gon Jinn a écrit: Janet a écrit: oui, leur souris ! c'est fou qu'ils passent TOUT leur temps devant un ordi à tapoter encore et encore sans s'arrêter D'un côté je suis sûr que les boss, les vrais, se servent quasiment jamais de leur souris, non ? (enfin, beaucoup moins que nous) Je confirme (pour le "beaucoup moins"). Déjà que moi, je l'utilise très peu (loiiiiiiiiin d'être un boss, mais je passe ma journée sur un ordi). Mais bon... Les informaticiens à l'écran, ça reste du grand n'importe quoi (cf Opération Espadon, autre exemple).

Auteur:	Noony [ 16 Juil 2007, 08:16 ]
Sujet du message:
Film Freak a écrit: Noony a écrit: J'ai souvent pensé à la pub Haribo . Si t'as pas de trucs intéressants à dire, tu peux ne rien dire hein... C'est tout ce que mon modem a laissé passé hier soir. Je trouve le film moche, souvent assez relou et particulièrement americano-centré (wouah la scène du congrès!).

Auteur:	Bulldog Errant [ 16 Juil 2007, 12:23 ]
Sujet du message:
Enfin vu, et en effet de l'action old school comme ça fait plaisir d'en revoir. Un peu agacé par le stéréotype du jeune pirate qui sait tout sur tout, et un peu déçu par la surenchère sur la fin (les dernières scènes avec l'avion, c'est trop). Sinon Bruce a toujours autant de prestance, le duo fonctionne bien et m'a souvent fait rire, et certaines scènes sont bien impressionantes. Mention spéciale sur certains bruitages, en particulier les crashs de voiture, qui m'ont bien secoués le ventre. Lorsque dans le tunnel, ils se réfugient derrière un poteau et qu'un camion fonce dedans, le son, la torsion de la structure mettalique, bref comme il faut... Voilà, c'est pas révolutionnaire, mais ça fait plaisir, 3.5/6 Cosmo a écrit: Mais bon... Les informaticiens à l'écran, ça reste du grand n'importe quoi (cf Opération Espadon, autre exemple). A part Matrix qui s'offre le luxe des interfaces linux et des vrais programmes de hack lorsqu'ils sont dans le monde réel (piratage de la centrale dans le 2).

Auteur:	Zad [ 20 Juil 2007, 23:47 ]
Sujet du message:
ok j'ai trouvé ça en tout point honteux, photo immonde, mise en scène... heu... mise en scène??? disons juste : réalisation pénible au possible (putain, y'a pas dix plans qui dépassent trois secondes, quoi... c'est fou... et comme TOUS les plans sont en mouvement gratuitement, juste pour qu'il y ait du mouvement, et que c'est quasi-que des plans rapprochés, j'ai vraiment cru que j'allais devenir aveugle) et scénario crétin comme pas permis, avec en outre un truc impardonnable : des persos totalement bâclés, ni crédibles, ni attachants, ni même compréhensibles... Du rien bête et pas drôle, pas fun, juste du rien qui fait mal au crâne. Potentiellement éligible au titre de blockbuster le plus con de l'année, et très certainement en lice pour le titre de saga la plus tristement gâchée au monde. Beurk. Je pensais pas écrire ça un jour mais : 16 Blocks valait mille fois mieux.

Auteur:	Zad [ 20 Juil 2007, 23:57 ]
Sujet du message:
deudtens a écrit: Je finirais avec un coup de gueule : marre des films traitant l'informatique par dessus la jambe. Un virus qui envoie des interferences a l'ecran, des hackers qui tapent n'improte quoi sur le clavier, des interfaces de toutes les couleurs qui font bipbip, serieux, c'est d'un niais... mais grave! mais tout le film est de ce niveau de niaiseuseté, je trouve!

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Die Hard 4.0 (Len Wiseman - 2007) https://forum.plan-sequence.com/die-hard-len-wiseman-2007-t7153-75.html	Page 6 sur 8

Auteur:	Zad [ 20 Juil 2007, 23:59 ]
Sujet du message:
Noony a écrit: J'ai souvent pensé à la pub Haribo . ah mais voilà, oui! c'est vraiment ça! la photo gris-bleu, le scénario prétexte, le montage qui fait mal aux yeux... c'est exactement ça...

Auteur:	Arnotte [ 21 Juil 2007, 00:57 ]
Sujet du message:
Bon ben Zad a enfoncé le clou: j'irai pas. Sur ce coup-ci je peux difficilement me prononcer, mais ça commence à bien faire les "numéros 4" qui gâchent une saga...

Auteur:	JeeB [ 21 Juil 2007, 10:05 ]
Sujet du message:
Arnotte a écrit: Bon ben Zad a enfoncé le clou: j'irai pas. Sur ce coup-ci je peux difficilement me prononcer, mais ça commence à bien faire les "numéros 4" qui gâchent une saga... abstiens toi alors.... Si déjà t'es pas fan de la série a la base ca sert a rien d'aller voir celui la qui est plus une pseudo parodie qu'un vrai die hard.

Auteur:	Zad [ 21 Juil 2007, 16:56 ]
Sujet du message:
bon allez, faut le justifier, cet oscar du plus extrême : Voilà, un des trucs qui m'ont aussi gênés dans Die Hard 4.0, c'est le déploiement de moteurs, d'explosions, d'hélicos, d'air vicié de chaleur, de monstres à bouffer l'électricité... Et de manière assez ironique, on nous cause de consommation massive d'électricité pour refroidir l'endroit où sont entreposés toutes les données qui font tenir le capitalisme (la bourse, etc.)... Sachant en outre que le film a fait une partie de sa promo sur les cascades faites en dur, je me suis souvent demandé (surtout au vu du résultat final désastreux... mais je pourrais me poser la question de la même manière, bon à un échelon super-moindre, hein, sur Death Proof) s'il était bien nécessaire que le cinéma soit responsable d'une telle inconscience écologique... Plus ça va et plus ça me gêne, quand le cinéma se permet, au nom de la fiction, de polluer criminellement la planète. Alors je sais, c'est surtout motivé par le fait que le film est médiocre et que tous ses défauts m'assaillent... Mais ça vient aussi de ce qu'il est diablement réac, primairement anti-communiste, et qu'il ne se pose jamais la question de ce qu'il est en train de raconter (parce qu'il parle justement de ça, de ce que la société américaine ne tient que sur sa technologie, ses moteurs, son pétrole, son électricité, sa pollution... et qu'en lui ôtant tout cela, la société s'écroule... jamais il ne se demande ce que ça signifie, il prend ça pour acquis et réclame même que des héros se battent pour maintenir ça en place...). OK, vous allez me brûler sur la place publique... Bon, tant pis, je poursuis : Die Hard 4.0, c'est l'archétype du blockbuster ultra-capitaliste et fier de l'être, qui pourrait en être une parodie tant c'est exacerbé. Toutes les relations entre les êtres sont monnayées, tous les personnages sont définis par leurs possessions, et toutes leurs possessions sont mesurées selon leur valeur (quand McClane casse la figurine, le nerd lui en veut, non pas parce qu'il est attaché à cette figurine, mais parce que cette figurine a perdu de sa valeur monétaire...). Le monde est un marché, le monde est un bizness, et il n'y a que ça qui compte. C'est terrifiant car le scénario semble en être conscient et... s'en féliciter. C'est aussi pour ça que le film échoue même dans le classicisme de son scénario : çàd que les intentions du grand méchant sont incompréhensibles. S'agit-il d'un révolutionnaire (c'est pour ça qu'il cite Lénine et qu'on a un français chez les méchants?) qui souhaite appuyer sur le bouton reset? Mais dans ce cas, pourquoi nous dit-on qu'il ne roule que pour l'argent? Qu'est-ce qu'il fera de son blé si le blé n'a plus de valeur? Et s'il ne roule que pour le blé, à quoi lui sert tout le reste? De toutes façons, il est déjà blindé de thunes, non? Réponse du film : non, il roule pour la nation, en fait. Et notre bad guy le dit lui-même : s'il explore les failles de sécurité du capitalisme US, c'est pour démontrer que ces failles existent, pour le faire avant qu' "un étranger" (voilà, "un étranger", c'est tout... et quand on voit la façon dont le film imagine les étrangers, avec des asiatiques forcément sexy, perverses et reines du kung-fu, ça paraît cohérent...) ne le fasse à sa place. Et pour se faire "payer pour son boulot", évidemment. En gros, il est plus capitaliste que le capital... Mais il commet l'erreur de s'en prendre à la famille et à la patrie, au nom du travail, alors que les trois vont de pair --- et c'est ça, évidemment, qui le perd. Ce film est un terrifiant miroir de notre époque.

Auteur:	Film Freak [ 21 Juil 2007, 16:59 ]
Sujet du message:
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz.

Auteur:	The Scythe-Meister [ 21 Juil 2007, 17:03 ]
Sujet du message:
Zad a écrit: En gros, il est plus capitaliste que le capital... Mais il commet l'erreur de s'en prendre à la famille et à la patrie, au nom du travail, alors que les trois vont de pair --- et c'est ça, évidemment, qui le perd. T'as pas l'impression de mélanger tout et n'importe quoi là? Sur le reste j'ai pas vu le film.

Auteur:	Zad [ 21 Juil 2007, 17:11 ]
Sujet du message:
j'ajoute : un truc rigolo, je trouve : tout cela n'arrive, comprend-on à un moment dans le film, que parce que qq'un était plus bas dans l'échelle des salaires chez les flics, et que s'il avait été mis au courant, il aurait pu agir plus tôt. y'a que McClane, qui est complètement anachronique, qui justement pense autrement. Enfin, pense... Non, disons, agit autrement : lorsqu'on lui propose des thunes pour qu'il abandonne, il refuse ; par deux fois, il se sert d'une bagnole comme d'une arme ; et ce qui le terrifie dans la "liquidation" de la technique, ce sont les conséquences sur les services sociaux. mais ça, ça lui reste personnel, parce qu'il ne fait rien de ça ; il fait au final son boulot de flic-héros, qui est de maintenir cet ordre. Mais disons qu'au moins, lui, on sait pourquoi il le fait (bon, et dans la dernière partie, il le fait pour sa fille aussi).

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